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L’Attaque du Sextoy Tueur – Partie 3

Magalie n’entendait pas les voix autour d’elle, les policiers qui s’affairaient, les pleurs des amis de Pierre qui n’acceptaient pas qu’il soit mort, brutalement assassiné. Son esprit était bloqué sur une idée fixe. Il ne pouvait pas s’agir d’un hasard. Elle était venue ici dans cette maison de campagne parce que son voisin Monsieur Dupin avait été assassiné et voilà qu’un nouveau meurtre venait d’être commis…

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— Mademoiselle ? Mademoiselle ?

Magalie tourna finalement un visage inexpressif vers la voix qui s’adressait à elle.

— Vous vous souvenez de moi ? Je suis l’inspecteur Fresquet. Nous nous sommes rencontrés hier dans la cage d’escalier de votre immeuble. Nous allons avoir besoin de votre aide pour comprendre ce qui se passe…

Magalie fondit en larme. Elle jura qu’elle n’y était pour rien. L’inspecteur la rassura, il ne l’accusait pas, il voulait juste qu’elle lui dise tout ce qu’elle avait vu, tout élément qui aurait pu lui paraître suspect…

Elle raconta sa rencontre avec Pierre, comment ils avaient… sympathisé. Elle était pivoine quand l’inspecteur lui demanda si Pierre et elle avaient eu un rapport sexuel. Elle hocha la tête en regardant ses pieds.

— Vous n’avez pas d’ennemi ? Une personne qui voudrait vous faire du mal ?

Magalie réfléchit quelques instants.

— Il y a Nicolas, mon ex. Je l’ai quitté parce qu’il buvait trop et il avait l’alcool mauvais… A l’époque il l’a mal pris. Mais c’était il y a déjà deux ans et je ne crois pas…

— Je pourrais avoir son nom ?

L’inspecteur Fresquet raccompagna Magalie jusqu’à son appartement à Paris. Malgré l’assassinat de son voisin un étage en dessous, c’était encore chez elle qu’elle se sentirait le mieux, dans un élément familier.

Une fois dans sa chambre, elle s’effondra sur le lit et laissa ses sanglots se déverser dans l’oreiller. Quand elle fut calmée, elle resta allongée à regarder le plafond de longues heures en tachant de ne penser à rien. Elle fut sortie de sa torpeur par les vibrations de son téléphone. C’était une série de textos. Nicolas, son ex, s’inquiétait pour elle. La police était venue le voir et lui avait expliqué la situation.

« Je peux venir chez toi et monter la garde à la porte si tu te sens menacée. Hésite pas à me demander. »

Magalie se souvint alors que Nicolas était gentil, attentionné, quand il n’avait pas bu… Sans son penchant exagéré pour l’alcool, ils seraient sans doute encore ensemble aujourd’hui. C’est vrai qu’elle se sentirait mieux si elle avait une présence rassurante dans l’appartement. Elle lui répondit qu’elle n’était pas contre un peu de compagnie.

Une heure plus tard, il sonna à la porte. Elle le fit entrer, et immédiatement il prit de ses nouvelles, lui demanda de lui raconter en détail ce qui s’était passé. Elle soupira et lui raconta dans les grandes lignes le déroulé des deux dernières journées. C’est alors qu’un détail lui revint. Peter rabbit. Son sextoy fétiche. Elle l’avait chaque fois retrouvé dans son sac alors qu’elle le croyait rangé dans son tiroir…

Elle ne dit évidemment rien à Nicolas, c’était un détail trop intime. Et puis il n’y avait là rien d’autre qu’une coïncidence.

Le soir venu, ils mangèrent une pizza puis Magalie annonça à Nicolas qu’elle allait se coucher. Toutes ces émotions l’avaient épuisée. Son ex la regarda s’éloigner vers sa chambre avec amertume. Il regrettait encore aujourd’hui d’avoir gâché leur relation à cause de l’alcool. Il ne lui avait rien dit parce qu’elle était suffisamment chamboulée, mais il avait d’abord été en colère quand il avait compris que les flics étaient venus le voir parce qu’ils le soupçonnaient. Magalie leur avait forcément dit quelque chose de négatif sur lui pour qu’ils débarquent.

Il s’était calmé en se mettant à sa place, en imaginant ce qu’elle traversait. Il s’allongea sur le canapé du salon, mais il n’avait pas sommeil. Il n’arrêtait pas de penser à Magalie qui dormait à quelques mètres de lui… Il avait soif. Il alla dans la cuisine, ouvrit le frigidaire et attrapa une bière.

Magalie s’endormit d’un sommeil agité. Elle revoyait le visage de Pierre lui faisant l’amour puis ce même visage alors qu’il était mort… Les deux figures opposées revenaient en boucle dans sa tête. Elle n’entendit pas les vibrations se déclencher dans son sac à main.

Le sextoy rabbit en sortit, rampant sur le sol, propulsé par ses vibrations, puis il grimpa sur le lit. Magalie était transpirante, les traits déformés par la peur et la douleur. Le sextoy s’engouffra sous la couette et vint se positionner au niveau de la cheville de Magalie. Il vibra très doucement et remonta le long de sa jambe nue en massant le mollet puis la cuisse avec lenteur…

Magali se détendit aussitôt. Son corps cessa de bouger. Le sextoy continua sa remontée et vint se coller entre les jambes de Magalie, contre sa culotte en coton. Il envoya alors des salves de vibrations douces qui réveillèrent progressivement le clitoris de la jeune femme endormie. Son visage s’illumina et un sourire apparut peu à peu. Le sextoy poursuivit sa progression en augmentant la puissance des vibrations.

Magalie serra les draps du lit entre ses mains. Le sextoy tournait doucement sur le clitoris sans cesser de vibrer et la culote était de plus en plus humide. Le rabbit poussa le fin tissu de coton et s’immisça en douceur dans le sexe. Le corps de Magalie se cambra dans son sommeil tandis que le rabbit démarrait sa valse de vibrations aléatoires pour la faire exploser de plaisir. Le sextoy allait et venait en emplissant tout son sexe de vibrations incroyables, qui venaient toujours au bon moment et au bon endroit.

Dans le salon, Nicolas en était à sa quatrième bière lorsqu’il entendit du bruit dans la chambre de Magalie. En mettant son oreille contre la porte, il l’entendit gémir… Désinhibé par les vapeurs d’alcool, il ne résista pas à l’envie d’ouvrir discrètement la porte.

Il vit alors Magalie allongée sur le dos, les jambes dissimulées sous la couverture et le corps tellement cambré que son buste pointait vers le haut, et son tee-shirt ample laissait sortir un sein tendu par le plaisir.

Nicolas était bouche-bée. Il sentit son sexe durcir. Visiblement, Magalie dormait et prenait son pied dans un rêve érotique. Il ne résista pas longtemps à la tentation de sortir son pénis. Il se masturba doucement au-dessus de la tête de la jeune femme, excité comme rarement il l’avait été. Il avait envie d’elle et l’alcool lui faisait perdre toute retenue. Il se mit à genoux sur le bord du lit au niveau de sa tête et se pencha vers elle. La bouche de Magalie était ouverte, elle salivait de plaisir. Il se pencha encore davantage et en se guidant avec sa main, il frotta son gland contre la langue tiède de la jeune femme. Il gémit de plaisir.

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