Vacances romaines en Espagne – Fiction érotique – Partie 2

TW : le démarrage de la scène de sexe avec le 2e personnage masculin peut mettre mal à l’aise (douleur physique).

Christy l’écoutait lui parler dans sa langue maternelle, inintelligible pour elle mais néanmoins charmante. Il jeta la serviette sur le côté. Elle répondit en souriant à son regard profond et sombre.

Elle posa ses lèvres sur le dessous de son sexe. En entendant le gémissement de plaisir, elle a décidé qu’un autre baiser ou deux ne seraient pas de trop. Elle continua à poser ses lèvres sur toute sa longueur, jusqu’à la base. Sa texture passa de la raideur à des couilles pendantes. Les poils noirs lui chatouillèrent le nez. Elle éternua.

« Salud », lui di-il. Il lui prit le menton et l’embrassa.

Il la poussa en arrière, toute allongée sur le matelas. Il se pencha sur elle et l’embrassa à nouveau. D’abord, un léger baiser. Puis, un baiser au coin des lèvres. Christy l’attrapa pour un plus long baiser. Le couple continuant à s’embrasser, s’explorant et s’excitant mutuellement.

Soudain, Christy marqua une pause. Elle avait entendu une porte se fermer. Salazar prit son menton pour attirer son attention sur lui. Elle céda et l’embrassa plus fort. Elle le fit rouler pour se mettre sur lui. Elle marqua une nouvelle pause.

« Brutus, » dit-elle entre deux respirations profondes.

Le grand homme garda le silence. Il s’assit sur la causeuse dans le salon mais restait à portée de vue. Salazar attira à nouveau l’attention de Christy. Il la fit rouler sur le dos et la couvrit de baisers.

Alors que ses mains s’accrochaient au corps de Salazar, Christy ne pouvait détacher sa pensée du fait qu’un autre homme – Brutus – les regardait. Salazar porta ses lèvres à la base de son cou. Pendant un bref instant, elle jeta un coup d’œil à travers la porte de la chambre. Brutus était là, à l’affût. Un large sourire illuminait son visage.

Une pensée étrange lui traversa son esprit. Elle la fit frissonner. La mère de Christy lui était apparue à l’esprit. Elle portait son vieux tablier et était dans sa cuisine. Elle faisait la vaisselle pendant que les pommes de terre bouillaient sur le fourneau derrière elle. Elle disait à Christy : « Un homme, une femme. » Mais à présent, c’est Barcelone disait à Christy : « Deux hommes, une femme, juste une fois. Ça n’arrivera plus jamais »

Christy ne voulait pas devenir une vieille femme aigrie à cause d’une vie entière remplie d’opportunités manquées. Elle n’était pas d’accord avec son envie ni avec sa mère. Installé sous Salazar, elle profitait de l’incroyable attention qu’il portait à son corps.

Pourtant, son attirance pour Brutus était inébranlable. Et il était juste là. Elle tourna la tête vers lui, alors que l’homme mince au-dessus d’elle embrassait son cou et sa clavicule. Puis son soupir soudain fit sursauter Salazar. Il releva la tête.

Le regard de Christy attira celui de Salazar vers Brutus. Elle ne pouvait pas détourner ses yeux de la bite que le géant tenait dans sa main. Sa main monta jusqu’à son gland, le recouvrit puis la fit réapparaître. Un sexe massif. Une tige. Une épée. Une lance. Il correspondait à la taille et physique de Brutus. Elle surpassait celle de Salazar. Elle pensa tout d’un coup au fait de donner et d’obtenir, à celui de vouloir et d’avoir.

Le cœur de Christy battait la chamade et un désir grandissait dans son ventre. Salazar pouvait bien chanter et l’envelopper de sa passion. Mais elle était attirée par Brutus. Il était bourru. Il était poilu.

Christy se redressa, écartant Salazar.

« Brutus », dit-elle. Sa voix était douce et semblait étrangement envoûtante.

L’homme a arrêté ses caresses lentes.

« Brutus, » dit-elle à nouveau, « viens ici. »

Quand il s’approcha, elle passa sa main sur son avant-bras, ses doigts se faufilant entre ses poils. Elle posa sa joue contre son bras. Puis son autre main se dirigea directement vers son sexe nu et dressé.

Avec son toucher délicat, elle le fixait dans ses yeux noirs pour s’assurer qu’il était satisfait. « Tu aimes ça ? »

Elle a su qu’il appréciait le travail de sa main lorsqu’elle vit ses yeux se fermer alors qu’elle accélérait ses mouvements

« Allonge-toi. » Elle tapota le lit lui indiquant une place juste à côté d’elle.

Lorsqu’il s’assit sur le matelas, elle manqua tomber sur ses genoux car le matelas s’était affaissé vers l’intérieur à cause de la taille et du poids du grand homme. Elle guida sa bouche vers ses seins, les lui donnant en offrande. « Ils sont à toi, Brutus. Tout à toi. »

Et il se régala. Elle sentit des coups de langue puis des petites morsures morsures sur son autre sein. Salazar s’était remis à l’action.

Christy avait pour elle deux hommes qui profitaient de son corps en même temps. Ils l’appréciaient manifestement énormément. Ce n’étaient plus des gentlemen. Ils s’étaient lentement transformés en animaux qui se repaissaient sur leur proie consentante.

Elle pouvait sentir leurs différentes mains se déplacer sur elle. Celles de Brutus étaient calleuses et charnues. Celles de Salazar étaient fines et rapides. La main de Brutus déplaça sa jambe, s’emparant de sa petite cuisse. Christy apprécie la rugosité du papier de verre des bras de Brutus contre la peau douce de sa cuisse.

Pendant ce temps, les doigts de Salazar s’insinuaient dans ses parties les plus intimes. Le long de sa taille, sur ses hanches, juste au-dessous de son nombril, dans sa toison d’or. Elle sursauta lorsque ses doigts croisèrent la route de son clitoris. Le contact fut sans doute aussi léger que le frôlement d’un fantôme, mais il ébranla tout son corps, lui faisant tordre les orteils. L’éblouissement fut si agréable que sa bouche en roucoula. Salazar la massa  à nouveau lui procurant des sensations luxueuses.

Malgré ses yeux fermés, elle vit une ombre noire apparaître au-dessus d’elle, comme si elle bloquait le soleil de midi. Elle sentit un contact différent sur sa chatte. Pas comme un fantôme cette fois, pas comme les doigts de Salazar. Elle ouvrit les yeux pour voir Brutus, le géant, effleurer sa chatte étroite du bout de sa bite. Elle sourit sachant qu’il était prêt à entrer.

« Viens à l’intérieur », lui dit-elle. « Mais entre doucement. Ne me fais pas mal. » Elle n’avait couché qu’avec un seul autre garçon. C’était un garçon du lycée, petit comparé à Brutus, même comparé à Salazar.

À peine avait-elle prononcé sa demande qu’elle se mit à grimacer, le cou tendu, la bouche tordue, les yeux exorbités. Elle essaya d’implorer la pitié, empêchant avec sa main Brutus de s’approcher, ou du moins de charger en elle. Il continua à s’avancer, poussant sa bite plus loin, plus profondément. Christy se souleva et siffla de douleur. Elle était prête à le supplier d’arrêter, lorsque sa bite glissa légèrement en arrière. Cela suffit à atténuer sa douleur. Elle reprit son souffle, mais la douleur diffuse éclata de nouveau lorsque Brutus s’introduisit plus en avant.

La main de Salazar avait attrapé son visage et l’avait penché vers lui. Soudain, entre ses yeux, elle aperçut le bout de la bite de Salazar. Il se déplaça vers l’avant.

En un instant, Christy pris conscience que deux hommes étaient en elle. Un était dans sa bouche, et l’autre se balançait lentement et plus rapidement dans sa chatte humide et dégoulinante.

Un plan à trois – moi et deux garçons ? pensa-t-elle soudain, l’inquiétude l’envahissant. Mais qu’est-ce que je suis en train de faire ? Je ne peux pas faire ça. Mais Barcelone continua à exercer son pouvoir.

Elle allait arrêter les deux hommes lorsque Brutus entra en elle. Elle ne l’arrêta pas. C’était merveilleux, un déluge d’étincelles dans tout son corps, immergé dans un bain chaud et fumant. Toute à sa joie, elle se mit à sucer la bite de Salazar.

Salazar se retira et Brutus s’extirpa hors d’elle. Ils échangèrent de place places. Salazar s’allongea sur le lit, et Brutus resta immobile. Soudain, Christy s’était transformée en crème pâtissière entre les deux biscuits un peu durs d’un gâteau Elle était prise en sandwich entre les deux hommes, à quatre pattes sur le matelas. Elle appréciait le contact avec eux deux.

Ils s’occupèrent de la moindre parcelle de son corps. Sa bouche et ses lobes d’oreille. Sa poitrine et ses mamelons. Comme une piste suivie le long de son torse. À sa grande surprise, Brutus l’emprunta tout doucement. Elle aimait quand il embrassait la chair chaude de l’intérieur de ses cuisses. Il déposa des baisers sur ses genoux. Puis sur le dessus de ses pieds. Bien qu’elle laissa échapper un gloussement lorsque sa barbe effleura la plante de ses pieds, il se concentra sur ses pieds et lui les orteils. Alors qu’il s’occupait de ses pieds, Salazar enfouit son visage profondément dans sa chatte. Il la dévora, tirant sur ses lèvres, aspirant profondément à l’intérieur. Le meilleur dans tout ça, entendre son expiration lorsqu’il se relevait, puis son souffle profond lorsqu’il redescendait, comme un nageur olympique dans une course effrénée.

Son corps absorba toute l’affection reçue jusqu’à ce que des picotements et un flou persistant envahissent ses sens.

Les deux hommes se retirèrent. Elle pensait qu’ils l’avaient laissée se reposer. Leurs mains et leurs bouches n’étaient plus sur elle, et elle ne sentait plus leurs vingt doigts. Néanmoins, leur présence était au-dessus d’elle, deux tours gigantesques l’entourant, verticales et parallèles. Elle resta immobile sur le lit. Ses yeux étaient fermés et sa bouche souriait. Finalement, sa respiration se calma, et elle remarqua un bruit de succion. Le son la troubla, mais elle ne voulut pas bouger – ou y penser, d’ailleurs – car cela aurait pu interrompre son inertie. Mais le bruit de succion continuait de façon régulière. Il était agrémenté de grognements et d’un gémissement prolongé. Elle ouvrit finalement les yeux pour voir Salazar branler sa bite. Elle était lubrifiée, étincelante dans la lumière de la pièce. Son visage grimaçait et se tordait. Ses dents mordaient sa lèvre inférieure. Il laissa échapper un autre gémissement. Soudain, une éclaboussure chaude de sperme atterrit sur sa pommette et sur son front. Une deuxième salve, plus lourde, frappa son visage au-dessus de son œil. Elle l’essuya et la jeta sur le sol.

Brutus était toujours en train de caresser sa bite au-dessus d’elle. Elle observait son apparence changeante. Il était beau à la manière d’un homme du Dakota du Nord. Une brute, un homme sauvage, à la peau rugueuse et poilue. Pensant à la maison, elle le poussé.

« Viens, mon grand. » Elle posa une main sur sa cuisse. eNe te retiens pas. Décharge-toi. »

Les mains de Salazar écartèrent les cheveux de Christy de son visage. Il encouragea son ami en espagnol. La main de Brutus devint floue. Il y a eu un sanglot houleux, long, faible, primitif.

« Brutus, s’il te plaît. Sur mon visage. »

Christy leva son regard comme vers la lumière du soleil d’été. Et elle l’encouragea.

« Fais le pour moi. Je sais que tu en as envie. Depuis que tu m’as rencontrée, tu en as eu envie. » Elle libéra ses cheveux des mains de Salazar et passa la main dans ses cheveux, plaçant les mèches humides derrière chaque oreille.

Brutus émit un autre gémissement gargantuesque, suivi d’un grondement dans la gorge.

Christy fut frappée de plein fouet par une éclaboussure qui s’étendit de son œil à la racine de ses cheveux en passant par son sourcil. Brutus déchargea une autre éclaboussure qui atterrit sur sa joue et le coin de sa bouche.

Elle leva son seul œil valide pour voir un Brutus heureux, tenant toujours sa grosse bite à la main. Un corps soulagé.

Elle tamponna le sperme sur le bout de son doigt.

« Tu veux que je goûte ? » demanda-t-elle, taquine.

Elle n’y pensait pas vraiment. C’était seulement un peu de taquinerie au milieu de la folie. Quand elle vit son visage s’illuminer suite à ce commentaire, l’idée lui fit repenser au déroulé de cette soirée. Tout comme elle n’avait pas envisagé ce qui s’y était passé, elle n’avait pas envisagé de mettre ses deux doigts gluants dans sa bouche, tout en en douceur.

Il tendit ensuite sa main vers le sperme sur ses lèvres et le fit glisser dans sa bouche.

Pour Christy, ses doigts surdimensionnés avaient un goût de salé et la sensation d’une certaine rugosité. Elle suça ses doigts, avec la même application qu’il avait eu à s’occuper de ses orteils.

Plus tard, Christy retrouva Marsala dans leur appartement, endormi, dans un état d’ébriété évident. Un homme, en caleçon, gisait sur le sol à côté du canapé. Trois bouteilles de vin rouge vides étaient posées sur le comptoir de la cuisine.

Christy se tenait au-dessus de sa colocataire. « Je vois que tu as passé une bonne soirée toi aussi. »

Elle déposa une couverture légère sur Marsala. « Moi au moins, je n’aurai pas la gueule de bois. »

Des années plus tard, Christy n’avait toujours pas oublié Marsala, sa folle colocataire à Barcelone, ni Brutus, la bête de sexe de la chambre à coucher. Christy s’était toujours demandé ce qu’il était devenu. Elle avait bien pensé à interroger Marsala, mais, les années passant, l’idée lui semblait chaque fois plus bête et plus absurde. Peut-être que, comme cette audace inconsidérée devant Brutus, elle pourrait un jour lâcher la question à Marsala, lui demandant si elle connaissait un homme géant et rugueux, où il se trouvait, si elle le chercherait. Bien qu’en réalité, il était avec elle. Il l’accompagnait depuis toutes ces années. Elle ne l’avait jamais laissé partir.

 

* Cette nouvelle a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici.

 

 

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