Derrière le comptoir du Drive – Récit érotique

Je travaillais dans le drive de ce fast-food depuis un mois seulement mais j’avais déjà vu bien des choses étonnantes de la part des clients. Une vieille femme avec un chien qui jappait sur ses genoux. Des parents dépassés par leurs enfants hurlant par les fenêtres afin d’obtenir leurs burgers plus rapidement. Des hommes d’affaire qui se sont mis à hurler après s’être renversé leur café sur leurs chemises de luxe. Des ados qui préféraient s’embrasser plutôt que d’attraper le sac que je leur tendais. Il y avait vraiment tous les âges et tous les styles parmi les clients du drive. Et chaque personne avait ses propres bizarreries.

A la fin du semestre de printemps, au moins de mai, ma manager me demanda si intégrer l’équipe de nuit m’intéressait.

« C’est vraiment beaucoup mieux payé » me dit-elle avant de s’arrêter et de me regarder dans les yeux. « Réfléchis bien avant de me donner ta décision, Michelle. Notre nourriture attire des gens bizarres. Je ne peux pas être plus honnête avec toi. Les gens les plus étranges se présentent la nuit. Et quand ils te verront toi – une jeune fille attirante- cela pourrait les faire revenir. Ce n’est pas toi qui est en cause. Ce sont les gens derrière la vitre du drive que je critique. »

« J’accepte. J’en ai vu d’autres. Je vais à l’université publique du coin. Je m’y connais en gens bizarres. J’ai aussi des frères et des cousins qui n’ont pas le moindre filtre. »

Je souris et lui adressai un clin d’œil.

Elle savait que les étudiants n’avaient pas bonne réputation et que malgré le peu de résultats obtenus par leur conduite, il sne pouvaient s’empêcher de recommencer. Rien ne me faisait peur. Les gens bizarres pouvaient être intrigants. Des anecdotes sortiraient de tout cela.

« J’accepte la proposition. »

Ma manager acquiesça. « Le poste est pour toi. Je vais augmenter ton salaire dans le logiciel et modifier ton planning. Tu pourras commencer ce week-end. »

Les premières semaines furent sans intérêt comparé à la mise en garde de ma manager. J’ai vu des adolescents qui venaient attraper un truc après leurs soirées, des familles sur la route des vacances. Une fois, un policier démarra en trombe toutes sirènes et lumières dehors sans emporter sa nourriture. Il n’est jamais revenu la chercher.

L’ennui prit fin lorsqu’une nuit, une voix calme commanda un hamburger, des frites et un milkshake à la framboise. La voix ajouta : « Vous avez l’air d’être une belle jeune fille. Du genre qu’on ne rencontre pas dans ce genre d’endroit. »

« Merci. Je suis ici pour travailler » répondis-je à cet homme en essayant de paraître enjouée.

Alors qu’il s’approchait de la fenêtre, je lui ai indiqué ce qu’il me devait :

« Cela vous fera un total de 7, 89 $. »

Il fouilla dans les poches de sa veste. Dans le même temps, mes yeux s’attardaient sur le col bien repassé de sa chemise. J’aimais ses cheveux noirs et luisants, sa peau fraîchement rasée et son air assuré. Je notais son profil bien dessiné. Il continuait de chercher dans ses poches. Il fouilla ensuite dans la colonne centrale de sa voiture puis dans son pare-soleil.

Il abandonna finalement en soupirant. Il me regarda.

« Est-ce que vous acceptez les billets de 100 $ ? Je n’ai que ça : pas d’autres billets ni de carte bleue. »

« Non, je suis désolée, nous ne les acceptons pas. Ils sont trop gros par rapport à la monnaie que nous avons dans la caisse. Il y a une supérette juste à côté. Je vous garde la nourriture le temps que vous reveniez avec de la monnaie si vous voulez ? »

Il devint soudainement très étrange. Il se détourna de moi pour regarder la supérette. Il se passa les doigts dans ses cheveux épais et me demanda :

« Est-ce qu’on ne pourrait pas plutôt trouver un arrangement ? »

« Je ne suis pas autorisée… »

Il m’interrompit : « Je vous paie 100 dollars pour la nourriture. »

« Non, je ne peux pas accepter. Ma manager vérifie la caisse après mon service… »

« La monnaie en plus serait uniquement pour vous, parce que vous avez été très sympa avec moi. Je ne vous demanderai qu’une chose en échange. Mais ce gros pourboire nous sera, je pense, bénéfique à tous les deux. »

« Donc c’est ça le deal ? » lui demandai-je lentement, sceptique.

Il toussa pour masquer son embarras. « Regardez-moi, ne détournez pas votre regard un instant de moi. »

Mes yeux à ce moment précis faisaient l’inverse. Ils fuyaient mon propre sentiment de malaise. « Vous regardez pourquoi ? »

Je ne savais pas ce qu’il avait en tête. Me revint en mémoire l’avertissement de ma manager : les gens bizarres sortent la nuit. Mais il n’avait pas l’air bizarre. C’était précisément le contraire.

Il me tendit son billet vert flambant neuf. Je l’attrapai par un bord afin de ne pas rencontrer ses doigts. Je ne voulais pas lui donner l’opportunité de m’attraper la main ou de me toucher. Je lui tendis à mon tour le sac en papier avec son hamburger et ses frites qui refroidissaient à travers la vitre pour qu’il s’en empare.

Je me suis tournée pour ranger le billet dans mon sac à main. Lorsque je me retournai, le siège de sa voiture était en position allongée et son pénis sorti, pleinement dressé. Long et droit comme un pistolet. Il le caressait d’un mouvement régulier.

« Oh mon Dieu ! » m’écriai-je en me couvrant la bouche avec la main. Le sac de nourriture tomba par la fenêtre et s’éclata sur le sol.

Il me dit alors « Est-ce que tu regardes ? Ne t’arrête pas. »

« Euh oui oui, je regarde. » Je me forçais à regarder en pensant au billet de 100 dollars.

En entendant ma voix, il accéléra la cadence avec sa main. Son pénis semblait très long car il était allongé et son gland était aussi rouge qu’un red velvet cake. Il sifflait à chaque coup, il grognait même. Ce qui m’intriguait c’était le frottement de sa main lubrifiée contre sa bite.

Il me regarda une fois. Probablement pour vérifier que je respectais bien ma part du marché. Il ferma ensuite les yeux et s’enfonça plus profondément dans le siège conducteur. Sa main bougeait de plus en plus vite au point qu’elle en était floue.

Je n’avais jamais regardé un homme se masturber. Je n’avais pas réalisé la pression, l’urgence. Éjaculer était pour moi ce à quoi s’adonnaient les ados en rut le soir dans leur chambre espérant que leurs parents ne tombent jamais sur leurs chaussettes ou leurs magazines porno. Ceci était si étrange que je douterais probablement demain matin avoir réellement vécu cette scène.

Malgré le caractère improbable et malaisant de ce qui se passait, je ne pouvais détacher mon regard de son sexe qui pulsait – que 100 dollars soient en jeu ou pas.

Un grognement plus intense que les autres me fit sortir de mes pensées. Son corps se tendit, devint aussi dur que son pénis l’était avant que son sperme blanc n’explose sur sa chemise et sur sa main. Après cette sortie magistrale, un petit peu de sperme sorti à nouveau du bout de son gland rougi.

Il laissa retomber son sexe. Il tourna la tête vers moi. Et il répéta simplement : « Merci. Merci. »

Je n’étais pas en capacité de répondre. J’étais bouche bée.

Il démarra, sa nourriture toujours sur le sol.

Une pensée me frappa. Qu’est-ce que je venais de faire ? Il avait joui simplement parce que je le regardais ? Un homme avait eu envie de moi ? De moi parmi toutes les autres personnes. Je l’avais aidé à jouir.

Le billet de 100 dollars me semblait aussi sale que moi. Pourtant, je remarquais que mes tétons étaient durs et mon souffle court. Je ressentais ce picotement entre les jambes comme lorsque, plus tard, je jouerais tranquillement en frottant un oreiller entre mes jambes. Une chaleur au fond, tout au fond de moi.

« Tu n’es pas excitée par ce qui vient de se passer » essayais-je de dicter à mon esprit et mon corps. « Tu ne le feras plus. »

Pendant longtemps, cette nuit resta un fait isolé. Pourtant, pendant les mois qui suivirent, mes fantasmes érotiques mettaient en scène des hommes éjaculant devant des femmes et je regardais des vidéos de femmes donnant des ordres aux hommes.

En repensant à cette nuit-là, je pris conscience de mon pouvoir. J’avais été bien naïve de l’ignorer pendant si longtemps. Les femmes ont le pouvoir lorsqu’il s’agit de sexe, mais ont-elles autant de pouvoir que ça ? Je veux dire, à quel point une jeune fille avec un bonnet B et un uniforme de fast-food pouvait faire jouir un homme d’affaires bien comme il faut ?

Après cet épisode, je me demandais souvent en voyant des hommes passer devant ma fenêtre, si j’arriverais à faire faire à un homme ce que je pourrais lui ordonner.

Un beau jeune homme, avec des yeux vert clair et des sourcils foncés, se présenta devant mon comptoir vitré. Alors qu’il me tendait sa carte bleue, je m’imaginais la longueur et l’épaisseur de sa bite. Il était sans doute trop beau pour avoir un gros sexe. En attendant que la transaction se finalise, je le regardais et lui adressais ses paroles dans ma tête : « Montre-moi ta bite. Je veux la voir. » Je frissonnais en songeant aux conséquences potentielles : les caméras de surveillance, les plaintes des clients ou mon propre embarras s’il me rétorquait : « Non, tu es trop moche. »

Je lui rendis sa carte bleue et lui dit poliment : « Passez une bonne soirée. »

Il démarra en marmonnant un « merci ». Ainsi va la vie.

Les mois passaient : une flopée de visages anonymes attrapait sa nourriture et s’en allait. Le pouvoir que je pensais posséder était inutile car il n’intéressait personne. Jusqu’à ce que j’entende une voix profonde et grave passer commande dans le micro :

« Un grand milkshake à la framboise, deux burgers avec supplément oignons. »

« Des frites ? » demandais-je.

« Non Madame. Juste le milkshake et les burgers. »

« Avancez. »

Me basant sur sa voix, j’imaginais un bel homme. Bien élevé, intelligent, rasé de près. Un homme d’affaires. J’imaginais ses cheveux noirs lustrés, ses yeux bleus perçants et son regard déterminé. Un cadre important. Un nez étroit. Des rides de maturité au coin des yeux lorsqu’il m’adresserait à un sourire autoritaire à se pâmer.

Je fis glisser la fenêtre. C’était un ado. Mince, élancé. Blond avec un drôle de sourire et une moustache naissante.

L’homme de mes rêves n’était pas là. J’aurais dû m’en douter. Un milkshake, deux burgers et un supplément oignions ? Pas exactement le menu type du capitaliste prometteur. Qui aurait pu plutôt être un sandwich au poulet grillé, de la salade verte remplaçant les frites avec la vinaigrette à part.

« 4,81 $ » annonçai-je à l’adolescent.

Il me tendit une carte. Il s’appelait Thomas Fénéant. Un drôle de nom qui le résumait bien.

« Beaucoup de monde ce soir ? » me demanda-t-il en attendant que la transaction se termine.

« Pas trop. Soirée normale. »

« J’ai eu une soirée horrible. Les gens n’arrêtaient pas d’entrer ? j’ai fait tomber plein d’assiettes pleines de nourriture, j’ai fait cramer des steaks, je me suis emmêlé dans les commandes. » Il se tapa la paume de la main contre le front.

« On a tous connu des services horribles en salle. » On m’avait crié dessus pour avoir mélangé des plats, renversé des boissons, donné le mauvais sac de nourriture, m’être trompée dans l’addition… « Je compatis. »

« J’aimerais pouvoir faire une pause. Pour me remettre d’une soirée pareille. Enfin, peut-être qu’un film sur Netflix me fera du bien » dit-il avec un visage maussade. Ses yeux se sont affaissés et son sourire s’est transformé en un froncement de sourcils.

Il pourrait être mon prochain homme, en dépit de sa mauvaise journée, ou précisément à cause de sa mauvaise journée. Je connaissais sa lutte avec l’industrie du service client.

« Tu as vraiment besoin de souffler ? » lui demandais-je pour rebondir sur son commentaire.

« Absolument. »

« Est-ce que tu serais prêt à t’amuser un peu ? »

« Je suppose que oui » me dit-il, sceptique.

Je lui souris et lui adressai un clin d’œil.

« Je veux voir ta bite. Déboutonne ton pantalon et montre-la moi. »

Je me sentais comme un loup prédateur salivant devant un agneau et comme une dominatrice. Et aussi comme une imbécile.

« Tu plaisantes ! » répondit-il très vite.

« Non pas du tout. Déboutonne ton pantalon. »

Je posai mes coudes sur le rebord de la fenêtre et humectai mes lèvres avec ma langue. Un loup.

Il continuait de me regarder avec un air suspicieux, redoutant de se faire avoir et détruire pour conduite inappropriée grâce à la vidéo volée et diffusée sur le web et les réseaux sociaux ruinant ainsi sa vie.

« Je ne vais pas me faire avoir avec le pantalon baissé » me répondit-il.

Je ricanais avant de reprendre mon statut de femme puissante.

« J’aime regarder des hommes éjaculer. Ça me fait de l’effet, ça m’excite à fond. » J’ajoutais cette dernière phrase pour essayer de le convaincre. Mes épaules se contractèrent et une petite décharge inattendue d’excitation courir de mon cou jusqu’en bas du dos. Entendre ses mots sortir de ma bouche était excitant. Peu importe si c’est moi qui réagissais comme j’aurais voulu que lui réagisse. J’avais eu envie de regarder des hommes se branler depuis ma rencontre avec cet homme d’affaire. Ça me rendait toute chose. Ma chatte était trempée.

Le garçon me dit : « Tu dois me donner quelque chose en premier. Ensuite je pourrai te faire confiance. »

Me faire confiance ? Je n’avais pas envisagé devoir donner quoique ce soir pour qu’un garçon baisse son pantalon. Les vidéos porno sont des mensonges, fabriqués et fantasques. Pourtant, je ne peux m’empêcher de penser que tout homme à qui une femme demanderait une faveur sexuelle serait plus que ravi de s’y adonner. Sans trop réfléchir, sans question, sans hésitation. Mais pas Thomas Fénéant.

Qu’est-ce que je pouvais bien lui donner ? Je n’ai pas une grosse poitrine et par ailleurs, je suis derrière une fenêtre donc je ne voyais pas ce que je pourrais lui montrer sans avoir besoin de me contorsionner. C’est alors que mon pouvoir revint.

“Non, lui répondis-je. Je te donne mon attention pleine et entière. Je suis déjà excitée par la situation. »

Il céda. Il allongea lentement son siège et déboutonna son short kaki. Il fit sortir son sexe à demi dressé de son boxer.

« Caresse-le. Doucement. Prend ton temps. »

Sa main montait et descendait, gentiment, délicatement.

« Tu sens cette bite devenir plus dure dans ta main ? C’est bon n’est-ce pas ? Oh mon dieu, elle est tellement grosse. »

Son visage se tordit. J’allais encore plus loin.

« C’est très bien. Continue de la toucher comme ça. Rend la bien dure. »

Il soupira et accéléra sa masturbation. Je vis ses dents grincer. Il me jeta un coup d’œil.

« Je te regarde. Ne t’arrête pas. »

Je le fixais pendant quelques instants, le laissant profiter de cette situation exceptionnelle. Soudain, il tressaillit et sa respiration se fit plus hachée.

« Oh mon Dieu. Tu es au bord de l’explosion là non ? Mmmh, pas encore. Pas avant que je ne n’y autorise. »

Il murmura : « OK. »

“Continue de te branler. C’est ça. Continue de masser cette bite. De bas en haut. Ouiii, mmmh.”

Un peu plus tard, je lui demandai :

« Est-ce que tu es prêt à jouir pour moi ? »

« Tu sais bien que oui. Je ne vais pas pouvoir tenir beaucoup plus longtemps. »

« Alors vas-y. Jouis pour moi. »

Sa main nbougeau de plus en plus vite et devint floue. Cela me rappela l’homme d’affaires. Sa main s’était fondue dans le flou.

« Oh mon Dieu ! »

Les mots avaient jailli de ma bouche. « Ma chatte est trempée à cause de toi. Jouis pour moi, vas-y. Oh oui, branle cette bite jusqu’à ce qu’elle explose. Vas-y. Je veux que tu jouisses pour moi. Je veux que tu éjacules pour moi. »

Il grogna plusieurs fois. Puis une large tache de sperme avait recouvert son t-shirt et des petites tâches foncées maculaient à présent son short kaki. Dans sa main, du sperme dégoulinait jusqu’à son poignet.

« Ça faisait longtemps non ? » lui demandais-je.

« Ouais, ouais. » Il avait du mal à répondre, du mal à se remettre de cette échappée érotique. « Ça faisait longtemps oui. Comment tu le sais ? »

« Instinct féminin. »

« Est-ce que tu aurais des… »

« Et voilà. » Je lui tendis des serviettes de tables marron, en papier recyclé.

Il s’essuya les mains, enleva les dernières gouttes de sperme de sa bite avant de la ranger dans son short.

« J’en avais bien besoin. »

« Je suis ravie d’avoir pu te rendre service. Après une si mauvaise soirée au boulot, ça vous redonne foi en la vie » lui dis-je en ricanant. « Tu veux toujours tes burgers ? Ils sont froids et ton milkshake a fondu. »

« Oui je les prends. Est-ce que je peux également avoir ton numéro ? »

« Je travaille ici toutes les nuits. Peut-être qu’on se recroisera. »

« On aura toujours ce drive. »

Il prit son sac et démarra.

Peu de temps après, je quittai ce poste car le semestre de fac reprenait.

Ma manager et moi avons parlé de ce service de nuit.

« Tu as vraiment fait du bon travail. J’apprécie vraiment. » Elle sourit. Elle ne savait pas ce que j’avais fait. « Tu sais comment t’occuper des gens bizarres. Je ne t’ai jamais entendu te plaindre ou me raconter des histoires à ce sujet. »

« J’en ai vu pourtant, des gens bizarres. Mais j’ai su les gérer » lui dis-je avec un sourire. Elle me sourit en retour. Mais elle ne comprit pas ce qui me donnait le sourire.

Cette nuit était ma dernière nuit de travail dans ce fast-food. Au milieu du service, j’entendis une voix posée me commander : « Un hamburger, des frites et un milkshake à la framboise. »

Ma voix me fit défaut. Je pensai immédiatement à l’homme d’affaires. Était-il de retour pour me revoir ? Pour ma dernière nuit ?

Je revins à moi lorsque j’entendis « Allo ? Il y a quelqu’un ? Vous avez bien entendu ma commande ? »

« Désolée. J’ai eu un moment d’absence. Ça vous fera 7,89 $. Vous pouvez avancer. »

J’espérais que cette voix soit celle de l’homme d’affaires. Serait-ce le cas ?

 

* Cette nouvelle a été traduite de l’anglais. Ecrite par Claire Woodruff, vous pouvez la lire en version originale ici.