La Nouvelle IST Dont Vous n’Aviez Pas Encore Entendu Parler !

Loin de nous l’idée de vous effrayer et de vous pousser à une abstinence sexuelle causée par une hypocondrie exagérée, mais il faut bien dire les choses : les IST ne sont pas rares. Il y a heureusement des moyens de les éviter tout en conservant les joies érotiques, l’outil le plus fiable restant de loin le préservatif. En tant que défenseur des plaisirs, il était de notre devoir d’éclairer votre lanterne sur une IST encore méconnue et qui fait pourtant son petit bonhomme de chemin…

Car même si vous êtes du genre bien renseigné(e) sur les infections sexuellement transmissibles, qu’on vous surnomme le « dictionnaire médical » tellement votre savoir est supérieur dans ce domaine, peut-être que vous ignorez encore l’existence de cette IST discrète et qui fait parler d’elle : le mycoplasme génital !

Qu’est-ce que le mycoplasme génital ?

Derrière ce doux nom exotique se cache une IST découverte en 1980, mais qui n’a commencé à être réellement étudié et associé à la sexualité qu’au milieu des années 1990. Une déduction assez simplement établie lorsque les scientifiques ont constaté que cette infection se propageait surtout parmi ceux qui avaient eu 4 nouveaux partenaires ou plus l’année précédente, alors qu’elle épargnait les corps qui n’avaient jamais été bibliquement connus.

Mais en ces temps de regain d’IST, on a constaté que ce mystérieux mycoplasme avait infecté plus d’1% des 16-44 ans au Royaume-Uni, faisant de cette IST une infection plus courante encore que la gonorrhée pourtant bien plus célèbre.

Quels sont les symptômes du mycoplasme génital ?

Une étude parue dans le « International Journal of Epidemiology » a mis en lumière le fait qu’environ 56% des femmes et 94% des hommes atteints par ce mal n’avaient ressentis aucun symptôme. En revanche chez les autres, les hommes ont évoqué une sensation de brûlure en urinant et du côté des femmes, on a évoqué une inflammation du col de l’utérus ou une maladie inflammatoire pelvienne, une infection du système reproducteur féminin qui peut entraîner des douleurs dans l’abdomen et des saignements pendant les rapports. Un problème d’autant plus grave que la maladie inflammatoire pelvienne pourrait engendrer des troubles de fertilité…

Comment on l’attrape et comment l’éviter ?

Malheureusement, on en sait encore très peu sur cette IST. Les chercheurs pensent qu’elle est contractée après pénétration non protégée, c’est-à-dire sans préservatif masculin. Rien ne semble craindre en revanche une transmission via sexe oral mais les études sont encore peu nombreuses. La plus récente d’entre elles n’a pas établi de lien entre sexe oral et mycoplasme génital, mais les sujets étudiés étaient peu nombreux et aucun ne s’était plongé qu’exclusivement dans les joies du sexe oral… Difficile donc d’en déduire quoi que ce soit de fiable.

Comment savoir si on a un mycoplasme génital et comment le soigner ?

Seul un prélèvement local du côté de votre intimité permettra de savoir si vous avez touché l’anti-jackpot. Encore faut-il que votre médecin soit du genre Docteur House à songer à toutes les possibilités car certains d’entre eux ignorent jusqu’à l’existence du mycoplasme génital…

En ce qui concerne le traitement de la maladie, il vous faudra ingérer une poignée d’antibiotiques et vous abstenir sexuellement pendant une petite semaine avant de retrouver une intimité à la santé de fer.

Prévenir plutôt qu’avoir

Il est toujours plus facile de connaître le mal pour pouvoir le combattre, c’est désormais chose faite avec ce mycoplasme génital qui n’a plus de secret pour vous ! On vous souhaite en revanche que ce soit une connaissance qui reste théorique seulement, et jamais pratique…

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