Livraison à Domicile

Le traditionnel afterwork du vendredi soir avec mes collègues venait de se terminer. J’avais passé des heures debout avec mes nouvelles chaussures à talons qui me cisaillaient les pieds. Tout ce dont j’avais envie c’était de rentrer à la maison, de m’octroyer un dernier verre pour la route, de grignoter un petit truc et d’enfiler l’un des t-shirts que mon ex avait laissés derrière lui lorsqu’il m’avait quittée 3 mois plus tôt pour l’un de ses assistants du laboratoire.

Quel bâtard.

J’ai ouvert la porte de mon appartement, allumé la lampe du salon et je me suis dirigée vers la chambre en laissant derrière moi une traînée de vêtements : robe, soutien-gorge et collants. J’enlevai aussi mes chaussures et enfonçai mes pieds avec délice dans le tapis moelleux.

Est-ce que j’ai dit qu’il m’avait quitté pour un garçon ?

J’ai toujours du mal à me remettre du choc qu’a été cette découverte et j’évite au maximum d’y penser. Une chose était certaine : Greg ne reviendrait pas.

De façon tout à fait ironique, on pouvait difficilement faire physiquement plus viril que Greg. Mais après des recherches sur Google, j’ai constaté que j’étais pleine d’a priori sur les gays et que nombreux d’entre eux étaient tout à fait conformes aux canons de la virilité de notre société. Après deux mois de folle passion, nous nous étions mariés 6 mois auparavant. Et je n’avais jamais rien soupçonné.

Ce soir-là, il était rentré tard et un peu éméché. Cela lui avait pris du temps mais il avait fini par lâcher la bombe :

– Stella… Il n’y a aucune bonne manière de te le dire. D’une certaine façon, je suis aussi confus que tu vas sûrement l’être… Enfin voilà, je suis gay. Je le savais bien sûr, mais je pensais qu’il ne s’agissait que d’une passade. C’est pourquoi je n’en avais jamais parlé.

– Comment ? Toi, gay ? C’est impossible.

Il se tenait debout dans notre salon. Tout rouge et mal à l’aise.

– Stella, aussi fort que soit mon amour pour toi en tant que personne, il y a quelqu’un d’autre dans ma vie. Et je suis certain qu’il est LA bonne personne pour moi. Ce n’est pas ce que j’avais planifié pour nous, mais c’est ainsi…

– Qui est-ce ? Est-ce que je le connais ? éructai-je, la bouche sèche. On vient tout juste de se marier. Et tu me fais ça !

J’avais eu l’impression que l’ancre de ma future vie s’était détachée et que je flottais à présent sur un océan de désespoir, d’anxiété et de détresse. Est-ce que je n’étais pas assez bien pour lui ? J’avais à présent compris que tout cela n’avait absolument rien à voir avec moi… Même si ne pouvais m’empêcher de me poser des questions.

Avant que mon éphèbe de mari ne parte avec Dennis (le si beau Dennis que je n’avais pourtant pas une seconde envisagé comme un concurrent), le vendredi soir était traditionnellement un soir de sexe.

Aujourd’hui, j’étais seule et affamée. Depuis le départ de Greg, le frigo était souvent vide.

J’attrapai mon téléphone pour composer le numéro du restaurant grec du coin et je commandai plus de chose que j’étais capable d’avaler toute seule. J’étais encore dans une phase d’ajustement de ce que « vivre seule » représentait vraiment.

Comme convenu, 15 minutes plus tard, un livreur sonna à la porte. J’enfilai à la hâte un vieux t-shirt de Greg et un sarong afin de masquer le fait que je ne portais pas de sous-vêtements et me dirigeai vers la porte pour récupérer mon souvlaki, mes dips et du pain chaud.

J’ai ouvert la porte et me suis arrêtée net devant le livreur.

Il était grand, baraqué et jeune – probablement un étudiant qui arrondissait ses fins de mois avec ce job de livreur. Quand je dis « jeune », je veux dire vraiment jeune : environ 1 8 ou 19 ans. J’ai 34 ans donc de son point de vue j’appartenais probablement à la même catégorie de femmes mûres que sa mère.

Il sourit.

– Bonsoir Madame. Voici votre commande.

Il ne bougeait pas. Nous nous dévorions des yeux.

On aurait pu faire démarrer une voiture avec l’incroyable tension sexuelle qui se dégageait entre nous. Je voyais bien qu’il détaillait mon corps de ses yeux bleus magnifiques, abrités sous d’épais sourcils, évaluant les possibilités de donner un tournant plus festif que prévu à sa soirée.

J’ai senti mon utérus se contracter. Ses cheveux châtain clair avec quelques reflets dorés étaient ondulés et lui tombaient sur les épaules. Il était un jeune homme en pleine construction mais qui respirait déjà la testostérone. Il était également très poli. Il attendait que je prenne une décision concernant la suite des événements. J’aurais pu prononcer un simple « merci », prendre mon paquet et refermer la porte.

Mais je ne l’ai pas fait.

A la place, j’ai attrapé sa chemise et l’ait tiré vers l’intérieur.

– Madame, vous êtes sûre de ce que vous êtes en train de faire ?

J’envoyais la prudence valser aux calendes grecques. Après tout, le vendredi soir c’était la nuit du sexe non ?

– Entre.

Je soulevai sa chemise et lui dit :

– Je n’en savais rien jusque-là, mais je n’ai à présent plus de doutes.

Un sourire apparut sur ses lèvres merveilleusement dessinées. Des fossettes creusaient ses joues, ce qui le rendait encore plus charmant.

Et que dire de son pénis ! Je pouvais voir à travers son pantalon qu’il était gros, vraiment gros, long et déjà dur. Des proportions tout à fait inattendues pour un si jeune homme. Je ne pouvais douter de son désir ni de son potentiel. Il s’était dressé pour moi. Cela avait dû être une réponse automatique au désir qu’il avait lu dans les yeux.

Je m’enfonçai dans le grand canapé en cuir de notre salon ; celui-là même où j’avais fait l’amour à Greg quand il était encore MON Greg et non pas celui de Dennis.

– Comment tu t’appelles ?

– Matt. Et vous ?

Est-ce que c’était de la folie de lui dire ? En même temps il connaissait déjà mon adresse.

– Stella.

– Joli prénom pour une très belle femme.

– Tu veux boire un verre ?

– Non merci Madame, je travaille. Je ne peux pas boire d’alcool.

– Est-ce que coucher avec ses clients est autorisé ?

– Ça depend.

– De quoi ?

Un sourire illumina son visage. Je me dis qu’en vieillissant, ce garçon serait un véritable bourreau des cœurs. Pour l’instant, il était un jeune homme sur le point de devenir un homme.

J’étais trempée entre les jambes, mon clitoris déjà dur. Je dénouai mon sarong pour qu’il comprenne que j’étais prête. Il s’assit sur le canapé à côté de moi, ses yeux glissaient sur mes jambes (plutôt pas mal d’ailleurs ces jambes pour une femme de mon âge si je peux me permettre ! Longues, musclées et bronzées) puis remontaient vers les boucles douces de ma chatte. Il plissa les yeux. Je devinais qu’il n’était plus vierge. Une jeune fille avait déjà probablement écarté les jambes devant sa beauté avant ce soir.

Il avait capté mon odeur, mon désir et le sien.

– Il faut que je me dépêche…

– Ça me va.

Il passa ses mains sous mon t-shirt à la recherche de mes seins. Mes tétons, plus gros que la moyenne, attiraient toute son attention. Il retira mon t-shirt. J’étais nue à présent. Je soulevai mes seins pour les offrir à ses lèvres avides. Il s’attela à la tâche avec ferveur les léchant, les suçant, faisant rouler sa langue sur mes tétons frémissants. Mon corps répondait à ses coups de langue et je me sentais fondre.

– C’est incroyable !

– Matt, je veux te voir aussi. Enlève ton jean.

Il ne portait rien en dessous et son sexe, enfin au moins 15 cm de son sexe, était dressé, prêt à passer à l’action, un peu de précum glissait sur sa tige rigide.

J’écartai sa chemise pour poser mes mains sur sa peau douce et imberbe, ses côtes étaient saillantes et ses abdos bien dessinés. Ses testicules étaient bien serrées sous son sexe magnifique.

– Madame, vous êtes sûre que je peux entrer en vous ? Je ne veux pas vous faire mal…

Je m’étais placée à califourchon sur lui.

– Aucune idée pour le moment mais nous verrons bien… Attends, je vais t’aider.

Je m’étais soulevée pour qu’il puisse voir entre mes petites lèvres enduites de cyprine, mon clitoris gonflé attendant des caresses. J’ai attrapé son long, très long sexe pour le placer dans le bon angle et fait glisser son prépuce sur ma vulve trempée. J’ai un vagin assez étroit en général. Introduire son sexe en moi allait être un vrai challenge. Mais un challenge qui valait le coup j’en étais certaine. D’autant que j’étais vraiment trempée et que je mourrais d’envie qu’il me pénètre.

Sa respiration était à présent saccadée, ses narines s’écartant à chaque inspiration. Je me suis soulevée encore un peu et très lentement, je me suis laissé glisser autour de son pénis. C’était aussi douloureux qu’excitant ; Nous avions très très envie l’un de l’autre.

Je me suis penchée pour l’embrasser, écartant mes lèvres et enfonçant ma langue dans sa bouche. Il a passé un bras autour de mon cou pour m’attirer un peu plus vers lui, enfonçant à son tour sa langue dans ma bouche, suçant ma langue. Il avait un goût de pomme, de cannelle… et de sexe.

Il commença à se soulever par à-coup. Ma chatte trempée rendait la pénétration facile. Je pris une de ses mains pour la placer sur mon clitoris, la frottant dessus sauvagement et me procurant un plaisir intense.

Il leva les sourcils avec un air interrogatif.

– C’est ce que tu veux ?

– Sois plus brutal, lui lâchai-je dans un souffle.

Mon corps entier était embrasé par notre étreinte. Il laissa tomber sa tête sur le canapé, ferma les yeux et continua de bouger en moi.

– Oui, oui, oui ! Ne t’arrête surtout pas.

Vint ensuite le moment où je ne pus plus retenir l’orgasme qui arrivait. Il était intense, profond et chaud. Il irradiait dans tout mon corps. Je hurlai de plaisir.

My whole body was burning for him. He dropped his head back on the sofa, shutting his eyes and moving with me.

Il s’était à présent redressé et accéléra la cadence de la pénétration. Il touchait le fond de mon vagin lorsqu’il jouit à son tour en gémissant.

Nous sommes restés collés l’un à l’autre pendant quelques instants, le temps que nos cœurs retrouvent un rythme normal. Je m’écartai ensuite doucement de lui.

– C’était incroyable Madame. Meilleure partie de sexe de ma vie !

C’était vraiment un enfant !

Il se leva et enfila son jean, ne sachant pas trop que faire ou que dire. J’enroulai mon sarong autour de moi et l’embrassai sur la bouche en le raccompagnant vers la porte.

Je venais de trouver le remède miracle pour oublier Greg.

– Matt, vendredi prochain, je recommanderai un souvlaki. Est-ce que tu pourras te charger de la livraison ?

Il me sourit à pleines dents.

– Comptez sur moi Madame !

 

**Cette nouvelle a été traduite de l’anglais d’après un texte écrit par Frances Alba. Vous pouvez découvrir le texte en version originale ici.