Plongée Érotique – Partie 6

 

On frappa doucement à la porte et j’incorporai ce bruit régulier à mon rêve. Je ne réagis que lorsque les coups commencèrent à être plus marqués. J’ouvris un œil et constatai qu’il faisait déjà jour. Sébastien était profondément endormi à côté de moi, je ne l’avais pas entendu rentrer. Mais à l’odeur qu’il dégageait, je me doutais que la dernière bière n’était pas si lointaine…

J’entrebâillai la porte et découvris Tania, tout sourire, me tendant un café.

– Prête pour la dernière plongée avant votre départ ?

J’appris que la soirée de la veille s’était terminée vers quatre heures du matin, et que Sébastien, Julia et Andrew avaient déjà prévenu en allant se coucher qu’ils passeraient leur tour pour cette dernière plongée. Il n’y aurait que Tania, William (à moitié zombie), Michael et moi. Je ne sais pas quel était le secret de nos deux instructeurs, mais ils semblaient aussi frais que moi qui avais dormi près de neuf heures après une série d’orgasmes à couper le souffle.

Je frissonnai en me remémorant ma séance masturbatoire de la veille, la plus épique de toute ma vie.

Après avoir avalé une omelette et quelques morceaux de poisson frit, Tania et Michael nous invitèrent à les suivre dans le petit bateau pour une ultime plongée. Le ciel était azur, l’eau parfaitement clair, il faisait chaud, tout était réuni pour que cette dernière journée soit réussie. Même si je m’étais donné beaucoup de plaisir la veille, je sentais que la frustration ne m’avait toujours pas lâchée. Mais nous serions à Sydney dans deux jours et j’étais prête à prendre mon mal en patience. Pendant tout le trajet en bateau pourtant, je ne pouvais m’empêcher de lorgner Michael et son air jovial.

Il remarqua que je l’observais et m’envoya un sourire que je lui rendis. Je me sentais plus détendue, moins coupable de mes désirs. Lorsque nous fûmes enfin au dessus de la zone où nous devions plonger, il attacha le bateau à une bouée prévue à cet effet pendant que Tania rassemblait le matériel. William s’était endormi et Michael commença à lui envoyer de l’eau dans la figure, d’abord en trempant le bout de ses doigts dans la mer, puis de plus grosses quantités dans le creux de la main.

William se réveilla en grognant et voulut envoyer à son tour de l’eau pour se venger, mais Tania attrapa Michael à la jambe et le fit basculer hors du bateau. Elle éclata de rire en l’apercevant sortir la tête de l’eau et vociférer des menaces sur un ton rieur. William et moi étions hilares. Tania avait réussi son coup : redonner un peu d’énergie à notre petit groupe.

Elle embrassa tendrement William et lui promit un parcours facile et peu profond pour une dernière plongée tranquille. Michael me proposa qu’on aille visiter une petite grotte avec des animaux fluorescents. L’idée me plaisait et je lui répondis avec enthousiasme pendant qu’il mettait son tee-shirt à sécher au soleil. Tania et William étant prêts avant nous, ils sautèrent à l’eau sans attendre. Leur plongée devait durer plus longtemps que la nôtre car moins profonde.

William s’approcha de moi pour m’aider à enfiler le gilet de plongée. Il était tout près de moi, torse nu, j’entendais sa respiration et mon esprit vrilla. J’attrapai son visage et le collai contre le mien. Je l’embrassai avec une telle fougue que j’avais l’impression que ma langue allait se décrocher. Il ne chercha pas du tout à s’échapper. Au contraire, je sentais que son désir pour moi était à la même apogée.

Je quittai sa bouche et embrassai son cou, ses épaules, ses bras, sa poitrine, son torse, je voulais le dévorer intégralement tant j’avais envie de lui. Je glissai ma main sous l’élastique de son maillot et je sentis son pénis dur et tendu. Je le masturbais doucement tout en continuant à l’embrasser sur tout le corps.

Puis d’un geste brusque, je descendis son maillot sur ses chevilles avant de poser ma bouche sur son sexe. Il avait le goût du sel, de la mer, sa peau était douce. Je léchai toute la hampe, remontant doucement vers son gland, avant d’agiter ma langue doucement au niveau du frein. Il poussa un cri rauque. Je vis à ses yeux que son plaisir était total. Qu’il était beau… Je gobai son pénis et le faisais aller et venir dans ma bouche avec une frénésie insatiable. J’avais attendu ce moment avec impatience même si je m’en défendais.

Sans cesser de lui donner du plaisir avec ma bouche, je retirai le haut de mon maillot de bain, puis je descendis le bas jusqu’aux genoux. J’abandonnai son pénis et m’allongeai sur le pont du bateau, entièrement nue, offerte.

– Baise-moi. Je t’en supplie, baise-moi.

Je n’avais jamais parlé de cette façon mais les mots étaient sortis tellement naturellement. Il s’allongea sur moi et me pénétra doucement. J’étais tellement excitée que son sexe entra en moi sans effort. J’ouvris la bouche, la respiration coupée, j’étais remplie de lui, je l’avais tellement désiré. Il bougea en moi, avançant et reculant à un rythme lent et régulier, tandis que sa bouche dévorait mes seins durcis par le désir. Je m’accrochai à sa nuque pour qu’il reste collé contre moi, que je sente tout son corps contre le mien. Son sexe m’envahissait avec un délice qui allait au-delà de tout ce que j’imaginais.

– Plus fort, vas-y plus fort.

Je le sentais fébrile, je voulais jouir avant lui. Il donna des coups de bassin d’abord brefs et violents puis de plus en plus rapides, je sentais l’orgasme qui montait en moi tranquillement, facilement, comme une évidence. Bientôt, je sentis mon bassin irradier de plaisir et mon corps tout entier trembler de jouissance tandis qu’il continuait de me faire l’amour avec fougue. Il poussa un cri aigu, doux, presque une plainte, au moment où il éjaculait en moi. Nous restâmes un moment comme ça, sans rien dire. Son sexe était toujours enserré dans le mien, je profitais du souffle chaud de sa respiration contre ma nuque.

Puis sans prononcer un mot, il se releva, me sourit, m’aida à me mettre debout et nous cherchâmes nos maillots de bain chacun de notre côté, puis le matériel de plongée. Ensuite, nous nous jetâmes à l’eau pour aller explorer la grotte dont il m’avait parlé. Ce fut ma plus belle plongée. Rien que tous les deux, à observer la vie aquatique en silence, à profiter du paysage sous-marin nos corps encore légers de plaisir.

De retour à Sydney le lendemain, je me sentais reposée, apaisée, prête à affronter le quotidien avec bonheur. J’étais heureuse. Sébastien était content de me voir ainsi, même s’il ne pouvait se douter des raisons de mon bienêtre. Mais je ne ressentais aucune culpabilité.. Et lorsque mon chef au bureau me demanda si je n’avais pas une idée de lieu où on pourrait partir avec les collègues pour faire un peu de « team building », je lui décrivis l’ile où nous venions de passer nos vacances et il accueillit l’idée avec enthousiasme…

Fin

ON CÉLÈBRE LA JOURNÉE DES DROITS DES FEMMES !
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