Demoiselle de Déshonneur – Récit érotique

Je n’ai jamais été une grande danseuse. Je peux improviser quelques mouvements sur la piste de danse d’une boîte de nuit lorsque l’occasion se présente mais lorsqu’il s’agit de danser un slow avec quelqu’un, j’ai deux pieds gauches ! Donc quand il a fallu que moi, la demoiselle d’honneur et Chris, le témoin, nous rejoignions l’heureux couple sur la piste pour danser sur Wild is the Wind de David Bowie, on peut dire que j’étais terrifiée.

Je ne connaissais pas très bien Chris et mise à part la répétition du mariage, nous ne nous étions rencontrés qu’une ou deux fois mais il avait l’air tout à fait sympathique. Bien qu’il ne corresponde pas vraiment aux canons de beauté traditionnels, il avait un vrai charisme et je le trouvais plutôt attirant. Aujourd’hui, il était tiré à 4 épingles dans son costume élégant. J’avais eu du mal à détacher mon regard de lui pendant toute la cérémonie.

Tandis qu’il me conduisait vers le dance-floor, je lui murmurai un peu anxieuse : « Je suis nulle en slow donc vas-y doucement s’il te plaît. »

Il me lança un grand sourire, s’approcha de mon oreille et me glissa : « Dieu merci, moi aussi je suis nul. J’avais tellement peur de te décevoir. Nous n’avons qu’a faire semblant de nous balancer de droite à gauche et on verra bien ce que ça donne ! »

Sa remarque me détendit un peu. Si je devais connaître l’humiliation publique, au moins je ne serais pas toute seule ! Il m’attira à lui, posa sa main sur ma taille et nous avons commencé à nous balancer gentiment sur la musique. Après nous être marchés sur les pieds quelques fois, nous avions trouvé notre rythme étions même capables de lever nos regards de nos pieds et de nous regarder dans les yeux. J’étais toute retournée quand les yeux bleus de Chris se plongeaient dans les miens et je ne pouvais m’arrêter de le regarder en rêvassant alors que Bowie chantait langoureusement en arrière-fond.

Alors que les autres couples nous rejoignaient sur la piste, Chris me serra un peu plus fort et je pouvais sentir son souffle chaud dans mon cou. Je fermai les yeux et me laissais bercer par le rythme de nos corps, sans plus de souci de ce que les gens pourraient bien penser. Nos hanches n’étaient plus qu’à quelques millimètres d’écart et je pouvais sentir la chaleur qui émanait de son corps. Quand ses mains ont glissé sur le haut de mes fesses et qu’il m’a attirée à lui, je fus surprise, mais très agréablement, de sentir les premiers signes de son érection naissante.

Je ne savais pas si son état d’excitation était une simple réaction naturelle à la proximité de nos corps ou s’il y avait autre chose. Je remarquai que ma hanche réagissait assez librement, sans ordre de mon cerveau, et je me retrouvai à me presser encore un peu plus fermement contre lui. C’était un mouvement discret – personne n’aurait pu le remarquer – mais Chris (ou du moins le sexe de Chris) le remarqua immédiatement. Je le sentis se gonfler encore un peu plus contre moi. Ses mains descendirent plus bas sur mes fesses.

Alors que nous dansions ainsi, la voix de Bowie disparut et le DJ lança un autre titre beaucoup plus dansant. Jamais, de toute mon existence je n’avais été si déçue de devoir m’arrêter de danser. Chris semblait partager mon point de vue. Alors que nous nous séparions, il me regard droit dans les yeux avec un sourire ensorcelant :

« Si tu voulais, me murmura-t-il à l’oreille, nous pourrions continuer notre petite danse quelque part ailleurs ? »

Je sentis une grande pulsation dans le bas de mon ventre et lui répondis : « J’adorerais. »

Nous nous sommes esquivés de la réception et recherchions un petit endroit calme. Nous marchions d’un pas vif d’un pas vif dans les couloirs, ouvrant portes et armoires à la recherche d’un endroit où nous cacher. Nous avons eu la chance de trouver le local du gardien dans une alcôve cachée qui semblait être assez à l’écart. En gloussant, nous avons fermé la porte derrière nous et allumé la petite ampoule qui pendait du plafond et Chris déplaça une énorme machine à laver le sol contre la porte au cas où quelqu’un viendrait nous déranger. L’endroit était miteux, mais cela ferait l’affaire. Il s’agissait d’un cas d’urgence, et ce que mes reins me confirmaient : un incendie.

Chris m’a embrassé, son baiser était chaud et passionné. Sa langue dansait sur mes lèvres avant de se glisser dans ma bouche et de rencontrer la mienne. Mes doigts se perdaient dans ses cheveux alors que nous nous touchions et nous tortillions l’un contre l’autre. Je sentais que son sexe était totalement dur à présent, sa bite était visible à travers son pantalon.

Je gémis contre sa bouche ouverte : « Tu as un préservatif ? »

Il fouilla dans ses poches pour en sortir, comme par magie, le petit paquet d’aluminium familier apparût.

« Tu es toujours si prévoyant ? » lui demandais-je avec un sourire. Il me sourit à pleine bouche et baissa sa tête pour poser sa bouche dans mon cou.

« J’avoue que je me suis éclipsé aux toilettes des hommes un peu plus tôt, quand je t’ai vue si belle dans cette satanée robe. J’ai un peu pris mes désirs pour des réalités sur le moment, mais je m’en félicite à présent. »

J’ai remonté la jupe en satin de ma robe autour de ma taille et lui ai exposé mes sous-vêtements. Même si je ne m’attendais pas à être chanceuse à ce mariage, j’avais au moins enfilé une culotte sexy, et j’étais soudain reconnaissante envers mon amie Annie qui avait choisi une robe longue, ne m’obligeant pas ainsi à porter des collants. En voyant les yeux de Chris se gorger de désir, j’adressai un merci mental à Annie et à sa passion des robes longues.

« Tu es encore plus sensationnelle sans cette robe, me murmura-t-il tout en déboutonnant et dézippant son pantalon. Ou du moins, sans cette moitié de robe. »

Nous sommes tombés par terre ensemble brutalement, pressés et haletants. Quand sa main a glissé le long de l’intérieur de ma cuisse et m’a caressé l’entrejambe par-dessus ma culotte en dentelle, mon corps entier en a tremblé. Je mourrais d’envie de sentir sa main sur ma chair nue son sexe dur qui me remplirait complètement. J’ai ouvert mes jambes plus largement et en ai enroulé une autour de sa jambe supérieure. Il a attrapé mes fesses à deux mains et s’est écrasé sur mes hanches. J’ai senti l’un de ses doigts se glisser dans ma culotte, caressant mon sexe humide d’avant en arrière et j’ai gémi : « Oh mon dieu, Chris, baise-moi. »

Il a attrapé l’élastique de ma culotte et l’a fait descendre, tandis que je baissais un peu le décolleté de ma robe et passais une main sur ma poitrine, taquinant mes tétons à travers le tissu satiné. Je me demandais s’il pouvait voir à quel point ils étaient durs sous le tissu. Pendant que je me frottais les tétons, Chris de sa main droite a commencé à passer son majeur sur mon clitoris, puis à le glisser entre mes lèvres humides. Alors que je gémissais et que je titillais mes seins encore plus vigoureusement, il a inséré son doigt dans mon vagin et a fait quelques mouvements de va-et-vient.

« Tu es tellement mouillée, murmura-t-il alors qu’il penchait sa tête pour m’embrasser, si mouillée et juteuse… »

Je rejetai ma tête en arrière et je pouvais sentir mes genoux fléchir pendant qu’il me doigtait. Je déplaçai ma main de mes seins à son sexe. Je pouvais le sentir pulser et palpiter dans ma main.

« Oh mon Dieu, Rachel, grogna-t-il alors que je le caressai haut en bas fermement. J’ai tellement envie de te baiser… »

« Vas-y » haletai-je, impatiente.

Il retira sa main de ma chatte pour la porter à ma bouche. Je la léchai et suçai ses doigts sous son regard plein de luxure. Une fois ses doigts débarrassés de ma mouille, il ouvrit le paquet du préservatif et l’enfila sur son membre rapidement. J’écartai grand les jambes en posant un pied sur un seau à balai métallique. Il s’installa entre mes jambes.

Après avoir donné quelques caresses avec sa bite à mon clito et à ma fente, il a glissé son pénis entier au fond de ma chatte, et tout mon sexe en a vibré d’extase.

Il était long et large, et s’adaptait parfaitement à mon corps. Je pouvais déjà le sentir appuyer contre mon point G avant qu’il ne commence ses mouvements de va-et-vient. Je savais que lorsqu’il aurait vraiment commencer à me baiser, il n’allait pas rater ce point moelleux et spongieux.

Chris attrapa ma hanche d’une main et ma fesse de l’autre et commença à bouger en moi. Tout doucement au départ puis plus profondément, langoureusement et c’était tellement incroyablement bon que mes yeux se sont mis à rouler dans leur orbite. Il était très doué. Et je dois dire que ce scénario coquin était sacrément excitant. J’ajustai le mouvement de mes hanches à celui des siennes. L’une de mes mains maintenait toujours ma robe relevée mais je plaçai l’autre sur l’une de ses fesses, l’incitant par pression à me pénétrer plus loin et plus fort.

Il augmenta le rythme de ses pénétrations et mes hanches s’accordaient à son rythme à un point tel que j’en était quasiment à rebondir sur son sexe tendu, criant et gémissant à chaque pénétration. Je sentais ma cyprine et les fluides qui dégoulinaient de mon sexe, se répandaient sur le sien avant de couler le long de mes cuisses et à l’intérieur de mes jambes. Chris, de son côté, lâchait une litanie de « Oh oui ! », « Ta chatte est tellement bonne » « Tu aimes ça hein ? » ou encore « Je vais te faire jouir tellement fort Rachel ». J’étais à ce point proche de l’orgasme que je ne pouvais plus parler.

Je coinçais ma robe sous mon bras afin de libérer ma main et de la glisser jusqu’à mon clito auquel je prodiguai sans attendre un frottage en règle, vif et avec des petits cercles appuyés. Oh mon Dieu ! On y était ! On y était ! Chris, à chaque pénétration, tapait vigoureusement dans mon point G. Avec la stimulation de mon clitoris, je sentais que l’orgasme était proche.

« Chris ! Je jouis ! » criai-je tandis qu’une explosion de couleurs dansait derrière mes paupières closes. Il continua à me pilonner, me chevauchant jusqu’à l’apogée, tandis que mon corps tremblait et se déformait sous le coup du plaisir le plus sublime qui me tordait dans des formes et des angles bizarres.

Un second orgasme naquit immédiatement du premier et je dus retirer ma main de ma chatte tant les sensations étaient puissantes. Chris, cependant, continuait à me baiser avec force, et le mouvement de son corps faisait se prolonger l’orgasme et le faisait résonner comme l’effet de réverbération d’une guitare électrique. Tout semblait bourdonner et vibrer, et tandis que Chris grogna et jouit fort avec un grognement animal, j’entendais le sang battre dans mes tympans et je sentais la sueur couler dans mon dos.

Chris baissa la tête et la posa dans mon cou alors que son orgasme refluait. Ses hanches encore parfois agitées de soubresauts.

« Putain… C’était incroyable ! » me murmura-t-il.

« Hmmm » soupirai-je en signe d’acquiescement. Il m’embrassa doucement sur la bouche et retira son sexe de mon vagin trempé. Il retira le préservatif tandis que je trouvais un rouleau de papier. Je lui tendis quelques feuilles et en pris quelques-unes pour essuyer les fluides qui me coulaient le long des jambes. Le préservatif usagé fut noué et rangé dans la poche de son pantalon. Il m’aida à me recoiffer et à lisser ma robe afin que nous puissions regagner la réception.

Alors que Chris venait de dégager la machine à nettoyer le sol de la porte et s’apprêtait à en tourner la poignée, celle-ci s’ouvrit violemment. Et devant nous, se tenaient les mariés. Leurs petits gloussements cessèrent lorsqu’ils aperçurent nos têtes coupables émerger de ce local de rangement. Pas besoin d’être Sherlock Holmes pour déduire ce que Chris et moi avions fait dans cet endroit. Nous nous regardions tous les quatre, un peu gênés avant qu’Annie hausse les épaules, me sourit et m’adresse un clin d’œil.

« Chris, dit-elle en se tournant vers lui un peu moqueuse, si ma demoiselle de déshonneur et toi avez terminé votre partie de jambes en l’air dans ce placard, est-ce que tu penses que mon mari et moi pourrions profiter de l’endroit pendant environ 15 minutes ? »

 

*Cette nouvelle écrite par Jupiter Grant a été traduite de l’anglais. Vous pouvez la lire en version originale en cliquant ici.