Water-polo et bottes de cowboy – Fiction érotique – Partie 2

Il entra le code pour déverrouiller la porte extérieure du bâtiment et me conduisit ensuite à l’intérieur jusqu’à l’ascenseur. La porte de l’ascenseur se referma. Mon estomac me chatouilla lorsqu’il commença à monter dans les étages. Ou était-ce sa présence à lui ? Devais-je admettre à nouveau à quel point il m’intriguait ?

Le grand homme m’emmena hors de l’ascenseur, sa main touchant le bas de mon dos juste au-dessus de la ceinture de ma jupe, me guidant du bout des doigts.

Au coin du couloir, il ouvrit la porte de l’appartement 5E. L’endroit était simple et propre. Pas de meubles extravagants. Les murs étaient pratiquement nus. Sur le comptoir de la cuisine se trouvaient deux verres à pied. Il disparut dans la cuisine et revint avec la bouteille de vin ouverte qui avait été le sujet du flirt – avant que ma langue ne fourche.

Lorsque je lui pris la bouteille fraîche des mains, elle était exactement comme il l’avait dit : à moitié vide.

« Tu n’as donc pas menti pour m’attirer ici. »

« Le mensonge m’oblige à travailler plus dur que je n’en ai envie. Honnêtement, je me suis déjà essayé au mensonge et c’est tombé à l’eau assez rapidement. » Il fit claquer ses doigts pour montrer la brièveté de ses échecs.

« Qui nous sert ? » lui demandai-je.

Il répartit uniformément le vin dans nos deux verres. Il n’y avait pas grand-chose, ni dans l’un ni dans l’autre. J’y vis une autre forme de protection.

Nous nous sommes installés dans son canapé. Moi, à une extrémité, mon bras gauche sur l’accoudoir. Il prit d’abord place à l’autre bout du canapé, puis se déplaça vers le centre.

Il y eut un moment de gêne lorsque nous reprîmes notre conversation.

Je lui dis : « J’aime bien ton appartement. C’est tout simple. »

« Je n’ai pas trouvé l’œuvre d’art ou la déco qui me convienne. Alors je vis dans un endroit un peu ennuyeux. »

Il but une gorgée de vin et porta son regard vers la fenêtre.

« Il y a un type de déco que tu aimes en particulier ? » demanda-t-il en se tournant vers moi.

« Tu m’imagines aimer un certain type de design ? »

Je posai mon bras droit sur le dossier du canapé. J’écartai ainsi les bras, lui dévoilant ma poitrine, offerte et disponible. Saisirait-il le message cette fois-ci ? Il avait esquivé un jeu évident pendant le dîner et dans le doux nid que représentait l’ascenseur. La prochaine étape pour lui faire passer mon message serait de me mettre nue.

Je répondis lentement. « J’essaie de me tenir au courant des dernières tendances, lorsque je dois remplacer une pièce. »

Le fait d’être détendue dans son appartement, plutôt que d’être droite et calme dans un restaurant, atténua mon voile protecteur. Je me suis souvenue de ne boire que de petites gorgées de vin pour préserver la nuit. Les grands verres d’eau aident également à cette préservation. À ce moment-là, il n’y avait pas d’eau, et à partir de là, sans intention manifeste, je me mis à boire du vin plus vite, avec de plus grandes gorgées.

Il s’en rendit compte.

« Laisse-moi te resservir. Je vais ouvrir une autre bouteille. »

Il revint avec un nouveau verre rempli de vin. Je lui tendis mon verre pour qu’il le remplisse, mais il refusa.

« Nouveau vin, nouveau verre. »

Il ne faisait aucun doute qu’il était un intellectuel de l’Ivy League. Qui d’autre agirait ainsi ? Il avait probablement été un enfant qui avait une piscine dans son jardin et sa première voiture avait probablement été une voiture de sport flambant neuve. Quoi qu’il en soit, il avait des fesses bien rondes sous son pantalon et un corps sculpté par le water-polo caché en dessous.

« Tu ne m’as pas montré les bottes de cow-boy en diamant dont tu m’as parlé. »

« J’avais oublié ça. »

« Tu les as inventées dans le feu de la conversation ? »

« C’est une pointure 47, si tu veux tout savoir. Je peux te les montrer. »

« Les preuves sont importantes, très importantes. » Je baissai les yeux en portant le verre à mes lèvres.

« Je vais te les chercher de ce pas. » Il se leva et sortit de la pièce.

Charles, avais-je envie de crier, tu as raté tout le message ! Emmène-moi dans ta chambre pour me les montrer !

Il devait être vierge. Ou alors il l’avait été pendant très longtemps, jusqu’à ce que quelqu’un de très patient arrive à faire tomber ses barrières. Non, ce devait plus précisément être une femme patiente, les filles de quand il était jeune étant devenues des femmes au moment où il avait reçu son premier message sexuel tacite.

« Les voilà. » Il revint en tenant une botte dans chaque main, les faisant tourner comme pour me présenter une preuve. « Je les ai eues quand mon équipe universitaire est allée au Texas pour un tournoi. »

« Ton équipe de water-polo, je suppose ? »

« Oui. »

« Est-ce que tu as déjà porté… Enfin non, peu importe. »

« Quoi ? »

Il semblait intrigué. Il posa les bottes sur la table basse, à côté de son verre de vin.

Aucune mère n’aurait permis une telle chose. Et sa mère – ou sa gouvernante – lui aurait probablement tapé sur les doigts avec une règle pour le punir.

Cependant, tout en sachant qu’il est parfaitement dégoûtant de poser des bottes sur une table basse et le faisant tout de même, ce type avait finalement peut-être un côté sauvage. Je l’imaginais courir et crier, comme un fou, dans les couloirs de son internat ou porter son blazer à l’envers. Un rebelle – dans les limites imposées par la haute société. Je suppose que la haute société a des règles strictes et des règles bien dures pour taper les doigts.

« Qu’est-ce que tu allais dire ? Est-ce que j’ai déjà… ? »

« Tu as ton maillot de water-polo ici ? »

« Mon speedo, oui. J’ai aussi un bonnet pour me protéger les oreilles. »

« Non, non ! » Je levai les mains pour protester et je secouai la tête. L’image des bonnets pouvait tout gâcher. « S’il te plaît, épargne-moi ces bonnets. »

Il rit. « Ils protègent ce qui est nécessaire. Je ne peux pas m’en plaindre. Maintenant, revenons à ce que tu étais sur le point de dire. »

« J’imagine une bande d’étudiants. Où es-tu allé à l’université ? »

« À Brown à Rhode Island. »

« – traversant le Texas avec des bottes de cow-boy qu’ils venaient d’acheter. »

Il rit plus fort. « Tu as une bonne imagination. Tu es sur la bonne voie. »

Je me contentai de hocher la tête et de sourire. D’autres pensées me venaient à l’esprit alors que je continuai de le regarder. Mon épaule se remis à piquer. Encore !

« Tes camarades et toi, vous avez parcouru le Texas avec ces bottes. À quel point es-tu toujours courageux aujourd’hui ? »

Encore une fois, j’étais assez transparente. J’espérais qu’il comprendrait ce que je voulais dire. Si ce n’était pas le cas, l’étape suivante consisterait à lui demander de m’apporter un ballon de water-polo pour lui taper la tête avec.

« Je suis courageux. »

Je crus entendre sa voix se briser.

« Tu as des bottes et tu as ton maillot de bain à la maison. »

Il hocha la tête.

« Mets-les pour moi. »

« Ensemble ? »

« Ton speedo, tes bottes avec des diamants et rien d’autre. Je veux un défilé de mode. »

Je vis ses joues rougir – comme les miennes l’avaient fait une heure auparavant à cause de mon erreur de mot. Il mit trop de temps à bouger.

« Allez, va-t’en, petit chien. » lui dis-je en faisant mine de le pousser avec mon pied.

Il me regarda d’un air sceptique. « Des bottes de cow-boy et un maillot de bain, hein ? On doit d’abord conclure un accord tous les deux. »

« Comme quoi ? Je te préviens je ne porterai pas ton foutu bonnet de bain. »

« Ça ne me fait pas rêver, rassure-toi ». Il s’assit sur l’accoudoir du canapé. « Quel truc fou as-tu fait à l’université ? Oh et quelle école as-tu fréquentée ? »

« L’American University à Washington. Je ne faisais pas de trucs fous à l’université. J’étais là pour apprendre. »

Il croisa les bras et redressa le torse.

« Si tu le dis… Mais je ne pense pas que tu sois tout à fait honnête avec moi sur le sujet, il est maintenant temps d’agir comme si tu étais à l’université. »

Il m’avait bien cernée. J’avais beaucoup appris à l’université. Mais j’avais également expérimenté beaucoup de choses en dehors des cours de biologie.

« Si je me mets en petite tenue, dit-il, il faudra que tu te débarrasses de tes vêtements toi aussi. » Je vis ses yeux parcourir mes habits.

Dieu merci, mes messages de plus en plus explicites avaient fini par lui entrer dans son crâne.

Je tirai sur les revers de ma veste bleu clair. « J’ai plusieurs couches de vêtements. »

« J’ai entendu dire qu’il y avait une offre spéciale deux pour le prix d’un ce soir. Ce soir seulement. »

« Je n’en ai pas entendu parler, mais je ne lis ni ne regarde les nouvelles ces jours-ci. »

Je fis une pause. « Mais qu’est-ce que je suis censée enlever ? »

« Je vais mettre mon maillot et mes bottes. Toi, tu mets ton « speedos » personnel et tes chaussures. »

Je haussai les sourcils, l’interrogeant. « Je n’ai pas l’impression que ça fasse deux pour le prix d’un. »

Il déboutonna sa chemise. « Voici une nouvelle offre. Valable uniquement pour une nuit. Tu en as entendu parler ? »

« Non. Mais j’ai un bloqueur de publicité. »

Il retira sa chemise révélant son corps musclé. « Cela fait un moment qu’on en fait la publicité. Je ne peux pas croire que tu n’en aies pas entendu parler. » Il a jeté la chemise sur l’accoudoir du canapé. Le tissu léger flottait comme une plume.

Il ne portait plus qu’un pantalon et un maillot de corps. Ce débardeur blanc était suffisamment moulant pour souligner les courbes du haut de son corps – poitrine, bras, épaules – et l’étroitesse de sa taille.

Il n’était pas du tout tel que je l’avais imaginé. Je veux dire, j’avais rencontré Charles à la laverie automatique. Un vendredi soir d’ailleurs. Ça me paraissait une belle histoire que de trouver l’amour de sa vie dans un endroit insignifiant tel qu’une laverie automatique. Avec ses paniers à linge aux roues cassée et ses magazines périmés. Je lisais une édition de People.

Il était à présent debout devant moi et je salivais à la vue de cet homme. Le picotement heurta mon épaule plus fort que jamais. Je tapai de la main pour chasser la douleur aiguë et pulsatile.

Charles marqua une pause. « Tu as mal ? »

« Oh, non, non… Rien. Juste un… je ne sais pas. »

Il déboutonna sa ceinture, laissant le cuir claquer et la boucle métallique s’entrechoquer. La ceinture pendait librement, ouverte, accueillante.

Je ne pouvais détacher mes yeux. Ma bouche était probablement ouverte. Une serviette en tissu noir aurait été parfaite à ce moment-là pour éponger la bave.

Je m’apprêtais dire quelque chose de spirituel – on ne saura jamais ce que c’était – car il avait soudainement attrapé les bottes et s’était retourné avant même de déboutonner son pantalon sombre.

Il se dirigeait vers sa chambre.

« Attends ! » Je tendais la main vers lui comme si j’étais en train de me noyer. « Où vas-tu ? »

Mon dessert était en train de disparaître sous mes yeux. Et il n’allait même pas me montrer tout la totalité du dessert. Cerise, vin et crème.

Il s’arrêta et jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. « Je vais me changer, comme tu le souhaites. Je m’attends à ce que tu fasses de même. »

« Je… » Il m’avait enfin complètement retourné le cerveau à ce moment précis. Mon esprit était incapable de traiter les pensées et de produire des phrases pour communiquer.

Je restai debout. Il me regardait. Je commençai à déboutonner mon chemisier. Ce faisant, je me mis à le suivre.

Nous nous sommes alors retrouvés dans sa chambre. Une chambre propre, à l’odeur fraîche. Le lit était fait. Un grand lit recouvert d’une épaisse couverture noire. La chambre était aspirée et rangée. Plusieurs bouteilles d’eau de Cologne étaient posées sur la commode.

En comparant cette chambre à celles d’autres hommes que j’avais connus au fil des ans, je me suis dit que chacun d’entre eux avait été un idiot. Chacun d’entre eux.

Charles capta mon attention lorsque j’entendis le cliquetis de son pantalon et de sa ceinture tomber sur le sol.

Il était déjà en slip. Le speedo n’était peut-être pas nécessaire. Je l’avais imaginé en boxer ou caleçon long, serré autour de ses jambes épaisses comme des arbres et enveloppant sa virilité. Mais le slip lui allait bien. C’est fou ce qu’il était beau !

« Je vais avoir fini avant que tu t’y mettes, » me dit-il à propos de mon déshabillage.

Je me suis débarrassée de ma blouse, ne gardant qu’un soutien-gorge de tous les jours. Je fis tourner ma jupe de façon à ce que la fermeture éclair soit alignée avec mon nombril. Je tirai la fermeture vers le bas, la jupe s’ouvrant en deux.

Pendant un bref instant, j’essayai de me souvenir de la culotte que je portais. Elle aurait dû être très sexy. Cependant, je ne m’attendais pas à ce que Charles soit Charles à ce point. La soirée était censée se dérouler autour d’un bon vin et d’un dîner dans un restaurant italien près de la côte.

Sexy ou toute simple, ma culotte était sur le point d’être révélée à Charles.

Il avait un sourire diabolique sur le visage. C’était le visage d’un mafieux se faisait payer ce qu’on lui doit. Il avait cessé de se déshabiller pour me regarder.

Ma jupe tomba au sol devenant ainsi une auréole froissée autour de mes chevilles.

Je portais une culotte à la française, en coton bleu layette. C’était un peu sexy et plutôt féminin. Le bleu, en particulier le bleu layette, n’était pas tant sexy qu’adéquat pour une nuit dont l’issue était incertaine. Une culotte rouge laissait entendre qu’elle se terminerait en une partie de jambes en l’air. Une culotte blance signifiait qu’il n’y avait aucune chance que cela arrive. Une culotte beige aurait signifié que je n’avais pas réfléchi à l’issue de cette nuit et que je préférais être à la maison à vaquer à mes occupations quotidiennes.

Debout devant moi, il sourit assez largement pour dévoiler ses dents parfaites et fermer les yeux. Moi, j’avais trop chaud et j’espérais que le tissu qui m’enveloppait n’était pas encore passé du bleu layette au bleu foncé sous l’effet de l’humidité. Je voulais le tenir en haleine un instant de plus.

Il fit passer son T-shirt par-dessus sa tête. Le corps sculpté par le water-polo était à découvert.

Permettez-moi de préciser que cet homme m’avait d’abord attirée au cours d’un dîner la qualité de son écoute. À présent, son corps était une comme une crème sur un dessert – une crème épaisse.

Le water-polo lui avait bien réussi. Mes yeux glissèrent le long de son torse jusqu’à la bande de son slip et je notais son érection évidente, coincée contre son corps penché vers la droite. À présent, sa bite poussait contre la bande élastique pour sortir.

« Laisse-moi attraper mon slip de bain. »

Son commentaire détourna mon esprit de l’élastique de son slip.

« Laisse-le. Enfile les bottes. Les bottes… enfile-les. »

Il glissa ses pieds dans le cuir de serpent.

« Wow. Je ne m’attendais pas à… »

Il posa son pied sur le coffre au bout du lit et appuya son coude sur son genou.

« Howdy, ma’am, vous avez besoin d’un chauffeur ? »

Je ne répondis pas. C’était inutile. Au lieu de cela, je passai mes bras autour de son cou et l’attirai contre moi.

Je pensais qu’il manquait d’expérience avec les femmes à cause de ses manières. J’avais tort.

Il me dominait complètement. Sans aucune pitié. J’étais écrasée sur le lit par cet homme au-dessus de moi. Il m’embrassa comme s’il n’y avait pas de lendemain. Nos mains exploraient le corps de l’autre sans retenue. Aucun endroit n’était interdit.

Finalement, il interrompit nos ébats.

Nous avons enlevé mon soutien-gorge et l’avons jeté quelque part. J’ai dégainé sa bite de son slip. Je l’ai saisie et ne l’ai pas lâchée. Elle dégageait une chaleur refoulée. Ma main montait et descendait par à-coups.

Il se cambra le dos pour mieux profiter de l’attention portée à son sexe. J’aimais cette position parce qu’il se délectait ainsi du plaisir que je lui procurais.

Lorsque Charles reprit ses esprits, il s’est occupé de moi. Encore une fois, aucune pitié. Je me suis débarrassée de ma culotte. La tache sombre et humide était évidente. Sauf pour lui. Il était trop féroce. Il a dévoré mes seins, les serrant l’un contre l’autre, mordillant mes mamelons et les léchant en cercle autour de mes aréoles.

Je gémissais et l’encourageais à continuer. Je gloussai quand sa bite heurta ma chatte, qui était glissante et prête à l’accueillir.

Je lui ordonnais de me pénétrer. « J’en ai besoin. »

Il s’engouffra dans ma chatte glissante. Sa bite fut lubrifiée dès la première poussée. Je fus comblée par cette même poussée. Mon visage grimaça et mon dos se raidit.

J’aimais chaque partie de lui et de cette nuit. Il me baisa à fond sur ce lit. Il n’y eut pas de répit, pas de remords.

Il se mit sur le dos et je grimpai sur lui. Et pour rester dans le cliché, je le chevauchai pendant les huit secondes réglementaires et même un peu plus. Finalement, je me laissai tomber sur le lit à ses côtés.

Avec ce qu’il avait fait, il m’avait propulsée dans un tout autre univers. J’avais brillé de mille feux tout au long de cette séance et je sentis un doux picotement, non seulement sur mon épaule droite, mais sur tout mon corps, de la tête aux pieds, d’un doigt à l’autre, jusque dans le bas de mon dos. Ma chatte implosa comme un trou noir aspirant l’univers. Puis ce fut comme si une lueur m’entourait, tandis que mon corps digérait l’orgasme.

Je ne voulais pas le laisser en plan. Je le guidais une nouvelle fois en moi. La sensation était beaucoup plus intense dans l’état dans lequel était mon corps. Bientôt, je l’entendis émettre plusieurs grognements. Son visage se crispa, comme s’il était au bord des larmes. Les tendons de son cou apparurent brutalement.

« Sur mon visage », le suppliai-je, en ramenant mes cheveux emmêlés derrière mes oreilles. Je tendis mon visage vers lui, comme si je me tournais vers le soleil.

Je sentis le lubrifiant de ma chatte éclabousser mon visage tandis qu’il se branlait vite et fort.

J’attendais, sentant les particules humides frapper mon visage. J’ai ouvert les yeux une fois pour jeter un coup d’œil et j’ai vu Charles tirer.

Son sperme épais s’écrasa contre ma joue. Je fermai les yeux et sentis un autre jet atterrir sur mon sourcil. Un troisième atterrit près de la racine de mes cheveux. Il projeta le dernier sur ma poitrine.

Je tombais à la renverse sur le lit. J’étais épuisée, fatiguée, molle, paralysée, rayonnante, dansant sur des vagues de joie. En désordre.

Charles s’allongea à côté de moi et me nettoya le visage. Nous restâmes ainsi un long moment.

Comme il se doit, un simple dîner s’était terminé par du vin, une cerise et de la crème.

 

* La première partie est à retrouver ici.

** Cette fiction érotique a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, cliquez-ici.