L’ambiance dans la salle de Mlle Kennedy avait changé du tout au tout. Ce n’était plus le lieu d’apprentissage joyeux, mais un endroit rempli de baisers violents, sales et de désirs totalement débridés. Le souvenir de ce qui s’y était passé flottait dans les coins de la pièce, comme des toiles d’araignée, tandis que le reste était étouffé sous le tapis de lecture.
Mais quelque chose d’autre régnait dans la pièce. C’était comme sentir la truffe humide d’un chienne limier lui renifler ses chevilles. Natalia était toujours en chasse, traquant sa proie. Cette garce était décidée à la coincer et à la détruire.
« Bonjour, Mlle Kennedy. Vous allez mieux aujourd’hui ? »
Le dos de Jenna se crispa en entendant la jeune voix de Cindy.
La gamine était toujours la première arrivée et lisait le langage corporel de son enseignante mieux que personne. C’était une enfant née avec des instincts de femme ; elle n’avait pas eu besoin de les affûter.
« Bonjour, Cindy. »
« Vous avez l’esprit ailleurs ? » Cindy vint se placer à côté d’elle. Elle lui prit la main avec affection. « Qu’est-ce que vous regardez ? »
« Ce que je regarde ? »
« Oui, vous fixez le mur, pas la porte, en attendant qu’on rentre. »
« Ah, le mur. Oui, j’étais en train de, euh, penser à réorganiser la salle. Changer les meubles, tu vois. Ça donnerait un coup de frais. Je ne veux pas que ça devienne vieux et lassant. Tu fais ça parfois chez toi ? »
« J’aimerais bien. Mais mon lit est trop lourd pour que je le bouge toute seule. Par contre, je change mes ours en peluche de place autour de mon oreiller. »
« Alors tu comprends tout à fait ce qui me passe par la tête. »
Cindy se lança alors dans ses suggestions pour modifier l’agencement de la classe.
« Mlle Kennedy. » Jenna entendit la voix de Rachel Kaufen, la petite orthopédagogue. « Bonjour. Avez-vous pu trouver le livre que je vous avais demandé ? J’en ai vraiment besoin. »
Jenna regarda Cindy.
« Tu peux le chercher pour nous… c’était quel livre déjà, Mlle Kaufen ? »
« L’Oie Grise. »
« Oui, L’Oie Grise. »
Cindy lâcha la main de Jenna et se mit en quête de l’ouvrage.
« Je vais attendre ici. » Rachel s’appuya contre le cadre de la porte.
Jenna regagna son bureau, feignant d’avoir une tâche urgente à terminer.
Jenna savait que Rachel était au courant. Elle était entrée dans la classe alors que Jermaine était là. Elle avait forcément capté leur connexion, silencieuse mais assourdissante. Elle était sans doute évidente, car s’était éclipsée très rapidement. En partant, Rachel avait bredouillé une excuse pour justifier son départ.
Rachel s’approcha du bureau de Jenna. « Problème de clim ? »
« Comment ? » Cette simple question alarma Jenna.
« Oui, le concierge est venu deux fois hier. Il réparait votre chaise ou autre chose. »
« Oh, oui, je sais. Il a dit qu’il n’était pas passé par cette aile de l’école depuis un moment. Il anticipe les problèmes avant qu’ils n’arrivent. » Jenna coupa court.
« C’est une bonne chose. Il devrait venir dans ma classe. »
« Pourquoi ça ? »
« Pour l’entretenir. J’ai aussi besoin de ses services d’entretien. »
« Je… je ne comprends pas. Vous avez des soucis ? »
« Il pourrait réparer deux-trois trucs. Vous savez ce que c’est, un petit coup de main par-ci par-là. » Rachel se tut, puis elle regarda Jenna droit dans les yeux.
« Je suppose que vous pourriez lui en parler ? » Jenna termina sa phrase en question, l’air désemparé.
Jenna s’inquiétait, Rachel lui envoyait clairement des messages à double sens.
« Il est plutôt bel homme, non ? » demanda alors Rachel d’une voix douce.
« Quoi ? »
Rachel se pencha en avant, par-dessus le bureau, et murmura presque. « Canon. Sexy. »
« Mlle Kennedy, Mlle Kennedy ! Je l’ai trouvé ! » Cindy accourut vers les deux femmes, brandissant le livre au-dessus de sa tête.
« Oh, merci ! Tu es une aide fantastique », lança Mlle Kennedy d’un ton enjoué. La petite de maternelle venait de sauver Jenna d’une conversation d’adulte qui prenait une tournure embarrassante.
« Oui, c’est vrai », ajouta Mlle Kaufen. « Je te dois un petit cadeau. Je te l’apporterai tout à l’heure. »
D’autres élèves arrivèrent, et Rachel s’en alla.
Le reste de la journée se déroula sans trop d’histoires, du moins autant que faire se peut avec ce genre de commères et de fins limiers qui rôdaient.
À 11 h 07, le petit singe s’agita sur le bureau de Mlle Kennedy. Elle conduisit sa classe à la cantine pour le déjeuner. En entrant dans la vaste salle aux tables rondes, Jenna aperçut « l’enquêtrice ». Elle essaya de rester loin d’elle et de se concentrer sur ses jeunes élèves. Malgré tout, Natalia finit par se faufiler entre les tables.
« Alors, Mlle Kennedy, comment se passe votre journée ? » demanda l’enquêtrice.
« S’il vous plaît, partez. Vous avez été très impolie hier. » Jenna s’éloigna.
« Je voulais justement m’excuser. J’ai fait trop de sous-entendus. C’était grossier de ma part. » Natalia resta immobile.
Jenna s’arrêta, se demandant pourquoi l’enquêtrice se rendait si vite. Selon elle, Natalia lâchait prise trop rapidement, ce qui la rendait suspecte.
« Très bien », dit Mlle Kennedy sans émotion.
« On devrait tous être amis avec nos collègues. C’est normal », dit Natalia. « Si on encourage à nos élèves de le faire, on devrait y arriver nous aussi. »
« Je vous remercie pour vos excuses. » Jenna ne voulait pas en dire plus. Elle balaya du regard les nombreuses tables d’enfants en train de manger, espérant trouver quelqu’un qui avait besoin d’aide pour ouvrir un carton de lait ou deux enfants qui s’amuseraient un peu trop.
« Quand vous le verrez, dites-lui que j’ai des soucis dans ma classe ou que j’ai besoin d’une nouvelle chaise de bureau. Ça me ferait plaisir. » Étonnamment, Natalia se tourna ensuite vers deux enfants qui riaient bruyamment en agitant les bras.
« Quelle salope », murmura Jenna en partant. « Et Rachel… une vraie petite traînée. »
Vingt minutes plus tard, Mlle Kennedy raccompagnait ses élèves de maternelle en classe. La mâchoire de Jenna faillit se décrocher en apercevant Rachel qui discutait avec Jermaine dans un couloir. Elle ne pouvait pas entendre leur conversation, mais elle ne doutait pas qu’elle lui exposait des problèmes d’entretien dans sa classe, tout en pêchant quelques ragots.
« Continuez, Mlle Kennedy », cria un élève de loin, très loin de là où l’esprit de Jenna s’était envolé.
« Je ne veux pas rater la récré ! » cria un garçon à l’arrière de la file.
« Elle est bizarre depuis ce matin. »
Jenna reconnut la voix de Cindy.
« Excusez-moi, tout le monde. » Mlle Kennedy se remit à marcher d’un pas décidé.
Dix minutes plus tard, sa classe était vide et silencieuse. Jusqu’à ce qu’ à l’improviste, Rachel, la jeune femme à la mine réjouie, entre dans la pièce.
« Jenna ! Merci d’avoir demandé à Jermaine de venir voir ma classe ! Je vous embrasserais bien. »
« De rien », répondit-elle, un point d’interrogation dans la voix.
« Il est tellement… » Rachel s’interrompit, regardant Jenna de plus près.
Jenna mit trop de temps à répondre.
Rachel avait le même flair féminin que Cindy.
« Vous ne lui aviez pas demandé n’est-ce pas ? » demanda Rachel. Sa bouche se pinça. « Alors, comment est-ce qu’il… euh… »
« Comment est-ce qu’il a quoi ? » demanda Jenna.
« Su. Comment a-t-il su ? Il a dit qu’il passait par là pour voir… »
Jenna haussa un sourcil et plissa le front. Elle répondit aux suppositions de Rachel.
« Je n’avais rien prévu avec lui. Je ne l’attendais pas », dit Jenna.
« Vraiment ? »
« Pourquoi trouvez-vous ça étrange ? » demanda Jenna. Elle lui offrit une explication logique. « C’est le concierge, et il est en mode ‘’anticiper les problèmes avant qu’ils n’arrivent’’. C’est son slogan. Il fait sûrement le tour du bâtiment, de classe en classe. »
Rachel resta silencieuse si longtemps que Jenna combla le vide.
« Il a dit quelque chose ? » demanda Jenna.
« À propos de quoi ? »
« Des soucis dans votre classe, ou autre chose ? »
« Il était en route pour cette aile du bâtiment pour vérifier ta classe. J’ai remarqué qu’il passe par ici à l’heure du déjeuner depuis plusieurs jours », précisa Rachel. « Vous devez avoir de sacrés problèmes. »
Jenna pinça les lèvres mais s’efforça rapidement de les transformer en sourire.
« Entre nous », dit Rachel, « il est vraiment beau. Je lui ai donné quelques idées de petites réparations. J’aimerais bien le revoir. Vous aussi, n’est-ce pas ? N’importe quelle femme ici le voudrait. » Elle gloussa, puis couvrit sa bouche de ses doigts. « C’est tabou de dire ça, non ? Harcèlement sexuel. On garde ça pour nous deux. Tout le monde a des secrets. »
« Oui, hmm, mes lèvres sont scellées. » Elle mima une fermeture éclair d’un coin à l’autre de ses lèvres. Jenna était à la fois ravie et déconcertée. Qu’était-il en train de se passer ?
« Il faudra peut-être que je défasse un bouton de mon chemisier quand il passera », ricana Rachel.
Ce ricanement adolescent irrita Jenna.
« Vous en avez assez dit pour moi. » Jenna se leva. « Maintenant, si vous le le permettez, je dois aller chercher mes élèves. »
« D’accord, mais juste une dernière chose. »
Jenna essayait d’enlever un gilet léger du dossier de sa chaise. « Qu’est-ce que c’est ? »
« Vous avez déjà fait un plan à trois ? »
« Mais enfin ! » Jenna fut saisie de panique. Elle agrippa le gilet sur sa chaise de bureau. La manquant, la lourde chaise métallique se renversa avec un bruit fracassant.
« Je demandais juste. Je ne pensais pas… Je croyais que ça ne vous choquerait pas de parler de ça… que vous ne seriez pas coincée à cette idée. Désolée », s’excusa-t-elle poliment.
« Ce n’est pas le lieu pour mentionner ou parler de ces choses », grogna Jenna en la réprimandant. « Je ne me sens pas à l’aise de parler du physique de Jermaine ou de trucs sexuels. C’est une classe de maternelle. »
Rachel leva les mains, concédant son tort, comme si elle était prise en faute par la police. Elle recula.
Elle s’arrêta dans l’embrasure de la porte.
« J’ajouterais bien que ce n’est peut-être pas non plus l’endroit pour faire ces choses, mais, comme vous le savez sans doute, cela arrive. » Rachel haussa les épaules nonchalamment. Puis elle se précipita hors de la pièce.
« Va-t’en ! Dégage tout de suite ! » Jenna se précipita vers la porte et la claqua. La petite vitre trembla violemment.
Jenna ramassa la chaise de bureau. Elle s’assit et couvrit son visage. « Reprends-toi », se commanda-t-elle. « Ne te laisse pas entraîner dans leurs petits jeux. »
Avant d’aller chercher les enfants à la cour de récréation, elle vérifia son visage dans le petit miroir. Elle retoucha son mascara. Elle laissa le gilet pendre au dossier de sa chaise.
Le reste de la journée fut éprouvant. L’excitation de son rendez-vous avec Jermaine s’était transformée en angoisse. Cela risquait de lui exploser à la figure. Elle pouvait se faire virer sur-le-champ. Elle craignait sincèrement de voir le principal Simmon faire irruption dans sa classe, pointer son doigt à quelques centimètres de son nez et lui déclarer : « Vous êtes renvoyée ! »
Rachel savait ce qui s’était passé. Et si Rachel le savait, Natalia le saurait aussi. Toutes sortes de ragots croustillants tourbillonnaient dans la salle des professeurs et se propageaient d’enseignant à enseignant, comme la grippe chez les élèves. Bientôt, les rumeurs remonteraient au principal.
Jenna se retrouva avec la question lancinante de savoir combien de temps il faudrait pour que la rumeur parvienne aux oreilles du principal Simmon.
À la fin de la journée, alors que Jenna fourrait le dernier cahier dans son grand sac, Jermaine apparut dans l’encadrement de la porte. Grand et séduisant. Plus encore, viril et puissant. Il apportait aussi la peur avec lui.
« Tu as quelques minutes ? » demanda-t-il calmement en se glissant à l’intérieur.
« Je suis sur le point de partir », dit-elle. « La journée a été très longue. »
« Pour moi aussi, alors j’ai besoin d’un peu… » Il ferma doucement la porte et reporta son regard. « … d’un peu de détente. »
Jenna entendit le léger bruit du loquet qui se fermait.
Sa respiration s’accéléra.
« Je ne suis pas sûre que je… ce n’est peut-être pas le bon… » elle s’empêtra, « et si… »
Cependant, il la força à reculer jusqu’à son petit bureau.
Jenna s’y laissa tomber lourdement, faisant s’entrechoquer deux chaises dans un bruit métallique et sec.
Ses fesses percutèrent le plateau de la table.
« Qu’est-ce que tu… » Elle s’arrêta lorsqu’il se mit à baisser la fermeture éclair de son pantalon. Le bruit lent de la glissière résonna pour elle comme une malédiction. Malgré tout, sa bouche s’humidifia et sa chatte se réchauffa.
Elle replia sa robe entre ses jambes et regarda la longue érection apparaître — majestueuse et fière.
« Suce ma queue », ordonna-t-il.
Elle se pencha sans hésiter. Elle enroula sa main autour de la verge et l’abaissa. Ses lèvres embrassèrent le gland. Sa langue en effleura l’extrémité.
Jermaine n’attendit pas. Il mit sa main derrière la tête de Jenna et poussa ses hanches vers l’avant.
Jenna ouvrit la bouche pour laisser ses coups de boutoir aller jusqu’au fond de sa gorge. Elle ferma les yeux et eut comme un réflexe de nausée à chaque poussée. Ses joues s’arrondissaient sous les coups de la bite.
Elle agrippa les fesses de Jermaine pour ne pas tomber à la renverse.
Après quelques instants, elle reprit le contrôle. Elle attrapa son sexe et, le serrant, fit tournoyer sa langue avant de le lécher en dessous. Le sexe sursauta, frappant son palais. Elle contracta ses joues tout en maintenant une prise ferme sur le gros phallus sombre. L’autre main attrapa ses couilles pendantes. Sa fellation arracha un gémissement guttural à l’homme. Il toussa une fois, à bout de souffle. Ses muscles se contractèrent dans sa main.
Contre toute attente, il lui attrapa les cheveux avec brutalité. Il l’obligea à travailler ses lèvres et sa langue à sa guise. Il baisa sa bouche jusqu’à ce que de la bave s’en échappe et coule sur son menton.
Un vrai gâchis. Pourtant, elle adorait l’idée de lui faire plaisir. Son but était de l’amener au bord de l’explosion et au-delà.
Elle se concentra sur cet objectif, mais entendit alors un petit clic provenant de l’autre bout de la pièce.
Ils s’arrêtèrent tous les deux, figés.
« Je me disais bien que je vous trouverais ici », dit une voix douce et mielleuse.
Jenna se recula, la bouche encore ouverte, un filet de salive reliant ses lèvres au sexe de Germaine tel un pont fragile.
Elle jeta un coup d’œil par-dessus la hanche de Jermaine.
« Rachel ? » murmura-t-elle.
Son visage devint blême de peur et d’embarras. Elle essuya sa bouche du revers de la main.
Le devant de sa robe était en désordre, tout comme ses cheveux, elle le sentait.
« Ce n’est pas ce que tu crois… » dit Jenna.
« Ah non ? » répondit Rachel.
« On était juste… Dis-lui, Jermaine, dis-lui. » Jenna lui tapota la jambe.
Ses ongles s’enfoncèrent dans sa cuisse, sous l’effet de la panique, lorsqu’il ne répondit pas.
Jenna essaya de se lever de la table, mais Jermaine la repoussa.
Les petits pieds de la table grincèrent sous son poids.
« Ce n’est pas… je ne peux pas… » Jenna bégaya, incapable d’achever une phrase.
Malgré son esprit chamboulé, Jenna entendit le léger clic de la porte qui se verrouillait à nouveau.
Rachel apparut à la droite de Jermaine. Sa main glissa autour de sa taille.
« Tu l’apprécies ? » demanda-t-elle à Jermaine. Elle se pencha pour saisir son pénis glissant et luisant.
« Cette salope est née pour sucer des bites », dit-il.
Rachel lâcha sa bite et tendit la main pour prendre le menton de Jenna. Elle essuya lentement son pouce sur les lèvres de Jenna, poussant sa chair gonflée, comme une mère nettoyant la bouche salie de son enfant.
La main de Rachel releva son menton, et Jenna vit une malice diabolique dans les yeux verts de Rachel. Ce n’était pas l’orthopédagogue qu’elle connaissait et qui passait par hasard dans sa classe. Cette femme avait une autre facette : un côté sournois et dominateur.
Jenna secoua son menton pour se libérer de la main de Rachel.
« Qu’est-ce que, qu’est-ce que vous fabriquez tous les deux ? » demanda Jenna. Elle regarda Rachel. « Pourquoi êtes-vous ici ? »
Rachel sourit. « Une personne de ma connaissance ne peut pas s’empêcher de crier quand elle est baisée très fort. Ça m’a rendue curieuse. »
La mâchoire de Jenna tomba, stupéfaite.
« Oui, tu as bien entendu. J’étais passée pour récupérer ce livre. Et, eh bien, les cris étaient flagrants. Ce mec, » elle caressa la bite dégonflée de Jermaine, « il a dû te défoncer le cul. »
Jenna resta sidérée. « Tu, tu nous as entendus — moi ? »
« Oui, surtout toi. Tu as adoré, ou alors ça faisait longtemps que ça ne n’était pas arrivé. Une des deux options. »
Jermaine hocha la tête. « Je l’ai baisée fort, et elle a aimé ça. »
Rachel se pencha vers Jenna, qui était toujours assise sur la petite table.
« Alors, Mlle Kennedy, c’est bien le cas ? » Un sourire cruel se dessina sur la bouche de Rachel. « Tu as aimé te faire baiser par une queue noire — une grosse bite ? » Elle serra la bite de Jermaine qui se redressa, s’épaississant à nouveau.
Jenna gardait le silence.
Rachel se reLEVA. « Il ne plaisante pas, n’est-ce pas ? Il n’y est pas allé de main morte avec… »
« Qui d’autre est au courant ? À qui as-tu parlé de ça ? À qui ? » Jenna aboya ses questions, comme une chienne enragée.
« Qui est au courant ? Eh bien, ça dépend de ce que tu vas faire maintenant. »
« Comment ça ? » Jenna fronça le front.
« Tu as déjà mangé une chatte ? » Rachel sourit de façon ignoble. « Léché une vulve ? Inséré ta langue à l’intérieur d’une femme. »
Jenna se souvint alors de ce que Rachel lui avait demandé. « Quand tu m’as demandé pour un plan à trois. Tu savais. Tu savais depuis tout ce temps ! »
Jenna tenta de se lever une troisième fois, mais Jermaine et Rachel la repoussèrent tous les deux.
Les pieds de la table grincèrent à nouveau sous son poids.
Rachel se pencha tout près.
« Alors, Mlle Kennedy, dis-moi. Est-ce que ton visage a déjà été enfoui dans la chatte d’une fille ? »
« Est-ce que Natalia — Mme Hampton — est-ce qu’elle est au courant ? Tu lui en as parlé ? » demanda Jenna rapidement.
« Si je l’ai fait… » Rachel posa ses mains sur ses hanches. « Je mérite un peu d’attention pour mettre fin à la rumeur. Je peux y mettre fin d’un coup. » Elle claqua des doigts.
« Tu le lui as dit ! »
« Pas encore. Mais des rumeurs risquent de se propager. Il y a un moyen de l’arrêter, cependant. » Rachel laissa échapper un rire sournois.
« Lequel ? » dit Jenna. « Je ne veux pas d’ennuis. Je ne veux pas que ma réputation soit salie. »
« Alors viens. »
Rachel se dirigea vers le fauteuil à bascule. Avant de s’asseoir, elle tira sa culotte bleue de sous sa jupe. Elle tomba au sol, formant une petite flaque à ses pieds. Elle s’en dégagea.
Inquiète et stupéfaite, Jenna regarda Rachel s’asseoir dans sa chaise.
« Viens ici, Jenna. » Elle posa une jambe sur l’accoudoir de la chaise. L’autre jambe sur l’accoudoir opposé.
S’ouvrait devant Jenna l’obscurité profonde entre ses jambes. La jupe projetait une ombre sur l’intimité de Rachel.
Jenna se leva lentement.
La table gémit encore une fois.
Elle s’agenouilla devant Rachel. Alors qu’elle s’approchait plus près, elle grimaça à cause du tapis rugueux qui lui brûlait les genoux.
« Mange-moi correctement bien et tu n’auras pas de problèmes », promit Rachel.
Le cœur de Jenna battait la chamade. Elle n’avait jamais mangé de chatte, pas même embrassé une fille. Elle n’était intéressée que par les hommes. Et, lors des soirées d’adolescents, les jeux de bouteilles n’avaient jamais pointé dans la direction d’une fille. Maintenant, cependant, elle était prise au piège. Elle devait faire un cunni à l’orthopédagogue.
Jenna inspira profondément avant de s’enfoncer dans l’obscurité sous la jupe légère.
Son visage se réchauffa immédiatement. L’air y était stagnant, sans le moindre mouvement.
Le petit espace sentait le doux-amer avec une note piquante.
Pensant aux odeurs et à ses genoux brûlés, elle ne réalisa pas à quel point elle était proche. Son nez heurta Rachel. Jenna se retira, le bout du nez couvert d’un peu d’humidité chaude.
Jenna prit une grande inspiration. Elle enfonça son visage dans la chatte de Rachel. Le clitoris de Rachel semblait réclamer de l’attention, et l’ouverture était large. Jenna ajusta le bout de son nez et une grande partie de sa bouche contre Rachel. Pendant ce temps, son front effleurait un buisson de poils.
Après quelques coups de langue larges, elle entendit Rachel glapir. Son corps tressaillit.
Jenna entendit la tête de Rachel heurter le dossier de la chaise.
Les hanches de Rachel rebondirent, poussant sa chatte lustrée plus loin sur le visage de Jenna. La barbouillant.
La chaise se balança d’avant en arrière, aidant Jenna à travailler.
« Bordel de merde ! » cria Rachel. « Tu es… continue… oui, juste là, juste là. »
Alors que le visage de Jenna était pris dans sa chatte grasse et mouillée, et piégé sous la robe de Rachel, elle sentit un courant d’air frais tourbillonner sur son cul. Puis elle sentit sa culotte tirée par des mains puissantes. Les mains de Jermaine tiraient et tiraient.
Les fesses de Jenna étaient à découvert, sa propre chatte surchauffée refroidie par l’air relativement frais.
Cependant, elle poussa un hurlement lorsqu’une large main claqua son cul blanc. La tête de Jenna se leva tandis que son dos s’étirait. Le mouvement donna à Rachel l’air d’être enceinte de neuf mois.
La fessée brûlait plus que le tapis rugueux sur ses genoux. Elle garda le silence mais cessa de se concentrer sur Rachel. Il fallait que la douleur s’estompe. Elle craignait qu’une autre fessée violente n’arrive.
« Stop », dit Rachel. « Ne la déconcentre pas. Elle est douée. »
Jenna enfonça à nouveau son nez et sa langue dans Rachel.
Jermaine ne lui claqua pas le cul. Mais Jenna entendit le tissu de sa culotte s’étirer et ses hanches tirées vers la gauche. Elle comprit que sa culotte était tirée de côté le plus possible, exposant la majeure partie de son cul.
Un doigt épais se déplaça le long de sa chatte puis glissa à l’intérieur. C’était assez agréable pour interrompre sa langue un instant. Bien qu’il fasse sombre et chaud entre les jambes de Rachel, Jenna roucoula à ce contact. Ses hanches se décalèrent légèrement pour encourager le jeu. Mais l’index de Jermaine ne lui suffisait pas. Il introduisit deux doigts. Jenna cambra le dos à cette nouvelle sensation. Pourtant, son corps relâcha sa tension pour profiter de l’attention qui lui était donnée.
Elle embrassa à nouveau le mont de Rachel et frotta son nez contre lui. Le buisson de poils environnant chatouillait son front.
Elle eut un léger halètement lorsque les doigts de Jermaine se retirèrent. Les doigts se firent alors sentir comme de forts tentacules, touchant et sondant sa chatte. Ils se frayèrent un chemin au-delà des lèvres excessivement sensibles et pénétrèrent dans sa douceur rosée. Ce qui ressemblait à des tentacules qui poussaient était maintenant une solide tige de trois doigts.
Frappée par la sensation brutale, Jenna se releva du corps surchauffé de Rachel et hurla. Elle grimaça et serra les dents.
Il fallut un peu plus de temps, mais son corps s’adapta. Le contact était plus douloureux que plaisant. C’était comme un bonbon aigre au lieu de chocolat. Les deux doigts avaient été comme du chocolat soyeux.
Elle s’occupa de Rachel du mieux qu’elle pouvait avec ces sensations derrière elle.
Sa langue frappa un endroit qui fit s’enflammer Rachel.
« Ah ! Oh ! » cria-t-elle. « Juste… oui, juste là. »
Ses hanches se cabrèrent, faisant basculer la chaise sauvagement. Ses jambes s’enroulèrent autour de la tête de Jenna.
Elle sentit la force de l’intérieur des cuisses de Rachel sur ses joues qui bloquaient ses conduits auditifs.
Une fois que les jambes de Rachel se furent relâchées, Jermaine passa de ses doigts à sa bite dure. Jenna retrouva le doux chocolat.
Il la baisa comme il l’avait fait dans la salle de bain, à quelques mètres de là. En un rien de temps, elle eut du sperme sur le dos qui glissait sur ses fesses.
Rachel se détendit dans le fauteuil à bascule. Jermaine s’était laissé tomber sur la chaise de bureau de Jenna. Jenna tamponna la substance gluante de son arrière-train avec sa robe avant qu’il n’en tombe sur le tapis.
Les trois gardèrent le silence pendant un moment.
Un peu plus tard, Rachel était dans la salle de bain lorsque Jenna posa la question qui lui brûlait les lèvres.
« Alors, tout ça, c’est un secret, n’est-ce pas ? Personne n’est au courant. Pas de ragots ? »
Rachel arrangea ses cheveux et son maquillage dans le petit miroir de la salle de bain.
« Aucun. Rien du tout », dit-elle, sans quitter son reflet des yeux.
Jenna se leva. Elle frotta ses genoux rouges et meurtris. « Est-ce qu’il y a déjà des rumeurs qui circulent ? Je suis sûre que oui. »
« Comment ça ? »
« Mme Hampton. Elle a capté quelque chose », dit Jenna.
Rachel regarda Jenna. « Cette grosse gourde ? Elle croit capter quelque chose et en tire des déductions, même quand il n’y a aucune preuve. Ne t’en fais pas pour elle. »
« Ça me rassure d’entendre ça. Elle a pratiquement menacée de me nuire. » Jenna eut un petit rire nerveux. Cela l’aida à relâcher le stress.
Elle demanda quand même pour s’assurer. « Je peux te faire confiance, n’est-ce pas ? »
Rachel réapparut, les cheveux attachés en queue de cheval. Jenna remarqua son cou fin.
Elle appuya son épaule contre le cadre de la porte. « Jenna, s’il te plaît. C’est une question stupide. »
« Je suis juste un peu inquiète. »
« Vu comme tu t’es débrouillée, eh bien, je ne te trahirai jamais. »
« Les filles », les interrompit Jermaine, « j’ai quelques trucs à faire avant de rentrer à la maison. »
Elles le saluèrent toutes les deux de la main.
« Tu es prête à y aller aussi ? » demanda Rachel.
« Fais-moi savoir si tu entends quoi que ce soit, le moindre potin. Cette inquiétude ne va pas me lâcher. »
Rachel frotta le dos de Jenna. « Tu es en sécurité avec moi. Je peux dire au principal Simmon que j’ai entendu une rumeur, mais que je peux confirmer qu’elle n’est pas vraie. Est-ce que ça t’aiderait à te calmer ? »
« Laisse-le en dehors de ça, s’il te plaît. »
Le duo partit en direction du parking.
À sa grande terreur, Jenna aperçut Natalia près de la porte de sortie.
« Bonjour, Mme Hampton. Vous attendez quelqu’un ? » lui demanda Rachel.
Les yeux de Natalia lancèrent un regard noir à Jenna. « En fait, Rachel, il se trouve que oui. » Un sourire narquois se dessina sur sa bouche.
* Cette fiction a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire en version originale, c’est par ici.
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