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L’Attaque du Sextoy Tueur – Partie 2

Magalie errait dans la ville ensoleillée sans pouvoir s’empêcher de penser à son voisin Monsieur Dupin. Qu’il soit mort assassiné, comme l’affirmait le policier, lui semblait impensable. Et surtout, l’idée lui donnait la chair de poule. Cela signifiait qu’il y avait un meurtrier qui était entré dans leur immeuble…

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Elle s’assit finalement à la terrasse d’un café et commanda un diabolo menthe pour s’accorder une parenthèse sucrée réconfortante. Est-ce qu’elle oserait revenir dans son appartement si proche d’une scène de crime ? Elle se rappela alors que Camille l’avait invitée à passer le week-end chez elle à la campagne pour faire la fête. Elle avait préféré décliner pour passer deux jours tranquilles, mais la perspective de se mettre au vert était désormais plus séduisante.

Elle appela Camille, lui expliqua son brusque changement d’avis, et son amie lui ordonna de venir sur le champ changer d’air.

Magalie demanda l’addition pour rentrer chez elle au plus vite attraper quelques affaires. En plongeant la main dans son sac à main pour payer son diabolo, elle poussa un cri de surprise. Son sextoy rabbit « Peter » était là, sans sa pochette en satin. N’importe qui se penchant au-dessus du sac aurait pu l’apercevoir. Elle le referma vivement en rougissant.

Comment « Peter » s’était-il retrouvé là ? Il ne quittait jamais sa chambre… Elle paya avec l’impression que toute la terrasse et toute la rue la regardaient, puis elle pressa le pas pour rentrer chez elle.

Dans la cage d’escalier, alors qu’elle grimpait les marches quatre à quatre, elle fut stoppée dans son élan par le policier qui l’avait interrogée plus tôt. Dans un geste précipité, elle serra son sac à main contre elle. Le policier le remarqua mais ne dit rien.

— Tout va bien, mademoiselle ?

— Oui, enfin je crois. Un meurtre dans l’immeuble c’est…

— Je comprends. Vous ne connaissez personne qui pourrait vous tenir compagnie ?

— Je pars chez une amie.

— Très bien.

Elle sourit poliment et s’engouffra dans son appartement. Elle rangea son sextoy dans la table de chevet, rassembla quelques affaires dans un sac et consulta les horaires de train. En partant sans trainer, elle pourrait être chez son amie pour déjeuner.

Durant le trajet, elle profita du paysage et essaya de chasser ses pensées sur le meurtre. En arrivant chez son amie où une quinzaine de personnes se régalaient autour d’un barbecue, elle fut accueillie comme une héroïne. Elle était celle qui habitait là où un meurtre avait été commis. Tout le monde la harcelait de questions. Elle aimait être au centre de l’attention. Surtout de l’attention de ce beau blond qu’elle n’avait jamais vu.

— Je m’appelle Pierre.

— Enchantée, Magalie.

L’alchimie fut immédiate entre les deux et ils passèrent l’après-midi à rire et discuter au milieu de la petite foule de bonne humeur. Magalie parvint ainsi à oublier son immeuble et à noyer son angoisse dans les yeux de Pierre.

Le soir venu, alors que l’ambiance devenait plus calme, les corps fatigués par la journée et l’alcool, Magalie s’assit contre Pierre dans un canapé au fond du jardin. Ils s’embrassèrent parce que c’était ce qu’ils désiraient depuis les premiers mots échangés. Isolés dans l’obscurité d’un coin du jardin, leur baiser devint rapidement plus passionné.

Leurs mains commencèrent leur valse de caresses après une journée passée à voir monter leur désir. Magalie sentait les mains de Pierre glisser le long de son dos, sous son tee-shirt… Pierre se réjouissait des caresses langoureuses de Magalie sur son torse. Ils retirèrent tous les deux ce tissu inutile en cette chaude soirée d’été et leurs poitrines nues se collèrent.

Leurs mains se promenèrent alors du côté de leurs fesses respectives. Magalie avait des fesses fermes et rebondies, Pierre un postérieur musclé qu’il entretenait avec soin. L’excitation montait, les rythmes cardiaques s’accéléraient… Pierre dévorait maintenant les seins de Magalie durcis par le désir et Magalie remuait doucement le sexe de Pierre emprisonné sous son short.

Elle jeta un coup d’œil alentour, mais ils étaient seuls. Elle avait pourtant l’impression étrange d’être observée… Tant pis si un pervers voulait se rincer l’œil, se dit-elle, cela n’allait pas l’arrêter. Elle n’avait pas couché avec un homme depuis longtemps, Pierre était tout à fait à son goût et elle ne pouvait pas se contenter éternellement de son vibromasseur.

Elle eut envie de rire en repensant à « Peter », son rabbit qu’elle avait mis dans son sac par inadvertance. Mais le désir effaça toute pensée quand elle sortit le sexe de Pierre de son boxer, droit, ferme, appétissant. Elle posa ses lèvres sur le gland humide et Pierre frissonna. Elle joua de longues minutes avec le bout du pénis, le léchant doucement, l’effleurant à peine… Puis elle engloutit la verge tout entière dans sa bouche.

Elle le suçait avec langueur, sans précipitation et Pierre se tenait au canapé pour ne pas chavirer. Il finit par lui demander de s’arrêter pour ne pas finir trop vite. Il souleva alors le corps de Magalie comme une plume légère et il l’assit sur son visage, la tête sous sa jupe. Il poussa le tissu de sa culotte et dévora le sexe trempé sans ménagement. Magalie gémissait de plaisir. Encouragé par ces signes de jouissance, il enfonça deux doigts entre les lèvres humides. Il les faisait aller et venir sans cesser de lécher et d’aspirer son clitoris.

N’y tenant plus, Magalie décolla son sexe du visage de Pierre et recula de quelques centimètres jusqu’au pénis tendu. Elle se laissa tomber sur lui. Il la pénétra sans aucun effort et les deux amants s’immobilisèrent de plaisir quand il fut totalement en elle. Ils ne bougeaient plus, savourant la sensation ultime.

Magalie remua la première, elle fit bouger son bassin d’avant en arrière. D’abord lentement, puis de plus en plus vite. Ils ne parvenaient pas à garder leur plaisir silencieux et des soupirs bruyants s’échappaient parfois. Elle sentit l’orgasme qui montait. Et finalement l’explosion de jouissance, la vue troublée, le corps secoué de spasmes et la sensation d’être enveloppée dans un nuage de bienêtre. Pierre ne résista pas longtemps et suivit Magalie dans son orgasme, répandant le fruit de son plaisir au plus profond de son intimité.

Ils s’enlacèrent ensuite de longues minutes, pour reprendre leur souffle et profiter de l’instant. Puis ils s’endormirent, blottis l’un contre l’autre dans ce canapé sous les étoiles.

Le lendemain matin, Magalie fut réveillée par des hurlements. Ils provenaient de la maison. Elle se redressa, se demandant où elle était, puis tous ses souvenirs de la veille revinrent peu à peu. Elle constata que Pierre n’était plus là. Elle courut vers la maison, se demandant ce qu’il se passait.

Arrivée dans le salon, elle trouva un groupe de personne en cercles. Au milieu, allongé sur le sol, Pierre gisait dans une mare de sang, mort. Elle ferma les yeux. Ce devait être un cauchemar, ce n’était pas possible. Pas deux morts en deux jours, deux assassinats. Pas Pierre, ce garçon parfait avec qui elle venait de démarrer une aventure.

— Il faut appeler la police !

Magalie attrapa son sac à main qui trainait sur le canapé pour chercher son téléphone. Elle poussa un cri en plongeant sa main : son sextoy rabbit, « Peter », était là. Elle devenait folle. Elle l’avait remis à sa place la veille. Il était à nouveau là… Elle referma son sac, le posa sur le canapé, puis tout se mit à tourner. Elle tomba dans les pommes.

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