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Pénélope – Partie 1

Pénélope ferma les yeux et s’enfonça dans la banquette de la Seat. Il faisait chaud, les vitres étaient baissées, ils roulaient depuis un peu moins d’une heure. C’était le moment qu’elle attendait pour commencer.

Ils l’avaient prise à Marseille, elle était montée à l’arrière, eux à l’avant, et ils roulaient à vive allure, sur l’autoroute en direction de Lyon.

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Au début, elle avait discuté avec eux, de tout et de rien. Les conversations qu’on a quand on ne se connait pas. D’où tu viens, tu fais quoi dans la vie, tu viens souvent ici. Elle avait répondu, les mains tirant sur les bretelles de sa robe, avant de feindre de s’endormir.

Sa tête roula sur la droite et son bassin s’avança sur la banquette. D’un geste lent et mesuré, elle laissa tomber son épaule et à force de se frotter contre la banquette, fit rouler la bretelle de sa robe. Les deux garçons continuaient de discuter à l’avant. Puis elle laissa faire la gravité, aidée par la légèreté du tissu et la robe tomba un peu plus bas sur sa poitrine.

Penelope écarta les jambes, le tissu resta coincé au milieu de sa poitrine. Elle tira discrètement sur l’ourlet et ses seins firent le reste du travail comme mus par un besoin de se libérer. La robe glissa, sa poitrine jaillit, ronde et lourde et le vent chaud vint la frapper sur les mamelons. Son ventre se contracta et elle sentit sa culotte s’humidifier. Ça lui faisait toujours cet effet-là, quand elle se dénudait dans des endroits où elle n’aurait pas dû être nue, qu’elle s’offrait aux regards de ceux qui n’auraient pas dû la voir.

Le conducteur aperçut un éclair de peau nue qui se détachait sur la banquette noire dans le rétroviseur, il donna un coup de coude au passager, qui se retourna. Les deux garçons se turent.

Quand ils avaient garé la voiture un peu plus tôt sur le port, ils s’étaient lancé un bref coup d’œil, juste pour vérifier qu’ils pensaient à la même chose, avant de mater cette fille qui allait faire le trajet avec eux.  Elle les attendait, moulée dans une robe verte très courte retenue par deux lanières très fines sur ses épaules. Le tissu s’étirait au niveau de ses seins, suivant la courbe charnue de sa poitrine, on pouvait voir l’ombre de ses mamelons. Puis la robe continuait, serrée sur son ventre plat et s’étirait à nouveau pour envelopper ses hanches, qu’elle avait larges. La robe s’arrêtait au milieu des cuisses. Quand elle se retourna pour soulever sa valise, elle leur montra son cul, rond et large, il n’y avait pas de trace de culotte sur le côté, elle portait un string qu’elle remontait haut et ils sentirent chacun leur sexe mou se réveiller dans leur caleçon.

Maintenant ils ne disaient plus rien, ils n’osaient pas. Un instant ils pensèrent à la réveiller, ou bien à la couvrir. Mais quelque chose de plus fort dissipa cette pensée.

Un désir qui grandissait à mesure que l’habitacle s’emplissait de l’air chaud et de leurs envies. Un désir qui suivait les seins de Pénélope, offerts à leurs regards, à leurs mains.

Leur respiration s’emballa, leur cœur propulsa le sang plus fort dans leurs corps, faisant vibrer leurs tempes, leurs cuisses et leurs sexes.

Ils étaient toujours silencieux quand un panneau indiqua une aire de repos. Ils se regardèrent de manière entendue. Le conducteur pensa un instant à sa copine qui l’attendait à la maison. Il ne lui dirait rien.

Ils cherchèrent un endroit éloigné des autres voitures à l’abri des regards et se garèrent. Le moteur s’arrêta et le véhicule fut plongé dans le silence. Au loin, on entendait les voitures passer sur l’autoroute, c’était tout.

Les deux garçons se retournèrent vers la banquette arrière et regardèrent Pénélope, son corps penché et déshabillé, sa poitrine se soulevant à chaque respiration. L’homme côté passager agit le premier et enjamba le levier de vitesse pour venir s’assoir près d’elle. Sa bouche entrouverte laissait penser qu’elle dormait profondément. Elle se tourna vers lui et ses seins se tournèrent avec elle, déformant le rond parfait qu’ils formaient jusque-là. Le passager approcha une main silencieusement, puis toucha la peau tendue sous le sein. Sa main tremblait. Pénélope dormait.

Alors la main pris le sein et serra fermement. Pénélope ouvrit les yeux, le passager la regardait, le cœur battant, attendant qu’elle l’encourage ou bien qu’elle le rejette.

Cela faisait un moment que le cœur de Pénélope battait fort dans sa poitrine, curieuse et excitée de ce qui allait se passer. Elle sentit un fourmillement s’emparer de ses membres, comme une paralysie. Elle avait un peu peur mais cela augmentait son excitation.

Quand la voiture s’était arrêtée à son niveau et qu’ils étaient sortis pour la saluer, elle avait vu leurs regards sur sa peau, sur ses seins, elle avait senti l’appel muet de leurs corps, alors elle avait redressé la poitrine et ses mamelons avaient pointé un peu plus sous le tissu doux de la robe. Elle aimait ça. Le contact du tissu qui frotte contre elle, avec l’envie qu’il soit bientôt remplacé par leurs mains. Elle s’était cambrée un peu plus, avait serré les épaules pour comprimer ses seins et le passager s’était perdu un instant dans son décolleté. Puis ils étaient montés en voiture et ils avaient roulé, les fenêtres ouvertes pour emporter loin d’eux l’odeur de cette fille qui se répandait comme un poison.

Pénélope ouvrit les yeux, l’homme malaxait ses seins, elle descendit sa robe un peu plus, dévoilant son ventre. L’homme la regarda faire, ses mains toujours sur ses seins et Pénélope colla sa poitrine contre lui. L’homme enfoui son visage entre ses seins, la bouche ouverte, et les lécha. Pénélope rejeta la tête en arrière et gémit. L’homme continua à lécher ses seins, un dans chaque main, il enfonça ses doigts dans la chair molle, pinça les mamelons.

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Vanina MormoiArticle écrit par Vanina Mormoi

Sous les doigts, sur le papier,
Le désir des femmes ne m’est pas étranger
J’imagine pour le plaisir, j’écris pour les goûter
S’il est un territoire, je m’en vais l’explorer
S’il est une limite, elle sera repoussée.