La Cour des Voraces

La Cour des Voraces – Partie 2

 

Il se plaqua plus encore contre moi, que c’était bon… Je gardais ma main sur la sienne pendant qu’il me pelotait avec adresse. Rapidement, mon manteau le gêna et les boutons ne résistèrent pas longtemps à son assaut. Ses deux mains maintenant étaient passées sous mon pull pour titiller mes mamelons de plus en plus gonflés.

La Cour des Voraces

Je sentis son paquet contre mes fesses se durcir plus encore. Mes hanches accompagnèrent son excitation par une danse douce, sensuelle, mon fessier appuyé sur sa virilité, il gémit dans mon cou tout en l’embrassant goulûment.

Je cherchais sa bouche, je voulais sa bouche… Il n’avait prononcé aucun mot, juste son souffle, ses soupirs d’aise… Les mots, je serais la seule à les dire.

— Masturbe moi !

Animal, il releva ma jupe courte d’un mouvement rapide jusqu’à mon ventre. Je frémis… Il prit alors son temps, remonta le long de ma cuisse, effleura mes bas puis le haut de mes jambes, et glissa sa main sous ma culotte pour caresser tendrement ma fesse. Les fractions de seconde où la lingerie laisse la place au contact charnel sont indéfinissables. Comment su-t-il que toutes mes barrières s’effondraient sous cette simple caresse ?

— C’est terriblement bon…

Il avait son visage dans mes cheveux bouclés, il embrassait mon cou, mes lobes d’oreille, nous cherchions nos lèvres, nos langues. Comme moi, il voulait plus. Il me retourna d’un geste, fixa ses yeux dans les miens, la lune éclairait son beau visage.

— Embrasse-moi !

Mes demandes résonnaient dans cette traboule comme un retournement de situation, ce n’était plus lui qui menait la danse, mais moi qui dirigeais ses assauts.

Il plaqua ses lèvres sensuelles sur les miennes et me fouilla avec sa langue qui prenait toute la place dans ma bouche, j’aimais cette sensation, être à lui, ne plus pouvoir résister… Sa main glissa, entre nos deux corps serrés, vers mon bas ventre. De nouveau, je frissonnais. Ses caresses sur mon clitoris sensible de tant d’excitation, et son corps qui me maintenait contre le mur, décuplèrent mon plaisir.

— Ouiii, entre en moi… réussis-je à dire dans une respiration haletante, contre sa bouche.

Mon beau black accomplit aussitôt ma supplique, pour son plaisir autant que pour le mien. Il enfonça d’un coup son majeur dans mes chairs mouillées, et poursuivit ses aller-retours de la même manière, il entrait vivement, rapidement, profondément en moi, s’arrêtait lorsqu’il était au fond et recommençait, son majeur comme une tendre matraque. Me faire doigter de cette façon me fit crier à chaque pénétration ! Il étouffa mes gémissements en m’embrassant langoureusement, tout en continuant à s’enfoncer dans mon sexe avec ardeur. Sentant que j’étais entièrement offerte à lui, il put me pénétrer de deux doigts, mon jus dégoulinait sur son index et son majeur.

Je ne m’appartenais plus, rien n’existait plus autour de nous, juste nos deux âmes qui se rencontraient pour la première fois dans un moment éternel.

— Encore, j’en veux encore…

Je profitais pleinement de l’instant en embrassant son visage, caressant ses cheveux, en le serrant très fort contre moi, m’enivrant de son parfum. Il mit dans ma bouche l’index de sa main gauche pour que je le suce, j’imaginais son sexe à la place, il le retira en remplaçant son doigt par sa langue. Son index humide vint titiller mon anus et je crus qu’il avait le pouvoir de lire dans mes pensées.

Voir en lui un marabout aurait été un cliché trop facile, ce mâle connaissait simplement les femmes et leurs envies… Mon désir était à son comble, nous avions très chauds l’un et l’autre, l’un contre l’autre, je sentais maintenant son odeur, sa véritable odeur derrière son parfum, son odeur d’homme, vrai, puissant, brut. J’ai aimé, tellement aimé, le respirer.

Des éclats de voix dans la rue que rejoignait la traboule nous firent nous stopper net. Nous regardions en direction des bavards, le bout incandescent d’une cigarette nous indiqua qu’ils poursuivaient leur chemin dans la rue. Sans me laisser plus de répit, mon bel inconnu s’introduisit dans mon anus avec douceur, c’est moi qui m’empalais sur son doigt pour me soulager, pour calmer mes envies de sexe.

Il comprit aussitôt qu’il n’y aurait plus de retenue entre nous, ses deux mains s’activèrent de plus belle dans mes grottes, il rugissait de plaisir, et mon corps n’était plus que bonheur, plénitude, luxure… Le couple qui traversa la traboule d’un bon pas, nous ne le vîmes pas arriver, à dix mètres de nous ils ne renoncèrent pas à écourter leur trajet à notre vue, ils passèrent et nous étions toujours à nos ébats, plus que jamais, proches de la jouissance. Je ne résistai pas longtemps et jouis fort, prise tout entière de spasmes qui me firent presque m’écrouler à ses pieds.

Son orgasme fût presque simultané, je le sentis partir en jets puissants dans son jean, sous ma main qui astiquait son pénis dressé au travers du tissu. Les minutes qui suivirent nous bercèrent dans une douceur complice, je lui rendis ses tendres baisers tout en cherchant encore son contact en soulevant sa chemise et mon pull, les vêtements me privaient de sa peau… Il me serra fort dans ses bras, déposa un dernier baiser sur mon front avant de partir.

Que ce moment avait été torride, était-il au moins réel ou seulement le fruit de mon imaginaire frivole ?

Le lendemain

— Je vais vous chercher vos clés, Monsieur Simonin.

Lorsque je revins dans la pièce principale de l’agence, mon client ne se trouvait plus seul. Mon fantasme nocturne était là.

— Bonjour.

J’entendais sa voix pour la première fois.

Fin

CandiceHistoire écrite par Candice

Il a été le premier à lire mes mots, ces mots étaient pour lui, je les lui offre de nouveau, et vous les propose.

Candice, elle est mon double sur les touches d’un clavier et l’écran d’un ordinateur, tellement moi et à la fois une autre, des autres… Bonne lecture !

ON CÉLÈBRE LA JOURNÉE DES DROITS DES FEMMES !
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