Shawn tapota un stylo Bic d’un rythme blasé sur la table de la salle de réunion. Il s’ennuyait déjà, et la longue réunion n’avait pourtant même pas encore commencé. Affalé dans sa chaise, son esprit rêvait à nouveau de réussir à s’échapper du travail à l’heure pour aller dans un bar du coin. La série de pensées qui suivit le ramena au moment où quelqu’un l’avait mis dans un traquenard au bar du Harkenrider. Cet étau l’avait conduit à une nuit longue, très longue, qui s’était révélée tout sauf ennuyeuse.
D’autres personnes prirent place dans la salle de réunion, et il arrêta le tapotement et chassa de son esprit son échappée imaginaire.
Une jeune femme lui tendit une feuille avec l’ordre du jour. Il parcourut la liste du regard pour voir combien de personnes allaient prendre la parole avant la fin de la réunion. Il se redressa en voyant le nom d’Evelin. Elle devait mettre le groupe à jour sur l’état de ses travaux.
Comme si c’était prévu, Evelin entra dans la pièce par une porte latérale d’une façon déterminée. Elle adressa un bref clin d’œil à Shawn — une reconnaissance amicale de sa présence.
Cette nuit-là au bar, c’était elle qui l’avait mis poussé dans ce traquenard. Elle lui avait montré son côté sauvage.
À ce moment-là, Shawn s’imagina qu’elle avait beaucoup de choses qui bouillonnaient dans sa tête. Elle se préparait sans doute pour sa première présentation face au conseil et aux autres participants. Quelques mois plus tôt, elle avait été nommée Directrice générale de la division Administration.
Shawn l’observa attentivement. Elle posa un carnet et des documents ainsi qu’un grand mug de café. Elle tira sa chaise en arrière tout en discutant avec certaines personnes.
Il remarqua que ses vêtements n’étaient pas aussi serrés ou moulants dans cette réunion qu’ils l’avaient été lorsqu’elle était cadre. Un tailleur d’affaire couleur charbon avec un pantalon à jambes larges et un chemisier bleu marine ample, boutonné. Il ne vit pas ses chaussures.
Shawn attendit qu’elle s’assoie puis qu’elle rapproche sa chaise de la table. Dans le passé, il parvenait à bien apercevoir sa poitrine qui rebondissait. Pas cette fois.
Honnêtement, dans cette réunion, il aurait voulu qu’elle soit encore assise près de lui, à l’extrémité de la table. Un endroit où les chaises n’avaient pas de roulettes. Il était amusant de lui parler, de la taquiner, de flirter avec elle. Mais maintenant, sa place avait changé. Elle était près de la tête de la table — parmi les gros bonnets aux costumes impeccables et aux larges épaules. De toute façon, avec son nouveau poste, elle ne flirterait probablement plus autant qu’avant, peu importe où elle s’asseyait.
Même s’il ne voyait pas sa poitrine rebondir pendant cette réunion, il était satisfait. Tous deux avaient continué leurs aventures nocturnes chez l’un ou chez l’autre, et même des tête-à-tête dans son bureau.
Elle n’avait jamais perdu son imprévisibilité — menottes toujours prêtes et menaces d’être « remise à sa place ».
Shawn jeta un coup d’œil rapide en direction d’Evelin, observant cette femme qu’il appréciait vraiment. Il sourit. Une pensée lui traversa l’esprit. Avait-elle quelque effet de stimulant sexuel sur elle ? Peut-être le découvrirait-il plus tard.
Le président ouvrit la séance. L’ordre du jour avança normalement, puis Evelin se leva devant le groupe, enveloppée dans l’ombre — en contraste avec la lumière vive du projecteur.
Shawn pouvait suivre sa présentation avec une grande facilité, à la différence des chauves en costumes ternes et de la femme en crop-top qui agitait un laser rouge en parlant. Evelin, en dépit des biais de Shawn, avait un charme certain. Et il ne le pensait pas uniquement depuis qu’il la baisait. Elle possédait déjà ce charme lorsqu’elle était une simple employée comme lui et qu’ils n’étaient que collègues. Evelin était gentille et son visage pâle et ses yeux lumineux ne manquaient pas d’éclat. Féminine, certes, mais capable de raconter des conneries sur la vie ici et ailleurs. Jamais offensée et parfaitement capable d’offenser par de vannes crues. Puis, cette nuit-là après le traquenard, il avait vu sa face cachée. Une femme sauvage.
Pendant la réunion, elle présenta les mises à jour sur les finances à la lumière des rouages des opérations, ainsi que sur la vie des employés et la grande toile qu’on appelle les ressources humaines. Elle avait dissimulé son audace sous l’expertise, des informations utiles et un air confiant.
« … Et il est juste là. »
Soudain, tout le public de la réunion se tourna vers Shawn. Il regarda derrière lui pour ne n’apercevoir qu’un mur, nu. Personne.
La salle applaudit légèrement et brièvement.
« Il n’a pas l’air vieux pour être ici depuis si longtemps, n’est-ce pas ? » dit Evelin.
Shawn devint rouge, réalisant que la nouvelle directrice de l’administration le félicitait. Tandis que ses joues chauffaient, il hocha la tête pour la remercier. Puis la réunion se poursuivit jusqu’à la fin de l’ordre du jour.
Dans un ajout de dernière minute, Evelin rappela : « Complétez bien votre formation en ligne sur le harcèlement sexuel. La date limite approche. »
Alors que Shawn rassemblait ses affaires, il entendit Evelin.
« Eh, félicitations pour ton ancienneté. Je pense que tu mérites un prix supplémentaire. » Elle cogna son épaule contre la sienne.
« Un prix, comme une montre en or ? »
« Quelque chose de plus précieux que l’or. Pense doux et moelleux. » Elle lui adressa un clin d’œil et sortit.
Il la regarda s’éloigner jusqu’à ce que Jake, un collègue, vienne se placer à côté de lui.
« Jolie, hein ? »
Shawn recentra son esprit agité. « Oui, bien sûr. »
« Ne laisse pas tes yeux descendre en dessous de son menton. Elle connaît les règles de harcèlement sexuel mieux que n’importe qui. Elle te descendrait. »
Shawn ricana. « Je parie qu’elle le fera aussi — ferait, pas fera, enfin peut-être fera. Je porterai mes lunettes de soleil la nuit. »
Jake rit. « Et bravo pour la reconnaissance de ton “ancienneté”. J’aimerais que les dirigeants en fassent plus pour nous. »
« Oui, euh, moi aussi. »
Les deux hommes quittèrent à leur tour la salle de réunion.
Il était 16 h 07 cet après-midi-là. Shawn commençait déjà à ralentier. Son rythme de travail avait diminué, et son esprit déviait facilement. Mais la sonnerie de son smartphone attira son attention.
Le message venait du téléphone personnel d’Evelin.
N’oublie pas ton cadeau d’ancienneté. Viens vite.
Il décida de descendre quelques étages. Il l’avait mérité. En ouvrant la porte des bureaux de la Division Administration, il trouva l’endroit bouillonnant d’employés. Ils avaient encore la même énergie qu’il avait eu, lui, vers 9 heures ce matin — lorsqu’il en avait encore.
Voyant tout cela, il fut déçu : le cadeau « doux et moelleux » n’allait pas être ce qu’il avait imaginé et attendu avec impatience.
Il s’avança jusqu’au bureau d’accueil. « Bonjour, Evelin est disponible ? »
La femme regarda par-dessus la monture de ses lunettes posées au bout de son nez. « Elle est en réunion en ce moment. »
Il passa une main dans ses cheveux. Son texto puis maintenant cette réunion.
« Il s’agit d’une réunion improvisée ? »
« Pas à ma connaissance. Plusieurs personnes du bureau devaient y assister toute la journée. Formation du personnel. » Elle haussa les épaules.
« Combien de temps ça va durer, à ton avis ? »
Elle haussa encore les épaules et remonta ses lunettes pour se remettre à son écran.
« Pouvez-vous lui dire que Shawn est passé ? »
« Oh ! Shawn. Vous êtes Shawn. » Elle se leva. Elle parla avec entrain et un peu de surprise. « Par cette porte-là. »
Il pointa le centre de son torse. « Je suis attendu, ou quoi ? »
« Evelin vous attend. »
« Elle n’est pas seule là-dedans, hein ? »
« Non. Alle-y, entrez. »
Shawn plissa les yeux, méfiant envers la réceptionniste qui, selon lui, pourrait le diriger vers un piège. Ce ne serait pas totalement délirant connaissant l’imagination folle d’Evelin.
« Ce n’est pas une blague, pas un piège ? » demanda-t-il.
« Non. »
Il se prépara à toute éventualité.
Il ouvrit la porte de la réunion.
« Il est là ! » s’exclama Evelin, jubilant presque.
Les yeux de six autres femmes et de deux hommes se posèrent sur Shawn. Il leva une main dans un salut unique et maladroit, reconnaissant qu’il était en effet celui qu’ils attendaient — apparemment.
« Maintenant, on va pouvoir commencer pour de vrai. » Evelin enroula son bras autour du sien pour le conduire à l’avant de la pièce.
« Shawn, nous sommes en formation sur le harcèlement sexuel. J’avais besoin d’une personne test. Tu sais, pour du jeu de rôle. Le jeu de rôle rend la formation plus marquante que de simplement regarder une vidéo en ligne. »
« Tout le monde, voici Shawn. Il travaille à l’étage du dessus. Je le connais depuis longtemps, donc il peut supporter ce genre d’exercice. »
Elle lui tapota légèrement l’épaule.
« Commençons, » dit Evelin. « Première étape : nous devons être capables de confronter la personne — homme ou femme — qui nous met mal à l’aise. »
Elle se retourna face à Shawn. « Tu me parles souvent ces derniers temps, Shawn. J’aime bien nos conversations. Ne te méprends pas. Tu es un mec super. Au début c’était amusant, mais je crois que tu vas plus loin que tu ne le devrais. »
Elle feignit l’inconfort, les doigts entrelacés derrière son dos. Shawn remarqua à quel point sa poitrine semblait poussée vers l’avant.
« Je me sens, tu sais, quelque peu mal à l’aise à cause des blagues sur mon poids et aussi de la manière dont tu me regardes. Peux-tu arrêter de faire ça ? »
Shawn essaya de sourire. « Je ne savais pas. Je suis désolé. Je ne recommencerai plus. »
Evelin protesta. « Je ne veux pas que tu arrêtes de me parler. J’aime parler. Mais je … me sens mal à l’aise. »
« Eh bien, je ne sais pas ce que j’ai fait. Ce n’étaient pas des “blagues” sur ton poids. C’est toi qui as abordé le sujet quand tu parlais de régimes et de ton intention de perdre du poids. Ce n’est pas seulement moi. »
« Parler de perdre du poids et fixer mon corps, ce n’est pas la même chose. Je n’aime pas ça. »
« Si le sujet revient dans la conversation, tu préfères que je ne dise rien et que je regarde ailleurs ? Si je te mets mal à l’aise, j’ai besoin de connaître les limites. Je peux te regarder dans les yeux, ou je peux— »
Evelin sortit du rôle. « Merci Shawn. Tu as utilisé le mot parfait : “limites”. »
Elle s’adressa au groupe. « Nous avons besoin de limites claires et définies le plus tôt possible. Plus vous laissez le malaise grandir, plus il affectera votre vie professionnelle, votre relation avec l’autre personne. Et plus il sera difficile d’y mettre fin. »
Evelin fit ensuite venir une petite femme et lui donna une carte. « Confronte-le. »
« Hé, » intervint Shawn, « pourquoi je suis le méchant ici ? Je n’ai rien fait … vous me mettez très mal à l’aise là. »
« Écoute, mon pote, » aboya la nouvelle actrice en plantant un ongle pointu dans sa poitrine, « ne m’envoie plus jamais de photos à poil ! » Sa tête oscillait en colère tandis qu’elle continuait à le confronter. « Je ne sais même pas comment tu as eu mon numéro. Je vais te dénoncer aux RH. Je vais porter plainte. Connard ! »
Tout le monde éclata de rire devant la petite femme électrisée.
« Ce n’était pas moi, » répliqua Shawn. « Je ne sais même pas qui … »
« Va te faire foutre ! Tu vas te retrouver viré avec un procès aux fesses. Ne joue pas avec moi. » Elle mit son poing sous le menton de Shawn.
Les gens applaudirent et rirent. La petite femme prit Shawn dans ses bras pour un bref câlin. Elle s’excusa. « J’avais des émotions accumulées qui sont sorties. Rien contre toi. C’est du jeu. »
« Tu m’as fait peur. »
« Envoie-moi des photos de toi à poil quand tu veux, mon mignon. » Elle lui tapota la joue.
La salle explosa de rire une nouvelle fois.
Evelin rit aussi mais calma la pièce. « Oh, oh, oh. Ne donnons pas à Shawn l’occasion de porter plainte contre nous. » Elle attrapa le revers de sa veste. « Pas de photos à poil pour Katie, compris ? Elle me le dirait si tu le faisais. »
« Alors je sauterai une étape et je te les enverrai directement. »
Evelin pencha la tête. « Je ne pense pas que ça arrivera. Je ne veux aucune photo. »
Elle fit venir un homme. Il prit une carte de scénario.
« Écoute Shawn, tu ne devrais pas regarder ce genre d’images sur ton ordinateur professionnel. Et ton fond d’écran, là, avec cette femme, ce n’est pas approprié. »
« Merci mais non. Tu peux gérer ça. T’es un mec — je crois du moins. Ces photos ne sont pas pires que ce qu’on voit quand on va dans les clubs de strip-tease après le travail, » dit Shawn.
« J’ai juste … »
« Tu préfèrerais que j’aie un mec en fond d’écran ? »
« Tu en as une ? Tu devrais venir voir celle que j’ai sur mon ordi. »
Shawn se renversa en arrière et éclata de rire. « Très bonne blague. »
« Je t’emmènerai dans un vrai club après le travail un de ces jours. Ça va te changer la vie. » Il fit glisser son doigt le long des boutons de la chemise de Shawn.
« Je suis bien comme je suis. »
« Dis-moi si tu as besoin de quelque chose de neuf. » Le gars plaça ses mains derrière sa tête et projeta son bassin vers Shawn.
Il retomba dans sa chaise en riant alors que la salle criait et riait.
Evelin intervint, toujours amusée. « Pas exactement le scénario sur la carte mais … Shawn, je travaille avec des acteurs de classe internationale dans cet atelier. »
« Je ne sais plus ce qui est réel ou faux. » Shawn essuya son front du revers de sa main. « Je vais aller me cacher dans mon bureau. Je ne parlerai peut-être plus jamais à aucun d’entre vous. »
« Et ce n’est pas ça non plus le harcèlement sexuel — rendre un collègue craintif. Personne ne veut marcher sur des œufs. C’est un équilibre délicat. Mais vous ne devriez jamais venir au travail en vous sentant harcelé. »
Evelin tapa sur l’épaule de Shawn. « Merci d’avoir joué le jeu. »
La salle l’applaudit.
« Va m’attendre dans mon bureau, Shawn. J’ai presque fini ici. »
Il hocha la tête et partit.
En sortant, il vit que la femme de l’accueil le regardait.
Shawn s’affala sur une chaise contre le mur dans le bureau en désordre d’Evelin. Piles de dossiers posées au hasard. Notes épinglées de travers sur un tableau en liège. Un bac rempli de feuilles imprimées et oubliées. Plusieurs paires de chaussures sous le bureau.
Dix minutes plus tard, la porte s’ouvrit brusquement. Evelin entra et la referma.
« L’équipe t’a vraiment apprécié aujourd’hui. »
« Je ne m’attendais pas à être harcelé sexuellement, » dit-il.
« Vraiment ? » Elle retira sa veste et la jeta sur la chaise. Elle attacha ses cheveux en queue de cheval, comme échauffée par une longue journée.
« Non, je m’attendais plutôt à… enfin… je ne sais plus si je devrais le dire après tout ça. Je suis timide maintenant. »
« Timide ? Timide avec moi ? » Elle détacha un bouton de son chemisier et agita le tissu pour laisser sortir la chaleur.
« Je veux dire, j’ai été menacé de procès, de licenciement, tenté de devenir gay — ou quel que soit le terme approprié aujourd’hui. Je croyais que j’allais avoir un cupcake ou quelque chose. Tu sais, quelque chose de“doux et moelleux”. »
« Un cupcake, hein. » Elle se dirigea son mini-frigo. Elle se pencha, laissant son large derrière monter en l’air et sa jupe remonter sur ses cuisses, pour attraper quelque chose.
« Je veux dire, ça pourrait … » Shawn s’arrêta de parler.
Evelin se redressa, tenant un petit plateau avec 6 cupcakes.
« Tu n’étais pas loin, » dit-elle. « Ils sont un peu froids, alors je vais les laisser reposer un moment. J’ai autre chose pour toi. »
« Un gâteau entier ? »
« Si tu veux l’imaginer comme ça. » Elle se pencha, laissant ses magnifiques seins pendre autant que son soutien-gorge solide le permettait. Son chemisier était assez défait pour qu’il en voie l’intérieur.
Elle défit son pantalon. Quand elle eut libéré sa bite, elle s’agenouilla. Elle le regarda, et il reconnut ses yeux de biche, innocents et suppliants. Avant qu’il puisse dire oui, elle plongea son visage dans son entrejambe, prenant sa longue bite dans sa bouche. Elle secoua la tête, sauvagement. Elle slurpa et gloussa. Elle s’étouffa plusieurs fois presque jusqu’au haut-le-cœur.
Shawn était pris entre la pure joie des sensations et l’inquiétude de ce qui pouvait être entendu par les employés juste derrière la porte du bureau. Peut-être avaient-ils l’oreille collée contre la porte. Evelin semblait s’en foutre. Elle suça plus fort, fit plus de bruit. Elle leva une fois les yeux. Shawn vit ses joues rougies et une veine sur son front. Une brillance couvrait son visage.
« Continue. Ne t’arrête pas, s’il te plaît, » réussit-il à dire.
Elle grogna et aspira profondément ses couilles.
Il se rappela la première fois qu’elle lui avait fait une fellation. Ils étaient dehors, près du bar Harkenrider’s, et elle était menottée à l’arrière de sa voiture. Elle l’avait si bien sucé qu’il avait éjaculé une énorme giclée de sperme partout sur son visage et sur sa veste. Cette veste avait été ruinée.
Soudain, entendant un grognement sourd et un haut-le-cœur d’Evelin, il sentit des pulsations monter profondément en lui. Il vit la queue de cheval d’Evelin se balancer de gauche à droite, ses grands doigts épais — assortis à son corps lourd — s’enfoncer dans ses cuisses, et son énorme derrière tendu sous le tissu de sa jupe. Ses jambes se raidirent et ses muscles se contractèrent. Avec un grognement féroce, il explosa profondément dans la bouche d’Evelin. Elle ne laissa pas sa bite sortir. Elle garda toute la semence.
Elle se redressa, la bouche fermée mais visiblement pleine. Elle le laissa voir sa déglutition, avalant toute la charge.
Elle tamponna les coins de sa bouche avec le bout de sa veste. Shawn s’affaissa dans la chaise, prêt à glisser au sol.
« Voilà le jeu de rôle d’aujourd’hui. » Evelin eut du mal à se relever. « Je suis trop vieille pour rester à genoux aussi longtemps. »
Il lui aurait bien dit qu’elle n’était pas vieille du tout, mais son corps et son esprit étaient trop épuisés pour parler.
Elle alla à son bureau pour regarder ses e-mails.
Finalement, Shawn reprit ses esprits. Il se redressa et remit sa queue dans son pantalon.
« Wow, Evelin. Incroyable, » dit-il en remontant sa braguette.
« De rien. » Evelin ne se retourna pas vers lui.
Après un moment de silence étrange, Shawn lâcha :
« Je peux avoir un cupcake ? J’ai besoin d’un peu d’énergie après ça. »
« J’ai fait tout le travail. Les cupcakes sont pour moi. Mais prends les deux que tu préfères. »
« Merci. »
Il observa les six cupcakes. Deux avaient des bonbons rouges au centre du glaçage à la vanille. Les autres ressemblaient à des yeux presque fermés, chacun avec une petite perle blanche dans le coin. Ou peut-être étaient-ce des bouches.
Il prit les deux avec les bonbons rouges. « Je pense que ce sont … » Et il s’interrompit.
Evelin avait rapidement retiré son chemisier et détachait le dernier crochet de son soutien-gorge. Ses seins magnifiques jaillirent, lourds et tombants. Les aréoles couleur champagne étaient surmontées de tétons durs.
Les pieds de Shawn restèrent collés au sol, et son cerveau s’arrêta net.
Elle retira les bonbons des cupcakes et les glissa dans sa bouche. Avec deux doigts, elle racla le glaçage du premier cupcake. Elle souleva son sein et étala la crème sur son téton gauche. Deux autres doigts raclèrent le deuxième, et elle le pressa sur son autre téton.
« Pour ton ancienneté. » Ses mains soulevèrent ses chairs sensibles.
Shawn comprit enfin le sens de « doux et moelleux ».
Il enveloppa de sa bouche le téton épais et dur. Pendant ce temps, elle suçait le glaçage sur ses propres doigts.
La langue de Shawn lécha la crème tout en frottant la pointe tendue. Elle maintenait sa tête contre sa poitrine — comme une mère étreignant un être cher. Shawn passa au second sein, refusant de laisser du glaçage s’y attarder trop longtemps.
« Oui, » soupira-t-elle, « bon travail. Nettoie bien ces nichons. Si tu en laisses dessus, tu n’en auras plus. »
Son dos se cambra, elle roucoula. Pendant que Shawn continuait, elle pressait et massait ses seins énergiquement. Elle finit par les retirer de la bouche de Shawn. Ses tétons étaient gonflés, et ses aréoles froncées, à son plus grand plaisir.
Elle s’effondra dans sa chaise de bureau. Sa poitrine lourde tomba presque sur ses genoux.
« Prends le reste des cupcakes. Tu m’as vraiment fait du bien, » dit-elle.
« On peut … juste un peu … »
« Pas avec autant de monde autour. Rester ici aussi longtemps va lancer des rumeurs, » répondit-elle en remettant son soutien-gorge et en boutonnant son chemisier.
« Profite des cupcakes. Voici ce que tu dois faire. Lèche d’abord le glaçage de chacun avant d’attaquer le gâteau, d’accord ? »
« Bien sûr, si tu veux. » Il regarda encore les cupcakes. Il remarqua alors qu’ils n’étaient ni des yeux à moitié fermés, ni des bouches.
« Evelin ! Je n’arrive pas à croire que tu … »
« Sors maintenant. Je dois travailler. »
Il partit, tenant le plateau de cupcakes. Il ne voulait pas que quelqu’un en remarque le motif. Ce soir-là pourtant, il fit exactement ce qu’Evelin avait demandé. Il lécha lentement le glaçage avant de les manger.
* Cette fiction a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici.













