Une modèle nue

Leçon d’anatomie

La semaine passée, la professeure nous avait annoncé la venue d’un mannequin pour notre cours de dessin d’aujourd’hui. Il fallait donner vie à notre esquisse et elle s’était dit : rien de mieux qu’un modèle nu pour nous aider. Elle s’était assuré que ça ne mettait personne mal à l’aise.

Une modèle nue

C’était une très belle femme qui se tenait devant nous. Elle avait gardé son peignoir le temps de se présenter. Elle se nommait Charlotte et avait posé pour quelques livres sur le dessin, la photographie nue et autres types d’arts. Pour elle, être nue n’était pas vulgaire du tout, ni sexuel mais plutôt sensuel. C’était la façon, pour une femme, de se montrer sans artifice et vulnérable.

Elle enleva son peignoir et s’appuya sur le bureau de Khloe, notre enseignante. Khloe aussi était très jolie quoique d’allure réservée. Elle avait tout de la prof qui se donne des airs timides mais que vous imaginez avec la robe noire moulante et les bottes hautes, vous attachant à votre chaise pour vous punir de ne pas avoir écouté en classe.

Charlotte était positionnée les jambes croisées vers l’avant, assez serrées pour qu’on ne voit que les poils sur son pubis, les bras de chaque côté, regardant au loin. Il fallait dessiner le profil de son visage. Mon crayon dessina une nuque délicate et descendait tranquillement pour faire apparaître un début d’épaule mais notre invitée changea de position. Nos regards se croisèrent et elle me fit un petit sourire en coin. Un frisson me parcourut le dos.

Elle abandonna le bureau pour adopter une position debout, face à nous, une main sur la nuque et l’autre sur le haut de sa cuisse. Elle tint cette pause quelques minutes le temps que nous puissions faire les lignes principales. Ensuite, elle commença à se promener dans la classe pour inspecter nos dessins sur nos chevalets. J’étais tellement concentrée que je n’avais pas remarqué qu’elle était à côté de moi, toujours nue d’ailleurs!

– Très jolie la ligne d’épaule mais il faudrait rentrer un peu plus en arrivant au coude, me dit-elle.

– Merci beaucoup pour le conseil.

– La taille est un peu trop affinée quoique ça fasse très féminin. Mais je manque de courbe un peu sur votre papier. Donnez-moi votre main s’il vous plaît et fermez les yeux.

Elle n’attendit pas ma réponse, prit mon poignet pour déposer ma main sur sa joue. Je la regardai, ne sachant trop quoi faire. Je décidai de la laisser me guider et fermai les yeux.

– Sentez les courbes qui se dessinent sous votre main. Imaginez-les.

Elle me parlait tout en faisant promener ma main sur son corps. Elle me guidait en descendant sur son cou, son épaule. Sa peau était douce, chaude. Elle avait beau être nue, elle ne frissonnait pas du tout. On ne pouvait pas en dire autant de moi. À mesure que je parcourais lentement son bras, de l’épaule au poignet, une tension montait en moi. Cette démonstration commençait à m’exciter. Je n’avais jamais vraiment touché une autre femme; du moins pas de cette façon. De son autre main, elle me fit parcourir l’autre côté de son visage, son cou, son menton mais elle n’alla pas sur l’autre bras cette fois-ci…

– Vous sentez le début d’un sein maintenant. Une courbe qui commence, très subtilement.

Sa voix devenait sensuelle et douce et je commençais à sentir des chaleurs et des papillons entre les jambes. J’ouvris les yeux pour être certaine que personne ne nous regardait. Les autres élèves semblaient concentrés et ne rien voir de la scène qui se déroulait juste devant eux. Charlotte commençait à s’éloigner quelque peu de la démonstration de modèle nu. Elle avait une façon, disons, intéressante de m’aider à améliorer ma technique. Mais je ne détestais pas du tout. Alors que je la regardai à nouveau, elle vit mon questionnement dans mes yeux mais continua quand même à guider ma main qui explorait son corps, très lentement. Cette fois, je ne voulus pas fermer les yeux. Je voulais admirer ce corps, imprégner son image dans ma mémoire. Je commençais à aimer ce petit jeu.

– Relevez les yeux et regardez les miens. Et maintenant, dites-moi ce que vous touchez, ce que vous sentez sous vos doigts.

– Une courbe qui s’accentue pour épouser l’intérieur de ma main. Je sens aussi un mamelon qui durcit au contact de mes doigts. Je ne suis peut-être pas la seule qui commence à être excitée, lui dis-je.

– Non, en effet. Mais ne nous occupons pas de cela pour l’instant. Vous avez encore une bonne distance à parcourir et quelques courbes à étudier avant d’arriver entre mes cuisses.

Je déglutis à ces mots assez directs. Avait-elle vraiment l’intention d’amener ma main jusque-là? Et personne dans la classe, pas même ma voisine, ne remarquait tout ça…

Je palpai son sein, passai ma main sur le côté, dessous, retournai dessus. Sa respiration se faisait plus profonde. Elle aimait que je la touche, que j’étudie chaque recoin. Je remontai en haut de sa poitrine et allai parcourir l’autre mont. Son mamelon était déjà très dur. Je voulus commencer à jouer avec mais elle me prit le poignet et amena ma main entre ses seins.

– Il s’agit ici de parcourir chaque parcelle de mon anatomie et non de s’attarder sur une seule, me dit-elle, d’une voix amusée.

– Comment voulez-vous que je me concentre sur la leçon alors que je vous touche d’une façon si sensuelle. Ne me dites pas que vous n’avez pas envie de plus?

Le regard qu’elle me fit me suffit comme réponse. Elle désirait plus. Elle guida ma main sur son abdomen, son ventre, me fit faire le tour de son nombril et amena ma main vers ses hanches. Elle me tira un peu vers elle pour que je puisse me rendre à ses fesses. Elle passait le bout de mes doigts juste au commencement de la vallée entre ses deux montagnes bien rondes.

– Je vous ai dessiné de devant. Pourquoi me faire étudier vos fesses?

– Pour pouvoir dessiner une courbe de hanche, il faut en comprendre toute l’étendue. Les hanches et les fesses sont la continuité l’une de l’autre. Ensuite, vous arrivez au pubis, parfois poilus, parfois non. Mais il faut quand même le toucher pour comprendre sa forme.

Mes doigts se mêlaient maintenant à ses petits poils frisés, en haut de ses cuisses. Elle écarta un peu les jambes pour amener ma main à l’intérieur de ses cuisses. Je sentais sa chaleur et j’étais certaine que sa caverne était humide, comme la mienne. La tension était à son plus haut et chaque fois que je frôlais ses lèvres à l’entrée de son vagin, des chocs de plaisirs se faisaient sentir dans mon bas-ventre. Ma petite culotte était mouillée sous ma jupe.

– J’ai vraiment envie de vous Charlotte. Je n’en peux plus et je suis certaine que vous non plus. Pourquoi ne pas mettre la leçon sur pause pour soulager toute cette tension entre nous. Je serai plus à même de me concentrer sur mon esquisse après.

– Vous avez sans doute raison. Étudions ces lèvres gonflées de plaisir qui n’attendent que vos doigts agiles pour les caresser.

Elle plaça ma main sur sa vulve. J’étais redevenue maître de mes gestes. Avec un doigt, je trouvai son clitoris et commençai à le pincer. Elle dût s’appuyer sur moi pour encaisser l’onde de plaisir qui lui parcourut le dos, comme un éclair. Elle était vraiment mouillée. Sans arrêter de jouer avec cette petite boule de chaire avec mon pouce, j’introduisis deux doigts dans son trou et je fis de lents mouvements de va-et-vient. Je voulais prendre le temps de sentir chaque millimètre parcouru dans son intimité. Elle aussi le sentait. Le plaisir montait, de plus en plus rapide. Je la regardais dans les yeux pendant qu’elle gémissait de plaisir. Moi aussi j’avais envie d’être soulagée. Mais ça viendrait plus tard. Pour l’instant, j’apprenais, j’étudiais, j’explorais le plaisir strictement féminin.

J’étais maintenant maitresse de mon esquisse. Je décidais de la technique à utiliser et du chemin que ma main parcourait sur son corps. L’autre main étant restée passive trop longtemps agrippa un de ses seins et commença à le caresser. Je le malaxais, le palpais, je pinçais son mamelon. Des gémissements de plus en plus forts sortaient de sa bouche. L’orgasme approchait mais je continuai ma torture. Je tenais son mamelon fort entre mon index et mon pouce, à la limite de la douleur pendant que mon pouce tournoyait autour de son clitoris, en appuyant de plus en plus fort. J’alternais entre la pression de son clitoris et des mouvements rapides de va-et-vient avec mes doigts.

Elle criait, elle gémissait et criait encore, comme si elle ne savait pas si elle voulait jouir et que tout ça s’arrête ou si elle en voulait encore plus. Je lâchai son mamelon et la rapprochai de moi en agrippant une fesse, sans pour autant arrêter de la pénétrer. J’ajoutai un troisième doigt à l’exploration de sa caverne. Elle me regarda droit dans les yeux en relavant ma jupe et en allant se balader dans ma petite culotte. Tout ce que ma main lui avait fait subir, je le subissais aussi. J’essayai de me concentrer sur elle plutôt que sur mon vagin qui dégoulinait de plaisir sur sa main, sinon j’allais jouir en quelques secondes. Ça avait pris l’allure d’une course entre qui de nous deux allait jouir en premier. Le premier cri de délivrance vint de moi mais Charlotte suivit quelques secondes après. Je n’arrivais pourtant pas à enlever ma main et je continuais à la caresser doucement, le temps que la tension redescende.

La cloche sonna et je repris mes esprits. Charlotte était assise au bureau de la prof et répondait aux questions des élèves qui venaient lui montrer leur esquisse.

Avais-je fantasmé cette scène? Peu importe, ma petite culotte était toute mouillée…

Fin

CindyArticle écrit par Cindy

Comptable de jour, rêveuse de nuit. Cindy nous livre ses fantasmes à travers ses nouvelles remplies d’érotisme, d’aventures et bien sûr, de sexe !

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