Lutte des classes – Partie 1

Cet été 2012, du haut de mes 18 ans, moi, Ludivine Vidivicci, Corse par mon père, pleine d’idées et de fantasmes plus pervers les uns que les autres. Je m’apprête à vivre ce que d’aucuns d’entre vous jugeront comme très pervers, voire dégueulasse…

Tous les ans mes parents partent en vacances en Corse tout l’été, dans la maison dont mon père a hérité de ses parents. Au programme, des journées de farniente avec pour seul stimuli une magnifique vue sur le Lac de Calacuccia, le bruit du tintement des clochettes des brebis venant paître dans les collines alentours, et bien sûr les fameux repas de famille. Vous imaginez bien qu’à cet âge, on rêve de vacances plus pimentées. J’ai donc dit à mes parents que je ne souhaitais pas y aller et avec leur bon sens légendaire ils ont accepté. Bon, faut dire aussi que je suis une fille studieuse et que jamais je ne les ai déçus. Bref, ils ont confiance en moi…

Début Juillet me voici donc seule dans ce grand duplex de 240 m². Le monde est à moi.

Le premier week-end ça a été fiesta avec des potes et euh … moi comme seule nana. Oui je n’ai que très peu d’amie je l’avoue. Les filles de mon âge me considèrent, pour la plupart, comme une pimbêche. Mais est-ce de ma faute si mes parents sont à la tête d’une des boites les plus en vogue d’Aix ?

Lors de cette soirée quelque peu alcoolisée, un pote est venu avec son cousin âgé de 20 ans. Bon, beaucoup le considérerait comme une « racaille », un « lascar » ou encore un « galérien » mais je dois vous dire que je fantasme beaucoup sur eux. L’idée de goûter aux joies du sexe avec ce genre de mecs anime mes plaisirs les plus intimes. Je m’imagine être baisée sans ménagement par un mec style rappeur avec les dents en or et tout et tout. Un Bad boy comme j’aime à le dire. C’est donc avec un grand plaisir que je me suis laissée aborder par Steeve. Autant vous le dire de suite, dès le lendemain, il m’a fait vivre un moment très … pervers et il n’était pas seul !

Cependant, je ne suis pas ce qu’on peut appeler une « fille facile », je suis avec un mec depuis 6 mois et nous avons couché ensemble 4 mois après notre premier baiser. Je pense donc ne pas être une « Marie couche-toi là ». Je ne suis pas non plus une « Salope », j’ai juste des besoins un peu plus pressants que ce que mon mec me prodigue joyeusement.

Malheureusement, je dois dire que niveau expérience, je suis proche du zéro absolu. Au final, on n’a couché que trois fois ensemble. Bref, ce week-end, je m’apprêtais à vivre une expérience inoubliable. Allez, je vous raconte …

Steeve m’a appelée dès le lendemain. Il m’a invité à prendre un verre chez un pote dans un petit appart’ avenue du 8 mai.

Il est venu me chercher dans sa BM. N’étant pas encore prête, j’ai répondu à l’interphone en string et j’ai enfilé à la hâte un vieux jean taille basse et un débardeur mettant en valeur mon petit 85C. Pas de soutien-gorge c’est clairement inutile vu ma poitrine.

Il frappe à la porte, j’enfile une petite veste, lui ouvre et me glisse dans mes Kickers. Je le rejoins sur le palier et nous quittons les lieux.

Il est 19 heures à ma montre quand je monte dans sa voiture, la musique est assourdissante mais je n’ose pas lui dire de la baisser. Autant ces mecs me font fantasmer, autant ce style de musique provoque des saignements à mes oreilles …

Nous arrivons en bas de chez son pote 10 minutes plus tard. Il se gare et nous sortons.

Le chaos sonore est partout dans le quartier, ça gueule ici, par là ça joue au foot contre un mur. La vie d’un quartier animé quoi !

Ça change des vieux chnoques qui rodent et sévissent par chez moi. J’apprécie cette ambiance plus jeune … plus vivante.

Je le suis à la trace et nous entrons dans le hall de l’immeuble qui nous fait face. Les portes sont en bois, grincent légèrement et l’intérieur euh… comment dire… l’intérieur sent … en fait ça pue !

Dans l’ascenseur au relent de, euh … ben de pisse, je fais attention à ne pas toucher les parois.

La situation me force à me coller contre Steeve. Non je suis pas « trouillarde » juste si je pouvais éviter de toucher ces parois bourrées de crasse et de je ne sais quoi … ça m’arrangerait.

3ème étage, l’ascenseur s’immobilise et met un temps de malade à nous relâcher. Les portes s’ouvrent sur un long couloir sombre, éclairé par quelques lumières éparses. Dans cette semi-pénombre nous nous dirigeons vers l’appartement.

La porte s’ouvre sur un décor très épuré, voire absent. On entre directement dans le salon où un canapé est posé devant une table basse et un meuble TV.

Pas de chichi, c’est simple c’est … utilitaire.

2 mecs y sont avachis, ils fument et matent ou plutôt, comatent devant la TV. Steeve les presse de se pousser un peu et de faire place :

– Bougez !

Je le suis et m’installe sur un bout de canapé à côté de l’accoudoir. Il me présente à ses 2 amis :

– Ludivine, je te présente mes srabs !

Par ce mot, je suppose qu’il me présente ses potes. Clairement intimidée par cette ambiance quelque peu particulière, j’accompagne un « Salut, les mecs ! » d’un discret petit signe de la main.

En cœur, ils me répondent par un : « Salut, meuf ! » qui me surprend. « Meuf », sérieux ils peuvent pas m’appeler Ludivine eux …

Nous parlons, enfin, nous parlons, non … ils parlent entre eux pendant une bonne heure et telle une potiche je suis là, à les écouter. Ouais je me fais un peu chier, j’avoue !

Il est 20 h, 20h30 quand le téléphone d’un de ses potes sonne. J’écoute la conversation mais je comprends pas grand-chose :

– A-llô !

– Ouais !

– Où ça !

– Ok …

– Quand ?

– Y’aura d’la vieilles !?

– Ok

– 5000 !

– Non !

– 5 c’est le prix !

– Salut !

Il raccroche et s’adresse à Steeve :

– C’est l’Furé, il a un truc pour ce soir

– Ah ouais, où ça !?

– Vers Carnot.

– Ah ! Quelle heure ?

– Ben justement, faut y’être dans une heure.

– T’as le matos ?

– Ouais dans l’coffre, mais elle !

« Elle » sérieux, mais putain j’ai un prénom moi et ils parlent de quoi ?

Gentiment je leur indique que je vais rentrer, que c’est pas grave … Mais Steeve me coupe :

– Non ! Tu peux venir avec nous !

Étonnée, son pote lui répond :

– Ah bon, mais … mais c’est pas prévu !

– On s’en fout, rappelle-le et dis-lui !

– Mais elle sait même pas où on va !

– Demande-lui !!!

Il se retourne vers moi, et m’explique ce qu’ils font pour gagner de l’argent …

Pour faire simple, ils vont baiser des bourgeoises devant leur mari. Ils filment leurs ébats et leur vendent le DVD de la soirée.

J’avoue que je suis un peu surprise, mais surtout, je vois pas trop ce que je vais aller faire là-bas… tenir la caméra sans doute. Mais j’accepte, après tout ce sera une expérience à raconter.

Avant de partir les trois garçons s’habillent pour l’occasion. Pour tout vous dire je suis sous le charme. Steeve porte un pull noir chiné de chez John H, un jean usé de couleur bleu et des Puma de couleur blanche au pied. Franchement il est canon, ses muscles sont moulés dans ce pull. Les autres, et bien ils sont dans le même style et ils puent la cocotte, enfin ils puent, non, en fait ils sentent super bon. Là pour le coup, je ne dépareille pas au milieu d’eux …

Il est 21h30 quand nous montons dans la Golf d’Alex, Steeve prend place sur le siège passager et moi, et bien je suis derrière à côté de Max, bien calée entre les trépieds, les spots et les sacs en tout genre. Les boomers crachent des basses inaudibles à base de « Popopop » pas du tout mon style, mais comme pour l’aller, je n’ose pas demander de baisser le volume sonore. J’avoue, j’ai un peu honte d’être dans une voiture où les enceintes crachent leurs infamies sur les femmes, la société et la police.

21h43 nous arrivons rue Cardinale, nous nous garons place des Quatre Dauphins.

Steeve me tend un sac d’apparence assez lourd :

– Tiens, fais gaffe, y’a les caméras dedans !

– Euh … oui, ok !

En fait, ce sac n’est pas si pesant.

Tous chargés, nous nous rendons devant un hôtel particulier, à peine 20 mètres plus loin.

Alex compose le code d’accès, nous le suivons, dans la cour il téléphone au Furé : « C’est bon on est là ! », puis il raccroche.

Presque instantanément un homme d’âge mûr nous accueille cérémonieusement :

– Messieurs, Madame, voulez-vous bien me suivre.

Je pouffe de rire … Alors que les trois garçons emboîtent son pas sans dire un mot.

L’entrée débouche sur un grand escalier que, forcément, nous devons nous taper. Je dois vous dire qu’au final, le sac que je porte s’avère être assez lourd.

Montant les marches, Steeve se retourne pour s’adresser à moi :

– Bon, tu voulais t’encanailler, tu vas être servi …

– Hein, quoi ?

– Au début tu prends la caméra, tu filmes la scène rien d’autre, et évite les gros plan, compris ?

– Euh … oui … ok !

Bon ben c’est officiel, je vais être la Caméra-woman de la soirée. Une grande première pour moi.

– Et te loupes pas, sinon on pourra pas leur refourguer !

– Pas de soucis.

C’est vrai, pas de ‘bleme, dans les repas de famille c’est toujours moi la chargée de caméra. Ils sont pas si mal mes films !

L’homme qui nous a accueillis ouvre la double porte faisant face à l’escalier, il ne rentre pas. Il se contente de nous inviter à entrer avec un geste typique de la Haute mais désapprobateur.

A l’intérieur trois couples nus sont déjà en train de coquiner. Ils nous accueillent avec un grand sourire. Un jeune homme bedonnant s’approche de nous sans complexe, la bite à l’air :

– Bonsoir, nous avons commencé sans vous … Euh … installez-vous.

En cinq minutes, les lumières sont installées sur leurs trépieds, les caméras sont sorties et fixées de part et d’autre de la pièce. Alex me donne une caméra Sony :

– Tu sais comment ça marche ?

– Euh …

– Bon c’est pas compliqué, t’appuies ici et tu regardes là.

– Ok, ça marche … Action !

Je m’autorise un peu d’humour, mais clairement, je fais choux blanc … Alex repart sans dire un mot ou même esquisser un sourire.

Et voilà, me voici dans le grand monde …

Les femmes sont très belles, de vraies mannequins. Chacune oublie son partenaire au profit des trois banlieusards qui imposent leurs larges sexes bien raides. Ils ont des queues vraiment énormes et surtout … putain qu’elles sont belles. Autant vous dire que les trois jeunes hommes de bonnes familles ne sont plus très fiers de leur attribut. Mère nature n’a pas été aussi généreuse avec eux et puis ils semblent moins assidus aux salles de sport … Soyons clair, quelque peu bedonnants, ils n’ont aucune chance face à mes trois compagnons de fortune.

Très vite, les premières pipes font leur apparition et je reste là, pantoise, à contempler la vue d’ensemble. C’est Max qui me rappelle à l’ordre, m’invectivant de filmer.

Allez, je me lance ! M’approchant tel un Spielberg débutant, je commence à cadrer cette bouche engloutissant ce cylindre bien raide, la salive coule abondamment, la verge de Steeve s’enfonce dans ce gouffre sans fond. Mince, je ne suis pas sûre de pouvoir enfourner aussi facilement une queue de cette taille. Bon, faut dire aussi que je n’ai pas vraiment de retour d’expérience … C’est bien la première fois que je vois de si près un tel engin.

Ici on gobe des couilles, ça me semble intéressant alors je cadre, zoome et dézoome.
Je prends soin de filmer l’ensemble : les baloches et le visage de la femme qui est … qui est si troublant tellement il détonne. Elle a un visage … un visage d’ange, je suis troublée, scotchée devant sa beauté, sans y prêter garde, la caméra glisse sur elle, sur cette douceur.

Alex, qui se fait gober les couilles, me bouscule :

– Qu’est-ce tu fous, filme putain !!!

– Euh … oui pardon …

Je me lance à l’assaut de Max qui lèche Lucile, il me semble la connaître de vue … je l’ai déjà croisée mais où … ?

Enfin, peu importe, Max lui lape le clitoris, sa langue lui assène des petits coups qui ne la laissent pas de marbre, elle aime ça et elle sait lui montrer en lui agrippant la tête, la plaquant sur sa chatte toute lisse.

Les trois jeunes laissés sur la touche se masturbent en matant leurs femmes. Enfin, je suppose que ce sont leurs femmes, mais en fait, j’en sais rien du tout. Ils ne loupent rien de l’ensemble de la scène, là, debout, devant les acteurs de mon film … euh … de mon film … porno.

Je me recule et filme en plan plus large, ne manquant pas de capturer les branleurs remplaçants. J’espère pour eux qu’ils auront de quoi s’amuser un peu car là, ils ne sont que spectateurs … c’est un peu dommage vu la tension sexuelle qui s’impose petit à petit dans la pièce.

J’dois vous l’avouer, je commence à être excitée, mon string s’humidifie de plus en plus au rythme des minutes qui s’égrènent …

En levrette, Paloma pompe le chibre tendu de Steeve, humm mais quel chibre … pardon, je m’égare … pendant que Max pénètre vigoureusement Agnès dont les seins se balancent au rythme des coups de reins du jeune éphèbe qui chevauche son séant.

Oui, je connais leurs prénoms car je suis une petite voyante, coquine et voyeuse … Bon ok, faut que j’arrête avec l’humour moi. Plus sérieusement, je connais leurs prénoms car les mecs commentent tout ce qui se passe. J’ai des commentaires qui viennent de derrière et des images qui assaillent mon objectif et donc, mon regard. Tout cela excitant fortement ma libido naissante …

Pour les besoins de la vidéo je dois me contorsionner dans des positions parfois … inappropriées.

Je me retrouve tantôt entre les cuisses de Max, les couilles virevoltantes au-dessus de la caméra, tantôt sous Paloma avec une vue imprenable sur son con s’ouvrant devant l’imposante bite black d’Alex. De par mes poses équivoques, j’ai droit moi aussi à mon lot de commentaires salaces :

– Sympa le caméraman !

– Tu m’étonnes, matte son cul

– Humm elle se cambre bien !

– Regarde comme elle dandine du derche !!!

Et j’en passe … mais je ne m’en offusque pas. Je n’ai pas besoin d’avoir beaucoup d’expérience pour savoir que lorsqu’un mec bande, la bienséance n’a plus vraiment d’existence dans son cerveau. Son côté reptilien prend le relais et très vite on a un mec lobotomisé devant nous … et bon, selon la situation, ça peut nous exciter tout de même beaucoup.

Je continue de filmer bien consciencieusement. Ici une pénétration, là une fellation, ici encore une sodomie profonde quand, d’un coup, je sens une main se poser et caresser mon fessier.

Steeve intervient :

– Non, elle, elle filme, pas touche !

Surprise et un peu déçue je dis :

« Oh ça ne me gêne pas, c’est … c’est excitant ! »

Steeve reprend :

– Ok, comme tu veux, mais oublie pas de filmer !

Puis il s’adresse aux mecs :

– Par contre y’aura un supplément !

Ils haussent les épaules, se regardent l’air de dire « C’est pas un souci ça ! » puis se ruent sur moi telle une horde de Zombies compulsifs. Leurs bites à l’air, ils me caressent le cul, les seins. Assez vite d’ailleurs je me retrouve le jean sur les chevilles, le débardeur descendu sous la poitrine. En string, j’ai du mal à tenir la caméra : « Surtout ne pas la lâcher, fait pas la conne ! ».

Des deux mains, je l’agrippe fermement ! Bon, ok, le film n’a plus rien de regardable…
Je frissonne sous leurs mains, la caméra tremblote, je suis en train de réaliser un film expérimental à la « Blair Witch », sauf que là je ne suis pas en train de fuir mais de prendre mon pied.

Note de l’autrice

Cette histoire est une fiction, volontairement libérée. Toutes les scènes décrites ne représentent pas la vision du sexe par les femmes. Chaque femme est libre d’explorer sa sexualité selon ses envies. Merci de respecter les femmes, nous sommes si douces et si belles.

Allez plus loin dans l’aventure

Retrouvez Ludivine dans mon e-roman : Aux services du vieux pervers : Chapitre 4.

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KmilleArticle écrit par Kmille

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