Plongée Érotique – Partie 2

 

Allongée sur mon lit, le corps encore engourdi par mon escapade solitaire, j’entendis les trois garçons rentrer en titubant et tenter maladroitement d’atténuer leur vacarme. Je faisais semblant de dormir pour ne pas avoir à converser avec une version de mon copain sous emprise de l’alcool. Il se coucha sans attendre, complètement nu, et les ronflements arrivèrent presque aussitôt. Je plaquais un oreiller sur ma tête pour atténuer le bruit, mais il n’y avait rien à faire. J’observais Sébastien endormi sur le dos, son sexe aussi ensommeillé que lui et je ne pus m’empêcher de sourire. Je soulevai le pénis flasque et le laissai retomber. Sébastien ne bougea pas.

Je repris son pénis en main, mais cette fois, je ne le lâchai pas. Je fis aller et venir doucement ma main et le sexe commença à durcir et à s’étirer. Le ronflement ralentit et j’immobilisai ma main. Lorsque le grognement reprit, je poursuivis ma caresse. Son pénis était maintenant parfaitement dur, et tandis que je l’observais se décalotter sous mes lents va-et-vient, je replongeai mon autre main entre mes cuisses.

Chaque fois que je tentais de m’imaginer chevauchant ce sexe, j’étais assailli par des images du sourire de Michael. Au bout de plusieurs tentatives pour penser à autre chose, je dus me rendre à l’évidence. Si j’étais encore aussi excitée alors que je venais de me masturber, c’était qu’un bout de moi que ne je ne comprenais pas et que je n’approuvais pas fantasmait sur Michael. Le meilleur moyen de m’en débarrasser était encore de laisser mes pensées s’égarer une fois pour toutes.

Je fermais les yeux et tout en me retenant d’accélérer le va-et-vient du sexe de Sébastien de peur de le réveiller, je me masturbais en pensant aux pectoraux de Michael, à sa peau bronzée et douce, à ses gestes virils, à son sourire ravageur, à sa façon qu’il aurait de me soulever comme une plume, à ses mains puissantes… À son sexe. Doux, gros, violent et tendre à la fois.

Le plaisir irradiait mon bassin, je ne le retenais plus cette fois. Je ne voulais pas réveiller Sébastien. Mais il fallait que je mette fin à ce fantasme en le menant au bout. J’ouvris les yeux et contemplai le sexe dressé, l’obscurité m’aida à me convaincre que c’était le pénis de Michael. Je m’en approchai, un doigt s’activant toujours en moi, et je tendis la langue, m’approchant toujours plus près du gland rosi. Je posai finalement le bout de ma langue sur le gland salé par l’eau de mer. Le gland d’un plongeur au corps d’airain fouetté par les embruns…

Un grognement aigu me sortit de ma torpeur. Sébastien était sur le point de se réveiller. Je m’allongeai et fis semblant de dormir. Il marmonna quelque chose dans un demi sommeil, me tourna le dos et reprit aussitôt les ronflements.

Qu’est-ce qui m’avait pris ? L’ivresse des vacances et la chaleur environnante avaient de drôles d’effet sur ma libido.

Il était inutile d’insister, je ne parviendrais pas à m’endormir avec pareils ronflements. Je sortis de la chambre, direction la plage. Après tout, nous n’avions rien de prévu le lendemain, et je voulais profiter de cette ile unique.

Je quittai notre maison sur pilotis sur la pointe des pieds pour ne réveiller personne et je rejoignis la plage en direction du restaurant. Les étoiles brillaient dans le ciel, elles étaient d’autant plus visibles que l’ile était plongée dans le noir. Je me retrouvai au restaurant sans même m’en rendre compte. Il était fermé depuis longtemps, les cuisines extérieures étaient désertes.

Je ne résistai pas longtemps à l’envie d’aller voir à quoi ressemblaient les huttes de nos instructeurs. La lune éclairait assez bien le chemin et j’avançais derrière les cuisines où ils avaient disparu plus tôt. Je remarquai alors deux petites maisons de paille. De la lumière filtrait par une petite fenêtre dans la hutte de droite.

J’avais une terrible envie d’aller jeter un œil, juste une seconde, sans faire exprès… La personne à l’intérieur ne pourrait pas me voir avec les alentours plongés dans le noir. J’avais beau m’en défendre intérieurement, je ne pouvais m’empêcher d’espérer que cette hutte soit celle de Michael.

J’avançais sur la pointe des pieds jusqu’à la petite fenêtre et je n’eux pas besoin de me pencher beaucoup pour voir à l’intérieur. Je plaquais ma main sur ma bouche pour m’empêcher de crier.

Michael était allongé sur le lit, une femme se tenait sur lui à califourchon et montait et descendait sur son sexe en poussant des gémissements de plaisir. Son corps tout entier était rouge, suant, ses cheveux étaient collés contre son front, ses yeux étaient à demi clos, elle semblait perdue dans les méandres d’extases lointaines. Michael jouait avec ses seins gros et durs, les pétrissant avec ferveur. Elle caressait dans le même temps le torse musclé de Michael en se mordillant parfois une lèvre, ivre de plaisir. Comme un automate, elle montait et descendait inlassablement à un rythme lent et déterminé sur le pénis de l’instructeur. Je pouvais le voir disparaître à intervalle parfaitement régulier dans le vagin. Et chaque fois qu’elle l’engloutissait, elle semblait toujours plus proche d’exploser.

J’étais hypnotisée par ce spectacle. Pas seulement parce qu’il m’était apparu par surprise ou parce que ces deux corps sublimes qui s’emboitaient provoquaient en moi une excitation puissante, mais surtout parce que la femme en train de jouir sur le corps de Michael, c’était mon amie Julia.

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