Le Syndrome du Malaise Post-éjaculatoire ou Quand le Plaisir ne Fait Plus Plaisir

Si le sexe est source d’extase sans nom lorsque tout se déroule comme sur des roulettes érotiques, il existe des maux aussi rares que terribles qui peuvent transformer la galipette en une épreuve tristement douloureuse. C’est le cas de ce mal qui touche quasiment exclusivement les hommes et qui porte le terrible nom de Syndrome de Malaise Post-éjaculatoire, ou SMPE comme on dit dans le milieu.

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Loin de nous l’idée de vous effrayer et de faire de vous des abstinents craintifs d’attraper cette curieuse maladie, nous désirons avant tout vous sensibiliser sur ce mal encore peu connu pour que vous puissiez prévenir une éventuelle connaissance qui en est atteinte qu’il n’est pas seul ! En quoi consiste cette sinécure sexuelle ? Que sait-on de ce syndrome ? Y a-t-il des moyens d’y mettre fin ? Voici quelques réponses à ces nombreuses questions…

Qu’est-ce que c’est que ce SMPE ?

Il s’agit d’une affection masculine rare survenant dans l’heure qui suit une éjaculation et qui peut durer une poignée d’heures comme plusieurs jours. Elle peut se manifester par un malaise aussi bien physique (maux de tête, douleurs musculaires, etc…) que mental (trouble de la mémoire, de la concentration…) assez sévère. En raison de la rareté de cette affection et de la difficulté à la reconnaître, la médecine ne s’y intéresse que depuis quelques années.

Les Symptômes

Sur le plan physique, les personnes qui sont victimes de SMPE évoquent des maux de tête, des douleurs musculaires, une grande fatigue, un sentiment de faiblesse et des symptômes ressemblant à ceux de la grippe (éternuement, nez qui coule, etc…)

Sur le plan mental, le SMPE peut conduire à des troubles de la mémoire, à des difficultés à parler, à lire, à retenir des informations, à se concentrer, et mettre dans une une humeur dépressive…

Et l’ensemble de ces maux entrainent par ailleurs une certaine angoisse du fait de l’incompréhension de l’origine de ce malaise.

Les conséquences

Outre les conséquences directes des symptômes évoqués ci-dessus, certains mâles touchés par ce mal finissent par opter pour l’abstinence afin de ne plus souffrir. Ou alors ils sont obligés de programmer leurs galipettes en fonction de leur emploi du temps, quand ils sont certains que cela ne risque pas de nuire à leur travail par exemple…

Leur vie sexuelle devient donc compliquée, avec tous les désagréments psychologiques que cela entraine. Une étude menée en Hollande sur le sujet avait montré que sur 33 hommes interrogés concernés par le problème, 3 avaient cessé toute vie sexuelle et 10 ne faisaient l’amour plus qu’une fois tous les deux à six mois.

Les causes

Comme la médecine ne s’intéresse que depuis peu à cette maladie, les recherches effectuées ne permettent pour l’instant que d’émettre des hypothèses. Parmi celles-ci, la cause allergique semble la plus probable. Mais une allergie pour le moins étonnante puisqu’elle consiste à l’être à son propre sperme ! Ou plus précisément aux cytokines présentes dans le liquide intime de ces messieurs.

Une autre théorie avancée par certains est que le SMPE pourrait tirer son origine d’un déséquilibre hormonal, comme un taux de testostérone ou de progestérone trop bas…

Au-delà de ces deux hypothèses les plus souvent évoquées, d’autres sont parfois proposées en fonction des nouveaux cas décelés, conduisant certains médecins à s’interroger sur une cause unique. Il se pourrait ainsi que le SMPE ne soit que la conséquence d’un mal qui diffère d’un patient à l’autre.

Les soins

Difficile de soigner une maladie que l’on ne parvient pas à cerner réellement… Jusqu’à maintenant, la médecine a traité les victimes de ce syndrome au cas par cas, adaptant pour chacun des mesures différentes.

C’est ainsi qu’un patient qui a connu ce problème durant 27 ans a vu son mal soigné après qu’on ait traité son problème de taux de progestérone trop bas.

D’autres ont reçu un traitement d’hyposensibilisation, une technique utilisée habituellement pour débarrasser les allergiques de leur allergie…

Un cas plus extrême a été réglé par la castration du patient à sa demande. Le mal a alors disparu… Mais c’est une solution un tantinet radicale !

Ça ira mieux demain

Voilà donc un mal bien mystérieux qui commence tout juste à être scruté par la science. Il faudra donc attendre encore quelques années pour qu’il soit correctement pris en charge. De nombreuses victimes sont accusées d’hypocondrie en raison de cette méconnaissance… Pour la défense des médecins, le SMPE étant rare, ce n’est pas la première maladie à laquelle on pense devant ses symptômes par ailleurs assez communs. C’est pour cela messieurs, qu’avant de vous persuader que vous souffrez de ce mal, si vous avez la tête qui tourne et que vous ne vous souvenez plus comment vous vous appelez après l’amour, c’est peut-être tout simplement parce que votre partenaire est une bête de sexe !

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