la morsure

La Morsure

Dix heures du matin, la lumière pénètre dans l’appartement. Elle aurait dû fermer les volets avant d’aller se coucher, mais elle n’a pas eu la force, résultat elle était réveillée. Génial. Tout son corps lui fait mal, elle a trop dansé hier soir. Elle est épuisée, elle ne serait pas contre 3 heures de sommeil supplémentaires, mais rien à faire, impossible de se rendormir.

la morsure

Danser, elle adore ça, pouvoir se déhancher sans la moindre pudeur sous les regards médusés et affamés des beaux mecs du bar. Elle excelle dans cet art, faire bander tous les mecs et repartir à chaque fois avec le même.

A côté d’elle, il dort profondément. Son sommeil est presque provocateur, sa respiration est douce, son visage paisible. Il semble si innocent, si vulnérable.

Dès qu’elle pose les yeux sur lui, et cela depuis le tout premier jour, son cœur gonfle et déborde d’amour. Cinq ans de bonheur parfait ! Ou du moins, un amour qui semble l’être… Son visage s’assombrit. Soudain elle a envie de le mordre. C’est un désir qui la surprend depuis quelques temps, une sorte de pulsion. Après tout, pour qui se prend-il à dormir tranquillement ainsi alors qu’elle est réveillée et qu’elle n’a rien d’autre à faire que de l’attendre ?

Il ne se rend pas compte qu’il y a une dizaine d’hommes qui seraient prêts à tout sacrifier pour la rejoindre dans son lit ce matin et la baiser sans relâche ? Son cou l’appelle, il a l’air si tendre, elle veut planter ses dents dedans, contracter la mâchoire si fort qu’un bout de sa peau douce pourrait se détacher. En fait elle veut lui faire mal. Lui faire tellement mal, qu’il pourrait en crier. Son visage est dur, elle irradie de haine.

Puis, sans prévenir, il se retourne, pose son bras musclé sur son ventre à elle. Il recherche le contact de sa peau nue, il veut être au plus près d’elle, pouvoir sentir son odeur chaude du matin. Et dans un murmure, il lui souffle « Bonjour mon amour ». Et sans s’en rendre compte, elle sourit à nouveau, elle se détend. Qu’est-ce qu’il est beau ce matin, la lumière douce dessine ses épaules larges, ses fesses bombées et dévoile son énorme érection qui ne demande qu’à être engloutie. Elle n’a jamais pu y résister.

Alors, sans prévenir et toujours sans dire un mot, elle s’enfonce sous la couette. Elle commence à lécher cette queue qui l’appelle, d’abord tout doucement, pour le laisser dans un demi-sommeil, pour qu’il ne puisse pas faire la différence entre rêve et réalité. Son gland se gonfle, il gémit. Il n’a toujours pas ouvert les yeux. Elle adore le sucer, son liquide séminal a un goût si excitant et plein de promesses.

Soudain, elle prend sa queue pleinement en bouche. Il gémit encore et commence à se tortiller. Elle monte sur lui et lui bloque les jambes avec ses cuisses, maintenant dégoulinantes de mouille. Il ne peut plus bouger.

Elle suce plus vite encore, et bouge le bassin pour frotter ses lèvres gonflées et rouges contre ses jambes viriles. Ses pulsions haineuses viennent l’habiter mais de façon nouvelle. Elle ne veut plus lui faire mal, elle veut l’obliger à lui faire du bien à Elle.

Alors elle lâche son délicieux festin, la bouche encore baveuse et pleine de liquide amer. Elle se redresse, s’avance vers lui et s’assoit sur son visage. Il gémit encore, lui aussi a faim. Il attrape ses cuisses pour attirer sa chatte tout contre sa bouche, sa langue la pénètre, parcourt ses lèvres gonflées et trempées. Il connaît si bien sa chatte, il l’adore, il la dévore, il l’honore.

Ce n’est pas assez. Elle aperçoit une infime partie de son cou délicieux, la colère lui taillade le ventre alors que le plaisir monte. Alors elle s’appuie de tout son poids sur son visage, agrippe son cou de ses deux mains et serre de toutes ses forces. C’est presque aussi bon que si elle le mordait ! Pris au dépourvu il s’arrête, mais elle lui hurle de continuer. Le plaisir monte encore, l’étau se resserre. Il suffoque, il bande comme un fou. L’orgasme va être destructeur.

Elle relâche sa prise, se recule. Il n’a pas eu le temps de reprendre son souffle qu’elle l’a déjà enfourché. Gémissement commun.

Première secousse. Le plaisir grimpe encore, c’est comme si son corps ne pouvait pas supporter la violence de l’orgasme à venir. Deuxième secousse. Il plante ses ongles dans ses fesses, elle lui griffe l’épaule. Troisième secousse. Elle sent sa queue se raidir encore plus, et sa chatte se contracter. Quatrième secousse… C’en est trop, son corps explose, tous leurs muscles se tendent, ils rugissent ensemble, il jouit en elle, sa mouille ruisselle contre leurs corps, le plaisir est si fort que c’en est presque douloureux, c’est à elle de ne plus parvenir à respirer…

Elle retombe sur lui à bout de souffle, leurs sueurs se mélangent, les draps sont trempés, la chambre entière sent le sexe. Elle tourne la tête vers lui, passe la main dans ses cheveux mouillés et lui dit « Moi aussi je t’aime ».

Fin

ArielleNouvelle écrite par Arielle

Depuis toujours passionné de poésie et de littérature, c’est avec mon cœur que j’écris, la littérature érotique est pour moi un des moyens possibles pour susciter l’envie, le désir. C’est naturellement avec passion que je compose ces textes que j’affectionne, j’espère qu’ils pourront éveiller en vous les mêmes émotions qu’en moi.