Enquête interne – Fiction érotique – Première partie

Département du shérif du comté de Monroe

Mémorandum interne

À : Shérif Richard Langford

De : Drake Wilkerson, Inspecteur Général

CC : Gerald Newsome, chef de bureau, département du shérif du comté de Monroe, bureau des affaires internes, bureau des ressources humaines

Objet : Examen de l’enquête sur l’employé

Le 21 avril 2022, le bureau de l’inspecteur général du département du shérif du comté de Monroe a reçu un courrier dans la boîte de réception des dénonciateurs de la part d’une femme officier de police d’un département voisin concernant le lieutenant Danielle Holdermen. La dénonciation indique que l’officier, qui sait que le lieutenant Holdermen est employée par le département du shérif du comté de Monroe, a vu le lieutenant Holdermen sur un site web pornographique. L’officier de police a déclaré que le fait qu’une de ses adjointes prenne « des poses aussi obscènes et s’expose en ligne donne une mauvaise image du département du shérif ».

Suite au signalement, j’ai examiné le site Web en question pour déterminer si le lieutenant Holdermen s’y trouvait ou non, y posant comme l’indiquait la dénonciation. J’ai constaté que des images du lieutenant Holdermen se trouvait bien sur le site. Elle était nue, exposant son visage et tout son corps. De plus, une ou plusieurs de ces images semblent avoir été prises dans des lieux publics. Les lieux ne peuvent être déterminés à partir de l’image. Aucune autre action n’a été entreprise afin de déterminer si, en réalités, les photos ont été prises en public.

Le 29 mai 2022, Janice Foster, inspectrice générale adjointe chargée des enquêtes au sein du Bureau de l’inspecteur général, et moi-même avons interviewé le lieutenant Holdermen au sujet des accusations de la dénonciatrice et lui avons offert la possibilité de répondre aux accusations et aux images du site web.

Vous trouverez ci-dessous la retranscription de l’entretien.

De plus, vous trouverez ci-joint plusieurs images du lieutenant Holdermen.

Retranscription :

Wilkerson : « Merci d’être venue, lieutenant Holdermen. S’il vous plaît, asseyez-vous. »

Holdermen : « Merci. Pourriez-vous m’indiquer de quoi il s’agit ? »

Wilkerson : « Tout d’abord, laissez-moi me présenter ainsi que mon collègue. Je suis Drake Wilkerson, inspecteur général du département, et voici Janice Foster. Elle est l’adjointe de l’IG. Notre travail consiste à … »

Holdermen : « Je comprends votre travail. C’est un plaisir de vous rencontrer tous les deux. Mais pourquoi suis-je ici ? »

Foster : « C’est un plaisir de vous rencontrer également. »

Wilkerson : « Vous êtes ici pour des raisons juridiques, je tiens à vous informer que cette réunion est enregistrée. »

Holdermen : « Ok. »

Wilkerson : « Pour l’enregistrement, pourriez-vous nous dire votre nom afin de confirmer que nous parlons avec le bon adjoint ? C’est, vous savez, un détail technique légal. »

Holdermen : « Holdermen. Lieutenant Danielle Holdermen. »

Wilkerson : « Vous avez d’autres noms ou surnoms ? »

Holdermen : « Ma famille m’appelle Danni. »

Wilkerson : « Pas d’autres alias ? »

Holdermen : « Euh, non. »

Wilkerson : « Des pseudos publics ? »

Holdermen : « Non. »

Wilkerson : « Merci. Savez-vous pourquoi on vous a demandé de venir ici, Madame ? »

Holdermen : « Pas exactement. On ne m’a pas dit grand-chose. C’est confus et très angoissant. J’espère obtenir des éclaircissements de votre part à tous les deux cet après-midi. Enfin très rapidement. »

Wilkerson : « Je suis désolé que cela vous ait angoissée. C’était le meilleur moyen de garder la situation sous contrôle. Les enquêtes de ressources humaines – je veux dire les problèmes – peuvent susciter de l’intérêt et se propager rapidement dans une organisation. Vous comprenez sans doute ce que je veux dire. Cela s’est déjà produit dans des circonstances antérieures. »

Foster : « Oui, il ne s’agit pas d’une approche atypique. Elle a été utile lors de précédentes enquêtes. »

Holdermen : « Une enquête ? Sur quoi est-ce qu’on enquête à mon sujet ? Je ne crois pas avoir négligé mes devoirs d’adjointe. »

Wilkerson : « Tout a commencé par une dénonciation. Le département a reçu un courrier dans la boîte de réception des dénonciations il y a un mois environ. »

Holdermen : « Une dénonciation ? »

Wilkerson : « Correct, une dénonciation. »

Holdermen : « Quel était le but de ce courrier ? »

Wilkerson : « Le courrier prétendait que vous aviez un second travail, disons euh…comment le décrire… ? »

Foster : « De nature sexuelle. »

Wilkerson : « Oui, voilà. Si nous voulons être aussi directs. »

Holdermen : « Comment ? »

Foster : « Drake, je peux lui lire les détails comme ça Mme Holdermen saura exactement… »

Holdermen : « « Lieutenant », si vous voulez bien. Je préfère lieutenant Holdermen. Je travaille dans ce département depuis près de deux décennies. Je pense que j’ai mérité le rang et le titre. Et je veux qu’on s’adresse à moi en tant que tel. »

Wilkerson : « Oui, vous avez mérité le titre. Nous nous référerons à vous comme demandé. Je veux dire que vous travaillez au sein du département depuis longtemps et que vous avez obtenu de très bonnes évaluations et de très bonnes performances. Votre travail a été impressionnant, ce qui rend la situation d’autant plus problématique. »

Holdermen : « Pouvez-vous m’expliquer le courrier que vous avez reçu ? J’ai fait l’objet d’une enquête, d’après ce que j’ai compris jusqu’à présent, et je voudrais comprendre les allégations. »

Foster : « Je vais lire le courrier, mot pour mot. Je l’ai imprimé juste ici sur cette feuille de papier. Lieutenant Holdermen, le courrier… »

Holdermen : « J’en veux une copie, je veux le voir. Et pouvoir le lire. »

Wilkerson : « Nous ne pouvons pas donner la copie que nous avons. »

Foster : « Pour des raisons légales. »

Wilkerson : « Parce qu’il comprend des détails qui devraient être occultés. Cela pourrait exposer le dénonciateur, ce qui est contraire à la politique du département et aux règlements de l’État. La dénonciatrice, a inclus son nom dans le courrier, nous avons donc décidé de masquer son identité. »

Holdermen : « Une femme ? »

Wilkerson : « Janice, vous pouvez le lire à haute voix. »

Holdermen : « Attendez. Il s’agit d’une accusation contre moi, qui pourrait bien porter atteinte à ma personne – professionnellement et personnellement. À tous points de vue. Et pour toujours. »

Wilkerson : « Ce signalement et toutes les actions d’investigation menées à ce jour, ont été réalisés de manière anonyme. Aucun nom – aucun nom légal – n’a été utilisé. Nous avons été extrêmement discrets et pointilleux. Nous ne voulons pas que cela arrive au-delà de ceux qui doivent savoir, ou devraient savoir. »

Holdermen : « Je peux faire appel à un avocat si je ne reçois pas ce que je demande dans cette « enquête ». Dans cet « entretien » ou quel que soit le nom que vous lui donnez dans votre charabia juridique. »

Wilkerson : « Le mieux que l’on puisse faire pour le moment est de lire le signalement à haute voix. »

Foster : « Le signalement dit : « J’ai vu… »

Holdermen : « Je veux en voir une copie, la tenir pour voir si on lit le même texte. »

Wilkerson : « Janice, avez-vous une autre copie de ce texte ? »

Foster : « Je peux en faire une. »

Wilkerson : « Allez-y, faites une copie. Ensuite, pouvez-vous noircir le nom avec un marqueur permanent ? Je pense que ça devrait suffire pour garder le dénonciateur anonyme. Vous pensez que ça ira ? »

Foster : « Ça devrait. Je vais chercher un marqueur. »

Wilkerson : « Merci. Noircissez les deux côtés de la feuille. Lieutenant Holdermen, nous vous fournirons une copie, comme demandé, avec le nom de l’officier noirci. Cela devrait suffire pour répondre à votre demande et à notre règlement. »

Foster : « Voilà, Drake. Et une copie pour vous, lieutenant Holdermen. »

Wilkerson : « Continuez à lire, Janice. »

Foster : « Entendu. Le signalement dit : « J’ai vu un de vos adjoints sur un site pornographique. L’adjointe Holdermen était complètement nue et dans des poses obscènes. Je pense que cela met donne une mauvaise image du département du shérif. Avoir un employé que tout le monde peut voir nu n’est pas bon pour le shérif, pour les employés du comté et pour les forces de l’ordre en général. Signé. Je ne citerai pas le nom. »

Wilkerson : « Lieutenant Holdermen, c’est ce que nous avons reçu. Depuis, Janice et moi sommes allés sur le site et avons vérifié l’accusation. Après avoir cherché, nous avons trouvé une personne qui se présente sous le nom de «Kelli Tois». Nous ne voulions pas trop présumer à l’avance. J’ai également plusieurs photos ici, afin que vous puissiez confirmer que c’est bien vous. Vous savez, les sosies. Tout ceci ne serait alors qu’un malentendu. »

Holdermen : « Oh, mon Dieu. Comment … Quand … »

Wilkerson : « Vous confirmez donc que vous êtes la femme sur ces images ? »

Holdermen : « Oui. C’est moi. »

Wilkerson : « Pourriez-vous expliquer ces images ? Elles semblent avoir été prises volontairement. Et postées sur Internet. »

Holdermen : « Elles ont été téléchargées sur un site payant, pas n’importe quel site où n’importe qui peut y accéder. Googler mon nom n’a pas pu faire apparaître le site. Les gens paient pour avoir accès à la page et aux images. Ils doivent payer plus pour avoir les vidéos. N’importe qui ne peut pas les voir. »

Foster : Mais celui qui paie peut les voir, c’est bien cela ? »

Holdermen : « Je suppose que oui. J’ai le droit de refuser l’accès à tout payeur ou à toute personne qui veut payer. »

Wilkerson : « Comprenez-vous que le ministère, et le gouvernement de l’État en général, a une loi qui exige que les agents de l’État révèlent leurs sources de revenus complémentaires ou supplémentaires ? »

Holdermen : « Non. »

Wilkerson : « Il s’agit de la loi sur travail au noir. »

Foster : « En effet, elle stipule, en résumé, que si un employé de l’État veut occuper un autre emploi, par exemple si un employé du Département des assurances de l’État veut fournir des services de consultation à une société d’assurance, l’employé doit recevoir une approbation préalable. »

Holdermen : « Haha. Je ne fournis aucun service de conseil. En aucun cas. C’est pour le plaisir. Rien de plus. »

Wilkerson : « La réglementation n’est pas simplement liée au conseil ou à l’assurance. Et tous les emplois « après les heures de bureau » ne sont pas concernés par cette règle du travail au noir. Je veux dire, un policier peut travailler dans une librairie, disons, le week-end, par exemple. Mais il y a aussi un autre aspect. Janice. »

Foster : « Oui, la loi stipule qu’un employé de l’État ne peut pas accepter un autre emploi impliquant une compensation de valeur substantielle si les responsabilités de cet emploi sont… »

Holdermen : « Attendez, attendez, attendez. Laissez-moi vous arrêter là. Cet « emploi », comme vous l’appelez, ne comporte pas de « compensation de valeur substantielle ». Prendre des photos et tourner des vidéos ne saurait, en aucun cas, être considéré comme une somme « substantielle ». Haha. En aucun cas. Pas du tout. Tout a commencé pour le plaisir et a continué ainsi. »

Wilkerson : « Peut-être, mais la loi soulève d’autres questions. Janice. »

Foster : « Je vais recommencer. La règle du travail au noir stipule, en partie, qu’un employé de l’État ne peut pas « accepter un autre emploi impliquant une compensation de valeur substantielle si les responsabilités de cet emploi sont intrinsèquement incompatibles avec les responsabilités de la fonction publique ou exigent que l’individu réfutent des questions centrales ou clés pour l’exécution des fonctions officielles de l’individu comme par exemple si la capacité de l’individu à exécuter ses fonctions venait à être matériellement compromise. »

Wilkerson : « Voyez-vous le problème ? »

Holdermen : « Non, je ne vois pas. »

Foster : « Notre préoccupation se porte sur la formulation « si les responsabilités de cet emploi sont intrinsèquement incompatibles avec les responsabilités de la fonction publique ». »

Wilkerson : « Tout repose sur ce point. Vous êtes un représentant du gouvernement de l’État, du département du shérif du comté de Monroe. Votre réputation dans la communauté repose sur la façon dont vous vous présentez devant les gens. »

Foster : « Que ces personnes soient en personne ou en ligne, en direct ou autrement, en train de regarder une vidéo enregistrée de vous en train de vous masturber avec cette longue robe rose, ou de vous regarder penchée sur le capot du General Lee en train de faire voler la culotte de votre bikini rouge-blanc-bleu dans les airs. »

Holdermen : « Donc, Janice, ce sont ces deux-là qui vous ont sauté aux yeux. Vous en avez aimé d’autres ? »

Foster : « Inspecteur général adjoint Foster, s’il-vous-plaît. »

Holdermen : « Bien, Madame. Vous avez mérité ce titre. Depuis combien de temps êtes-vous dans le département ? »

Foster : « Non pas que le temps passé au sein d’un service ait de l’importance pour gagner nos titres, mais je suis ici depuis onze ans. »

Wilkerson : « Reprenons, s’il-vous-plaît. La règle du travail au noir stipule également que « seul un avis écrit de la Commission d’éthique de l’État peut fournir la preuve concluante que l’emploi extérieur d’une personne ne viole pas cette règle ». En parlant avec la présidente de la Commission, elle a dit que ce genre d’emploi secondaire ne passerait pas. La Commission ne donnerait jamais une telle approbation. Nous voici donc à la croisée des chemins, lieutenant Holdermen. Comment allons-nous procéder ? Telle est la question. »

 

***

 

« Eh bien, voilà Danielle, c’est mon rapport pour l’instant. Qu’en pensez-vous ? » Drake souleva sa lourde chope de bière brune, surmontée d’une mousse épaisse.

Elle prit le rapport sur la table et le parcourut une fois de plus. Elle pinça les lèvres, puis secoua la tête. « Cela va certainement me causer des problèmes. Je ne veux pas que le shérif Langford le voie. »

« Et j’ai encore une partie de l’entretien à retranscrire – l’entretien a duré environ deux heures – et cette retranscription supplémentaire sera essentielle dans le rapport. Le bureau de l’IG est fier de donner une vue complète de toutes ses enquêtes. »

« Le rapport et la retranscription seront-ils rendus publics ? » demanda Danielle.

« Cela devrait être le cas, mais techniquement, l’information serait limitée puisque vous êtes une employée de l’État et que c’est une question de ressources humaines. Mais il ne fait aucun doute que j’en ferais part aux journaux et aux chaînes de télévision en tant que document ayant fait l’objet d’une fuite. Et je suggérerais à Rich d’être franc avec les médias, en donnant les détails au fur et à mesure que l’histoire avance. Au nom de la transparence totale. »

Janice intervint à ce moment-là. « C’est à vous de choisir comment on va procéder, Danielle. » Elle sourit derrière son verre à pied de Cabernet Sauvignon rouge foncé.

Tous les trois – Drake, Janice et Danielle – étaient assis ensemble ce samedi soir dans un coin du Harkenrider’s Bar. C’était un petit bar qui était souvent l’endroit où Drake et Janice rencontraient les employés qui étaient sous le coup d’une enquête. Le duo connaissait la barmaid, Tina, et Harold Harkenrider lui-même, qui avaient tous deux des lèvres scellées et des yeux aveugles devant leurs rencontres.

Drake et Janice avaient offert à Danielle une chance de résoudre son problème, de le faire disparaître, de s’évanouir dans la nature. Pour la rencontre amicale au bar, l’exigence était simple : arriver sans être en uniforme.

Après avoir examiné le papier, elle secoua la tête. « Je ne veux pas perdre mon poste d’adjointe, et surtout de lieutenant. J’ai travaillé dur pour mériter ce grade, et je suis proche de devenir capitaine. Dix-huit ans d’affectations éreintantes. Certaines complètement stupides quand j’y repense. » Elle rit en repensant à ces affectations. « Je ne veux pas non plus perdre mon … mon site Internet. Votre rapport me ruinerait. Mais vous dites que vous pouvez m’assurer une protection ? »

« Oui, définitivement, sans aucun doute. Et si vous voulez mon avis, » dit Drake en posant sa choppe, « je pense que ça va booster votre audience. Nous pouvons jouer tout cela pour une vidéo. Tout le monde aime les histoires de personnes qui échappent aux enquêteurs. »

« Très, très excitant ! » lança Janice. Sa langue lécha les restes de vin sur ses lèvres.

Danielle regarda l’homme et la femme enthousiastes en face d’elle. « Je peux, oui, je peux jouer le jeu. »

« Ravi de l’entendre », dit Drake. Un grand sourire fendit son visage. Il redressa le dos et tapota la table avec ses doigts.

Janice hocha subtilement la tête pour exprimer sa joie devant la réponse de Danielle. « Commençons alors. »

« Je n’aurais jamais supposé cela à propos de vous, Janice, » dit Danielle en penchant la tête sur le côté. « Vous semblez coincée, si conservatrice. Vous semblez vivre « selon les règles ». »

Drake rit. « Janice ? Elle est tout sauf ça ! J’ai vu un caractère fougueux chez elle. Humide et sauvage ! »

« Alors, je la veux sur ma chaîne. »

« Avec plaisir », dit Janice. « Mais ne montrez pas mon visage. J’ai aussi une réputation. »

Drake se pencha vers Danielle pour ne pas parler trop fort. « Janice a une chatte de qualité pornographique, si vous voulez mon avis. Et… » ajouta-t-il, « elle bouffe de la chatte comme si elle était affamée. »

« Drake…», Janice tira la langue.

« J’aime entendre ça. » Danielle posa sa main sur celle de Janice. Ses yeux plongèrent vers le bas, vers le bout du nez pointu de Janice, vers ses lèvres luxuriantes, puis vers son menton. « Commençons par le commencement. Je suis totalement, totalement, totalement à fond. »

« Je peux à peine me retenir », dit Janice, tirant sur le col de sa chemise comme pour libérer la chaleur refoulée.

« Mettons la touche finale à cette affaire », dit Drake.

Janice avala le reste de son vin. Drake laissa derrière lui le dernier quart de sa bière. Danielle n’avait pas touché à sa Tequila Sunrise.

« Laissez-moi prendre le rapport », dit Drake.

« Non. Et si je le gardais avec moi jusqu’à ce que tout soit terminé », dit Danielle.

« Très bien », dit Drake avec un soupçon d’excitation contrôlée.

« Ok pour moi », dit Janice.

À l’extérieur du bar, sur le parking, Danielle indiqua à Drake et Janice le chemin de sa maison. « Retrouvez-moi là-bas. C’est là que se trouve tout mon matériel. On va faire un film. »

« Je pourrai, euh, je pourrai jouer avec votre gode rose ? » demanda Janice.

« Bien sûr, vous pourrez l’utiliser. Je vais même vous aider, parce que ça va vous faire partir en vrille. » Danielle fit glisser sa main le long du bras de Janice.

 

* La suite la semaine prochaine.

* * La nouvelle a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici.