Recevoir une fessée pour le plaisir est une pratique plus répandue qu’on ne le pense. Elle intervient aussi bien pendant les préliminaires que lors de l’acte sexuel, et suscite la curiosité : pourquoi cette pratique excite-t-elle autant ?

La sexualité est un univers complexe dans lequel il n’existe pas toujours de réponses simples. Le fait d’avoir reçu des fessées étant enfant ne signifie absolument pas que vous les apprécierez à l’âge adulte. À l’inverse, on peut avoir grandi dans un cadre familial doux et affectueux, sans jamais connaître ce type de punition, et pourtant être excité(e) par une fessée donnée par son ou sa partenaire au lit.
Alors, la fessée est-elle un fétiche à part entière ?
La dopamine entre en jeu
Les recherches ne démontrent pas de lien direct entre la fessée et la libération de dopamine, mais on sait que ce neurotransmetteur est produit lors de l’excitation sexuelle. Si la fessée vous stimule, il y a donc bien une réponse chimique dans votre corps.
La frontière entre douleur et plaisir est parfois très fine. Il arrive même que l’on ait du mal à savoir si une sensation fait mal, procure du plaisir… ou les deux en même temps.
Une étude publiée dans The Journal of the International Association for the Study of Pain révèle que les masochistes ressentent moins intensément la douleur lorsqu’elle s’inscrit dans un contexte sexuel, comparé à de simples images érotiques. D’autres travaux montrent également que plaisir et douleur empruntent en partie les mêmes circuits neurologiques.
Pourquoi cela excite-t-il ?
L’une des explications les plus simples est tout simplement anatomique : les fesses sont situées juste à côté des organes génitaux. Lors d’un rapport sexuel ou de préliminaires, la circulation sanguine s’intensifie dans cette zone. Une claque vient accentuer cet afflux de sang et amplifier l’excitation.
Attention toutefois : cela ne vaut pas pour les gifles sur le visage, qui relèvent d’une toute autre dynamique. Chez LELO, nous encourageons toujours à explorer ses fantasmes, mais dans le respect, la complicité et surtout le consentement.
La fessée comme jeu de pouvoir
Au-delà de la stimulation physique, la fessée s’inscrit souvent dans un jeu de pouvoir. Elle fait partie des pratiques BDSM, où l’un se met en position de soumission tandis que l’autre prend le rôle dominant. Même sans apprécier la douleur, on peut être excité(e) par cette dynamique de domination et par tout l’imaginaire qui l’accompagne.
Qu’il s’agisse de céder le contrôle à un daddy-dom ou de se laisser « punir » dans un scénario d’écolière, la fessée est une manière ludique d’explorer ses fantasmes. On peut aller plus loin avec des accessoires comme les paddles ou les fouets, à condition de tester ensemble, de respecter ses limites et de convenir d’un safe word.
Quelques positions pour varier les plaisirs
Envie d’intégrer la fessée à vos jeux intimes ? Voici quelques positions classiques pour commencer :
- Sur les genoux : la position emblématique. Votre partenaire est assis, vous êtes allongé(e) sur ses genoux, prêt(e) à recevoir vos claques comme un(e) vilain(e) enfant.
- Allongé(e) sur le ventre: installez-vous sur un lit confortable, un oreiller sous les hanches pour mettre vos fesses en valeur. Si la privation sensorielle vous attire, votre partenaire peut aussi vous enfoncer la tête dans les coussins.
- Debout, penché(e) en avant: un grand classique de l’imaginaire érotique. Que ce soit contre un bureau ou un lit, cette posture se prête parfaitement aux scénarios de secrétaire insolente ou d’écolière indisciplinée.
- En levrette: position idéale pour mêler pénétration et fessée. Déjà à quatre pattes ? Votre partenaire est donc idéalement placé.e pour alterner caresses et claques, douces ou plus appuyées selon vos envies.
- Contre un mur : une version plus spontanée. Imaginez-vous plaqué(e) contre le mur, votre dos contre son torse. Votre partenaire vous fesse, vous tire les cheveux, vous murmure à l’oreille… ambiance torride garantie.
En conclusion
Depuis l’époque romaine, la fessée est associée au plaisir érotique. Comme toujours en matière de sexualité, il n’existe pas de vérité universelle. Mais une chose est certaine : le mélange subtil de plaisir, de domination et de douleur suffit à enflammer bien des désirs.
Et pour toujours plus de plaisir :















