plaisir ephemere

Un Plaisir Éphémère

C’est étonnant, ce goût salé au premier abord, et qui devient de plus en plus doux. C’est la première fois que je suce un homme et jamais je n’aurais cru que ça pouvait être agréable. Je ne sais pas si son sexe est gros, je n’en ai jamais vu d’autre. Dans des films, dans des expositions, mais pas en vrai. A l’image, on ne se rend pas compte des proportions. Je ne sais pas si c’est un gros sexe, mais il remplit agréablement ma bouche. Comme une banane, peut-être.

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Il caresse mes cheveux pendant qu’il est dans ma bouche. Ce n’est pas si compliqué. La seule recommandation que j’ai toujours entendue et que je prends soin d’appliquer, c’est de rentrer les dents. J’imagine qu’une canine qui frotte sur cette peau si douce, ce doit être douloureux. Je ne veux pas lui faire de mal, je veux qu’il soit heureux et qu’il aime ce que je lui fais.

Parfois, je tourne ma langue autour de la base du gland, il parait que c’est le nom. J’aurais appelé ça un chapeau plutôt, mais je comprends l’analogie. J’aime bien passer ma langue à l’endroit précis ou la morphologie se transforme. La sensation est agréable et ça le fait gémir de plaisir. Il aime aussi quand j’enfonce son sexe profondément dans ma gorge. L’important est de s’arrêter avant que mon corps pense que je veux vomir. Quand j’aspire bien, avec élan et puissance, je sens ses muscles qui se raidissent et il tremble presque. C’est incroyable ce qu’on peut provoquer comme plaisir, juste avec la langue.

Parfois, j’accélère un peu. Je saisis son pénis d’une main et j’avance et recule ma tête à plus grande vitesse pour m’amuser un peu et le faire fléchir. Il ne dit rien parce que ce n’est pas des moments où on veut parler, j’imagine. Mais je sais qu’il apprécie beaucoup. Il doit trouver que je suis douée. S’il savait que c’est la première fois… Dans mon bassin, je sens une chaleur douce qui monte, comme un appel de mon corps. C’est du désir, je connais. C’est une sensation agréable.

Je sens l’humidité qui envahit mon sexe encore vierge. Ce désir augmente encore davantage quand il passe parfois sa main sur mes seins. C’est difficile depuis son angle, mais il caresse parfois mon dos courbé et contourne mon buste pour toucher ma poitrine. C’est une découverte pour moi. Je ne savais pas que le plaisir pouvait venir de là aussi. Je crois que j’aimerais qu’il me touche encore, qu’il lèche mes seins. Je retire son sexe de ma bouche et je me redresse. Il attrape mon visage et m’embrasse de toute sa fougue.

Je dirige sa tête vers le bas et il ouvre mon chemisier avant d’y engouffrer son visage. Sa langue s’étale sur mes seins et la chaleur m’envahit. C’est une sensation d’une douceur infinie. Il mordille le bout de mes tétons, le plaisir se répand dans ma poitrine. Il alterne entre mes deux seins qu’il serre et lèche avec un désir ardent.

Puis, sans prévenir, il quitte ma poitrine qui pointe sous mon chemisier ouvert et descend vers mon ventre, mon nombril, toujours plus bas. Je suis tétanisée. Par la peur et le plaisir. Personne n’a jamais vu mon sexe, je ne suis pas certaine d’avoir envie qu’il s’en approche. Il soulève ma jupe, je le laisse faire. Il descend doucement ma culotte jusqu’au-dessus des genoux, je le laisse faire. Il embrasse les poils bouclés et sort sa langue qui se faufile entre mes lèvres. D’instinct, j’écarte légèrement les cuisses. Il en profite et fourre sa tête entre mes jambes en même temps que sa langue s’enfonce au bord de mon vagin. Elle tournoie comme la mienne plus tôt. Les rôles sont inversés.

Il se repait de l’humidité que mon plaisir à répandue et lèche abondamment, avec envie et délice. Sa langue s’attarde à l’entrée, sur un point qui m’électrise particulièrement. Ma respiration se saccade, des bouffées de chaleur envahissent mon corps par vague, je bredouille des mots inaudibles y compris pour moi-même. Mes jambes ne me tiennent plus qu’à peine, je me retiens au mur pendant qu’il est à genoux sous moi. Il y a comme un cri aigu qui vient de l’intérieur qui se soulève entre mes cuisses. Le monde virevolte autour de moi. Je jouis. J’en suis certaine, je jouis. Et c’est la première fois.

Le plaisir continue de monter tout en changeant de visage. Il est plus profond, plus sourd, toujours aussi délicieux. En plus de la langue, il ajouté un doigt qui monte et descend dans les premiers centimètres de mon sexe. Il me pénètre de son index sans savoir que c’est la première fois que mon sexe accueille un invité extérieur. Même mes propres doigts n’y sont jamais entrés.

Il se redresse et m’embrasse. Je sens que de sa main il guide son sexe pour pénétrer le mien. J’attrape son membre fort et doux. Tout en mêlant ma langue à la sienne, je secoue d’avant en arrière son pénis enragé de désir. Il ne faut pas longtemps avant qu’il ne se contracte. Je retire mon visage du sien pour observer cet étrange spectacle : tandis que des jets d’un liquide blanc viennent s’écraser contre le mur, il a les yeux qui se révulsent et il pousse des gémissements incroyables.

Je n’attends pas qu’il se remette de ses émotions pour sortir des toilettes exiguës. Je l’abandonne à son repos tandis que je traverse le bar animé pleinement satisfaite de cette expérience absolument délicieuse. Je hèle un taxi et me rhabille sur la banquette arrière. Une trentaine de minutes plus tard, je paye le chauffeur et entre dans le magnifique bâtiment en vieille pierre. La mère supérieure m’attend dans son bureau avec son sourire bienveillant.

— C’est bon, Révérende Mère. J’ai réglé cette dernière affaire. Je suis prête à me consacrer pleinement à Dieu.

— Bienvenue dans les ordres, ma fille.

Fin