Merci de baisser la musique – Fiction érotique – Suite et fin

J’étais toujours paralysé mais un coup frappé à la porte me sortit de mon embarras. On entendait les bruits d’une conversation derrière la porte. Je me demandai combien de personnes allaient encore passer la porte de cet appartement.

Catalina détacha ses yeux de mon entrejambe et cria : « On reprend ! » en tapant dans ses mains.

Je retirai sa culotte de ma tête et la ranger dans la poche avant de mon pantalon. Je remarquai qu’Ana avait disparu de mon champ de vision.

« Bonjour ! Entrez, entrez » dit Catalina. Elle fit entrer 4 couples. Je scannai la pièce pour compter combien nous étions. 8 nouvelles personnes : 4 femmes, 4 hommes. Mark et Ricardo, Ana et Catalina. Je vis Ana revenir avec son marcel à nouveau à poste. La ceinture de Ricardo était reboutonnée.

La pièce était en ébullition avec les 12 personnes et moi, rassemblées dans ce petit appartement. Nous étions dans la plus grande pièce et nos épaules se touchaient de plus en plus. Je supposais que la pratique du flamenco de Catalina et Ricardo était terminée. Ils ne pourraient jamais danser ici avec tous ces gens.

« Tout le monde est prêt ? » cria Ricardo par-dessus le boucan. « C’est l’heure. »

Quelques-unes des filles tapèrent dans leurs mains et gloussèrent d’excitation. La foule se déplaça vers le mur, plusieurs prirent place sur le canapé et même sur son dossier. Les ressorts avaient déjà grincé et semblaient se débattre avec ce poids supplémentaire.

Catalana se tenait debout devant nous. « Bienvenue, merci d’être venus à vous. Ce soir, on va s’amuser. Nous avons un invité. C’est mon… mon… vecino ? » dit-elle en regardant Ricardo pour qu’il l’aide à trouver le bon mot.

« Notre voisin du dessus. »

« Ah oui, voisin. Il nous rejoint. Vous allez bien l’aimer. » Elle me souriait, radieuse.

« Lève toi. Dis bonjour. »

Je fis un petit signe de la main accompagné d’un sourire crispé. J’étais totalement perplexe. J’avais déjà été témoin de beaucoup de choses. Est-ce que ce n’était pas bientôt fini ?

« Il est venu ici parce que la musique était trop forte. Il n’aime pas ça, mais moi et Ricardo lo capturó ! »

Elle marchait vers moi feignant de m’attaquer avec ses griffes. « Ce soir, on lui montre ce qu’on fait et il est nuestro prisionero de guerra. »

Ricardo traduisit : « Il est notre prisonnier de guerre ». Il sourit et poursuivit : « Nous avons perdu le studio. Nous étions trop turbulents pour eux. Donc, merci d’avoir fait tout ce chemin jusqu’ici. » Le groupe applaudit à tout rompre, se donnait des high-five et se tapotait les cuisses. « Ceci pourrait être notre nouveau lieu de jeu, à moins que nous ne trouvions autre chose. Pour l’instant, nous nous retrouvons ici. Mais… » – dit-il en levant le doigt, en guise d’avertissement – « nous devons d’abord persuader Shawn. »

Le groupe se tourna vers moi. Quelques-uns firent danser leurs sourcils avec l’air de dire : « On peut le faire », ce que prononça Ana tout haut avant que les autres n’acquiescent.

Catalina reprit la direction des opérations :

« Qui s’y colle en premier ? »

« Nous » répondit une femme d’âge moyen en agitant sa main au-dessus de sa tête. « On s’est beaucoup entraîné. »

Elle attrapa l’homme avec lequel elle était arrivée et le tira du canapé. « Vous allez tous aimer ce que vous allez voir. »

Catalina prit place au centre du canapé, à côté d’Ana, et elle s’appuya contre Ricardo qui était assis sur le dossier du canapé derrière elle.

Le groupe observait le couple qui dansait, collé. Ce n’était pas du flamenco. Ce n’était pas une danse que je pouvais reconnaître. Quand ils eurent terminé, ils nous saluèrent et furent applaudis. Catalina, Ricardo, et les autres leur adressèrent de gentilles critiques. Puis, Catalina se leva pour faire une démonstration de certains mouvements, et tout ce à quoi je pouvais penser, c’était à sa culotte. Elle n’en portait pas et la plupart des danseurs l’ignorait.

La danse en couple a continué. J’étais là depuis 3h, depuis le moment où j’étais descendu pour simplement leur demander de baisser la musique. Pendant ce temps, j’avais pu remarquer que lorsque Catalina s’asseyait sur le canapé pour observer les danseurs, sa main se posait souvent sur la cuisse d’Ana et la parcourait avec nonchalance pendant son observation.

Le dernier couple – dans la vingtaine – elle avec de gros seins qu’elle bougeait de manière fort attirante – termina sa danse, salua et reçut ses critiques. Ensuite, Catalina se mit debout.

“Bon. Je vois que tout le monde a travaillé et je constate des améliorations dans vos façons de danser et de faire l’amour. »

« Faire l’amour ? » pensais-je. Quelle drôle de façon de présenter les choses.

« A présent passons à la cuisine, nous allons boire un verre ! » dit-elle en levant la main comme pour porter un toast.

Le canapé se vida. Il grinça bruyamment, peut-être à cause de l’excitation du groupe de danseurs amateurs heureux de vivre. Des bouteilles de vin s’ouvraient. Des capsules de bières s’entrechoquaient sur les comptoirs. Les verres et les bouteilles trinquaient avant d’être sirotés.

Ana m’apporta une bouteille de bière et leva son verre.

« Santé. » Elle rayonnait d’excitation. « C’est un bon endroit trouvé « accidentellement » non ? La musique te dérangeait tant que ça ? »

« C’était très fort. J’aurais pu danser dessus, si j’étais du genre à danser. » J’avalais une gorgée. « Je n’avais aucune idée de ce qui se passait ici ou de qui étaient mes voisins. »

« Aucune idée, hein. C’est ça la partie « accidentelle » ? » Elle sourit. « Vous avez dû être surpris lorsque vous êtes descendu. »

« C’est le moins que l’on puisse dire. J’entendais la musique à travers le plancher. Et maintenant, eh bien, j’ai vu tellement, tellement de choses. Vous quatre en train de danser et puis ce… ce quoi, ce cours de danse ? »

« Nous dansons tous, oui. Et plus encore. » Le bord de ses lèvres retroussa. « Vous verrez. »

« J’ai déjà vu bien plus que ce à quoi je m’attendais. J’ai vu le vous-savez-quoi de Catalina et elle a voulu voir mon… »

Ana avait du mal à se retenir de rire.

« Et toi » lui dis-je en la pointant du doigt. « Tu avais retiré ton débardeur. »

Alors, elle éclata de rire, incapable de se retenir. Son corps se balançait d’avant en arrière sous le coup de ses éclats de rire. Je restai là, maladroit, une bière à la main.

Elle reprit lentement son souffle. « Et encore, ce n’était rien. »

Encore en train de récupérer, elle se tapota la poitrine et essuya une larme du coin de l’œil.

« Je veux être avec toi en premier. Mais je vais peut-être devoir me battre contre Catalina. » Ses yeux glissèrent sur le côté. « Elle t’a déjà mis le grappin dessus. Tu es à elle. »

« Moi ? » C’est à présent à mon tour de rire. « Je ne sais pas danser. Je ne veux pas danser. Je voulais juste regarder du baseball et me détendre. »

« Si tu peux, tu peux danser. Viens avec moi. »

« Où ça ? »

Elle prit ma main et m’entraînait loin du groupe vers un coin plus tranquille.

« Ana », lui dit Catalina en chantant son prénom. « Je suis la première avec lui. Tu as eu le nouveau la dernière fois. »

Ana lâcha ma main immédiatement et soupira le prénom de Catalina.

Ana me murmura à l’oreille avec son souffle chaud. « Une autre fois, ce soir ou plus tard. »

« Qu’est-ce que tu as eu la dernière fois ? » lui demandai-je. J’étais encore plus confus.

« Toi et moi, on se voit plus tard », me dit-elle avant de s’éloigner en avalant les dernières gouttes de son verre de vin.

« A nous deux maintenant. Mon voisin, M. Shawn », me dit Catalina en me prenant la main. Les siennes étaient froides à cause de la boisson qu’elle tenait. « Je veux te faire visiter les lieux. D’abord ma chambre. »

Avec tout ce que j’avais vu, j’avais essayé de comprendre quels étaient les liens entre toutes ces personnes, surtout qu’elle était sur le point de me conduire dans sa chambre. Pour moi, les chambres à coucher ne sont pas des pièces que l’on fait visiter. J’essaie d’éviter les chambres des autres car ce sont des espaces très personnels.

« Dans quelle chambre ? La tienne et celle de Ricardo ? »

« C’est la mienne, comme tu es à moi maintenant. »

« C’est ton petit ami, ton mari ? »

« J’aime tous ces hommes et ces femmes. Ce sont des amis proches comme j’espère que tu le seras aussi. »

Elle m’entraîna avec elle.

La chambre était équipée d’un énorme lit king-size. la tête de lit était extravagante avec un miroir. Un autre était également accroché au plafond. C’était trop extravagant pour un simple petit appartement. Pour être honnête, le seul autre meuble marquant de l’appartement était un vieux canapé grinçant.

Tout à coup, Catalina me confirma ce qu’elle avait prévu de faire.

« Voici notre véritable piste de danse », me dit-elle dit s’appuyant sur le lit et en tapotant l’épaisse couette. « Maintenant, voyons voir tes techniques de danse. » Elle fit glisser ses mains le long de ma poitrine jusqu’à mon pantalon. Son regard était devenu dominant et puissant. Elle n’était plus la petite femme mexicaine qui maîtrisait encore mal l’anglais. Mon regard suivit ses mains qui avaient trouvé ma queue durcie. En baissant les yeux, je pus plonger mon regard dans le décolleté entre ses jolis seins.

Elle défit le bouton de mon pantalon et en descendit lentement la fermeture éclair. Après cela, elle s’agenouilla. La femme brune leva les yeux vers moi pendant une seconde, comme si elle voulait obtenir ma permission de continuer.

Mon esprit me disait de lui dire d’arrêter. Il m’envoyait des messages d’avertissement. Et si Ricardo le découvrait ? Qu’est-ce qu’il dirait ? Que me ferait-il ? Je ne voulais pas vivre dans le même immeuble qu’un homme qui serait assez furieux pour me traquer. Mais ma bouche ne se refusait à dire à Catalina d’arrêter.

Ne recevant aucune objection, elle se concentra sur la bite qu’elle avait tant voulu voir.

Comme mon esprit l’en empêchait, elle déposa un peu de salive collante sur mon gland en pleine érection et l’étala avec sa langue. Sans un regard, elle embrassa doucement mon prépuce. Puis, sa bouche s’ouvrit avec une lenteur douloureuse. J’attendais avec impatience qu’elle m’entoure la queue avec sa bouche.

Ses lèvres m’enveloppèrent, et je sentis sa langue remonter le long du dessous de ma queue. C’était un frottement doux. Avant que mon esprit ne comprenne la situation, elle était déjà en train d’enfoncer mon sexe profondément dans sa gorge et de se tortiller sauvagement. Quand j’ouvris les yeux, je remarquai ses seins, comme des poires accrochées à un arbre.

Mon esprit repris le dessus sur ma bouche. « Catalina, s’il te plaît, ne fais pas ça. Je ne peux pas… »

Elle s’arrêta brusquement, retirant sa bouche de ma queue. Elle leva les yeux vers moi, ses lèvres pulpeuses et le menton luisant de bave. « Tu n’aimes pas mon travail ? »

« Ce n’est pas ça, c’est Ricardo. Et s’il… »

“Ne t’en fais pas à propos de Ricardo. » Elle roulait naturellement les r.

En parlant de r roulés, je sentis une nouvelle présence dans la pièce. Je tournai la tête et le découvrit là, qui se tenait sur le pas de la porte, les bras croisés sur la poitrine.

« Ne pense plus à Ricardo, il n’y a aucun moyen qu’il soit au courant. » Il avait presque grogné ces mots de façon exagérée. Puis l’homme mince entra dans la chambre.

Catalina se leva rapidement, juste en face de moi. Je restai contre le lit, sous le choc.

« Ricardo, je ne savais pas, je suis juste… Je suis venu te demander de baisser la musique, pas tout ça. Tu me crois, hein ? » Ma langue s’embrouillait dans ma bouche et me semblait laisser autant de bave sur mon menton que Catalina en avait sur le sien.

Ricardo se mit derrière Catalina et releva sa jupe pour qu’elle remonte sur sa tête. Son cul était nu.

« Tu aimes quand elle suce, n’est-ce-pas ? » Il me regardait fixement droit dans les yeux. « Elle le fait bien. Mais elle peut faire mieux, pas vrai, Catalina ? » Il lui donna une grande claque sur les fesses. La chair se mit à onduler…

Je ne répondis pas. Je craignais toujours qu’une violente retombée n’éclate.

« Je fais mieux », me dit-elle. « Mieux avec deux. »

Je déglutis. Ricardo avait sorti sa bite et la frottait de haut en bas sur le cul de Catalina. Il trouva son bouton de rose et enfonça son sexe dedans. Elle grimaça légèrement, mais se détendit vite avant d’expirer de plaisir. Quand il commença à se balancer d’avant en arrière, elle s’occupa à nouveau de ma queue. En effet, elle y mettait plus d’ardeur que précédemment. Elle suçait beaucoup mieux avec un homme qui lui baisait le cul. Elle suçait ma bite et frottait sa langue sur mon gland et tout autour.

En un rien de temps, je sentis une profonde poussée de plaisir bouillir et monter en moi. Je faisais de mon mieux pour la contenir et pour calmer mon corps. Mais elle était trop douée.

« Catalina, je vais… » Je grimaçais de plaisir. Mes cuisses se sont resserrées. Mes fesses se crispèrent. J’attrapai la couverture du lit, la tirant à moi.

« Baise son visage et jouis dans sa bouche. Elle aime ça comme ça », ordonna Ricardo, ralentissant la cadence de sa pénétration.

Alors, j’attrapai ses cheveux noirs et les tirai d’avant en arrière, enfonçant mon sexe profondément dans sa bouche. J’entendis un gargouillement tout au fond de sa gorge. Ses yeux se retournèrent de plaisir alors qu’elle sentit la pression de deux hommes. Soudain, j’explosai dans sa bouche. Elle avala tout, sa langue aspirant les restes sur les commissures de ses lèvres. Puis elle lécha la dernière goutte de sperme encore présente sur mon gland.

Je m’effondrai sur le lit, et Ricardo repris son rythme de pénétration rapide et baisait Catalina à fond. Les joues de cette dernière avaient adopté une teinte rosée sous le coup de la chaleur, et son front perlait de sueur. Le visage et le cou de Richard étaient tendus alors qu’il la baisait impitoyablement par derrière. Catalina prit appui contre le lit, ses mains autour de moi agrippèrent le drap. Je vis ses seins s’agiter et se balancer sauvagement. Ses cheveux avaient recouvert son visage, certains collés à ses joues surchauffées. Soudain, elle cria quand ils jouirent tous les deux.

Ils sortirent de leur état de fureur érotique. Ricardo reprit son souffle et me regarda. « Elle fait toujours mieux lorsqu’il y a deux bites. Tu n’es d’accord ? »

Ses yeux cherchaient toujours mon approbation. Je lui souris. « Oui, elle est meilleure quand il y a deux queues. »

Après avoir retrouvé mes esprits, je décidai de rentrer chez moi. J’avais besoin de me reposer, de retrouver mon calme, de déterminer si tout ce que je venais de vivre était vrai. Mais en sortant de la chambre, je fus à nouveau surpris par ce qui s’offrait à ma vue.

Ana était assise sur le sol, appuyée contre le canapé. Ses bras étaient écartés. Son débardeur blanc était remonté. Deux hommes, une de chaque côté et suçaient et léchaient ses énormes seins. J’eus du mal à respirer quand je l’entendis relâcher un gémissement lent et profond.

« Maman est là, prête à vous nourrir », dit-elle rêveusement, en passant ses doigts dans leurs cheveux.

Elle, Catalina, Ricardo, toute la foule, c’était trop. Tout ça, c’était trop pour moi qui voulais simplement que mes voisins baissent la musique.

 

 

* Cette nouvelle érotique a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire en version originale, c’est par ici !

** La première partie en français peut-être lue ici !