exotique poison

Exotique Poison – Partie 2

Alou n’avait pas eu beaucoup de mal à convaincre les Français de l’envoyer à Paris faire un rapport à Napoléon III. Son plan avait parfaitement fonctionné et il était serein. Il ne ressentait pas même un peu de culpabilité d’avoir envoyé son employeur français à la mort. Si le bonhomme avait été suffisamment bête pour croire qu’il pouvait coucher avec la femme du chef du village, c’est qu’il ne méritait pas de vivre. Voilà ce qu’il s’était répété avec succès quand il avait été massacré sous ses yeux.

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Après avoir récupéré l’argent du Français, il avait obtenu ce pourquoi il avait vraiment envoyer le pauvre bougre à la mort : sa mission. L’homme avait été envoyé dans ce coin d’Afrique pour faire du repérage pour Napoléon III et trouver d’éventuels minerais ou des zones économiquement intéressantes à exploiter… Et comme Alou lui avait servi de guide durant toute l’expédition, il connaissait lui aussi la cartographie des régions les plus riches. Voilà pourquoi il n’avait pas eu de mal à convaincre de remplacer le français pour faire un rapport à l’empereur.

Il avait tellement rêvé de voir Paris, cette ville qu’il avait fantasmée toute son enfance chez les missionnaires, et voilà qu’il la découvrait enfin. Et il n’était pas déçu. Ces gens aux habits étranges, cette vie grouillante, les cris dans la rue… Et tout le monde qui le regardait. Il se sentait comme une célébrité quand on l’apostrophait.

— Hé, noiraude ! T’es tombé dans le charbon ?

— Dis-voir, pourquoi t’as la peau en deuil ?

Et toujours des éclats de rire, une jovialité qui ravissait Alou. Non, vraiment, quel bonheur d’être à Paris. Et son entrevue avec Napoléon III et ses conseillers fut également une grande réussite. Il montra la carte des périples qu’il avait effectués avec son maître français, « mort tragiquement assassiné par des sauvages », et tous se réjouirent de constater les richesses promises dans son pays.

Après avoir fait son exposé, on raccompagna Alou dans ses appartements sublimes, non loin du palais de l’empereur et il s’affala sur son lit, heureux de cette journée quasi parfaite. Il n’y avait qu’un détail qui mettait une ombre à son bonheur : la veuve de son ex employé qu’il avait assassiné voulait le rencontrer, désireuse de savoir dans quelles circonstances son mari était mort. Cela avait provoqué une petite pointe de culpabilité nouvelle au fond de lui et il voulait s’en débarrasser au plus vite pour ne pas gâcher son plaisir. Après tout, c’était le chef du village qui avait donné les coups de hache, pas lui.

On frappa à la porte, il alla ouvrir. Deux servantes entrèrent, l’une d’elle tenait un plateau avec une carafe d’eau fraiche.

— On s’est dit que vous aviez peut-être soif…

Les deux femmes échangèrent un regard et pouffèrent. Alou les trouva charmantes et rit avec elle.

— C’est vrai que vous venez d’Afrique ?

— Oui

— C’est comment là-bas ? Il fait chaud ?

— Oui, toute l’année…

Camille, la servante plus âgée qui allait sur ses vingt-trois ans s’approcha d’Alou en riant tandis que sa collègue Inès restait en retrait, intimidée par cet homme à la peau noire comme elle n’en avait jamais vue.

Camille toucha la joue d’Alou et il sursauta.

— Pardon, je voulais pas te faire peur… Ta peau est si belle, je voulais la toucher.

— Ah ?

Inès s’approcha de Camille et lui tira le bras.

— Viens, Camille, si on nous voit ici, on peut se faire renvoyer.

— Il n’y a plus personne. Et on nous a chargées de nous occuper de l’Africain… Est-ce que ce n’est pas ce qu’on est en train de faire ?

Inès bafouilla quelques mots et Camille l’interrompit.

— Viens voir, touche, c’est drôle…

Guidée par sa curiosité, la jeune femme accepta et effleura la joue d’Alou avant de sourire.

— Et tu es noir comme ça sur tout le corps ?

Alou éclata de rire avant de demander, dans un sourire espiègle :

— Je peux vous montrer…

— C’est vrai ?

— A condition que vous me montriez aussi… Pour que je vérifie aussi que vous êtes blanches de partout.

Camille rit à son tour et accepta le marché. Elle se dévêtit et garda son corset, dévoilant ainsi ses bras, son cou et ses jambes.

— A ton tour maintenant, s’écria Camille.

— Il faut d’abord que ton amie se déshabille aussi…

Inès refusa immédiatement, rouge de honte. Mais Camille s’impatienta et lui intima l’ordre de s’exécuter. Elle commença alors de se déshabiller, le corps tremblant, non pas de peur comme le pensèrent Alou et Camille, mais d’excitation. D’une excitation nouvelle, pour elle qui était encore vierge, et qu’elle refusait d’admettre…

Alou contempla les corps des deux femmes, avec leur peau d’une blancheur magnifique, puis il retira à son tour ses vêtements, sous les yeux brillants de Camille et d’Inès qui n’en perdaient pas une miette. Il ne garda que son caleçon long et découvrit ainsi son buste musclé et noir qui brillait magnifiquement à la lueur des bougies qui éclairaient sa chambre. Inès déglutit et Camille poussa un cri d’admiration.

Alou s’approcha des deux femmes et les invita à toucher son torse. Elles s’exécutèrent en silence, et il toucha à son tour les peaux des deux femmes. Camille sourit, Inès frémit.

Camille caressa le ventre d’Alou en s’approchant de plus en plus près du haut de son caleçon. Alou recula d’un pas et déclara :

— Je peux vous en montrer plus, mais il faudra m’en dévoiler d’avantage aussi…

Camille dégrafa son corsage et en quelques minutes qui parurent à Inès et Alou une éternité, elle était totalement nue. Elle se dressa debout, défiant Alou du regard.

— Tu aimes ce que tu vois ?

Le tissu tendu sous le pantalon d’Alou trahissait son excitation et Camille esquissa un sourire. Inès était pétrifiée et elle courut se réfugier à l’autre bout de la chambre quand Alou déclara que c’était son tour. Elle était tétanisée de peur et le jeune homme comprit que c’était inutile d’insister.

Il était déçu car il préférait le corps d’Inès, plus petite, plus frêle… Avec des seins conséquents mais qui avaient l’air plus fermes que ceux de Camille. Cette dernière était certes superbe, mais elle était plus en chaire, et elle lui inspirait une excitation plus classique. Inès représentait l’exotisme parisien.

Il dévoila son sexe dur pointé vers le ciel et Camille siffla d’admiration…

— Il est réellement superbe…

Elle le caressa immédiatement, comme si c’était tout naturel et Alou poussa un cri de plaisir. Il n’avait pas fait l’amour depuis qu’il avait quitté son pays pour la France et il était très excité. Il serra Camille contre lui et l’embrassa à pleine bouche tout en cherchant l’entrée de son sexe au milieu de sa toison foisonnante. Elle était déjà très humide quand il pénétra son doigt en elle. Elle grogna et aussitôt il retira sa main et l’entraina sur le lit.

Il couvrit son corps de baisers, excité par cette peau blanche nouvelle et elle gémissait sans cesser de caresser les muscles saillant sous la peau noire qu’elle découvrait pour la première fois.

Allongée sur le dos, il s’agenouilla devant elle et écarta ses cuisses. Il joua avec son gland humide sur le clitoris de Camille qui se tordait de plaisir.

— Ho ! C’est si bon ! Comment tu fais ça ? Je crois que je vais… Prends-moi, tu me tortures…

Mais Alou continuait de faire virevolter son gland à l’entrée du sexe de la jeune femme. Il attendait le bon moment. Il tourna alors la tête et vit Inès debout dans un coin, les observant, une main caressant ses seins et l’autre appuyant sur son sexe, à travers le tissu épais du corsage. Elle salivait et ne parvenait pas à détacher ses yeux de ceux d’Alou.

Il la fixait toujours quand il pénétra Camille. Il s’enfonça lentement en elle de tout son membre et le corps de la jeune femme se pétrifia de plaisir. Elle serrait les draps de toutes ses forces et mordaient l’oreiller pour ne pas hurler. Sans quitter des yeux Inès, il entama des va-et-vient très lents entre les cuisses de Camille. Le visage de la jeune femme pénétrée était rouge, elle était déjà loin, perdue dans les méandres de son plaisir. Et Alou l’y poussait toujours plus loin au fur et à mesure qu’il remuait en elle…

Il fit signe à Inès de les rejoindre, mais elle était trop terrifiée. Elle transpirait et n’avait pas remarqué que son corsage tombait, laissant apparaître ses deux seins fermes et parfaitement sculptés. Alou les contemplait sans cesser de remuer son bassin au dessus de celui de Camille qui était prise de spasmes de jouissance. Il imagina serrer ces deux poitrines magnifiques dans ses mains et il perdit aussitôt le contrôle de son excitation.

Son corps se crispa, il émit un grognement impossible à contenir et s’enfonça au plus profond en Camille pour laisser aller sa jouissance. Quand il s’effondra sur Camille, haletant, il se jura qu’un jour, il possèderait le corps d’Inès, avec ou sans son accord.

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