culotte de la mariée

Qui Enlèvera la Culotte de la Mariée – Partie 2

 

Au moment où le maire nous déclara mari et femme, mes pensées étaient ailleurs. Elles étaient sur le canapé de Garance, assises les jambes écartées sur mon lave-linge. Elles étaient partout, sauf avec Brice, mon présent mari. Pourtant, dès que je sentis ses lèvres pulpeuses se poser sur les miennes, je touchais à nouveau terre et une fureur de vivre m’envahit. Je le pris par la taille et me pressai contre lui. D’un geste tendre, il m’ébouriffa les cheveux. Ça y’est, j’étais sa femme, il était mon mari. Nous avions échangé nos vœux et étions désormais officiellement liés.

culotte de la mariée

En sortant de la mairie, Garance était partie. Je demandai alors à retourner chez mon père, avant d’aller à la salle réservée pour l’occasion et je me jetai sur mon portable. Garance ne répondait pas. Je décidai de lui laisser un message et lui communiquai l’adresse exacte de la réception en la priant de ne pas me laisser seule pour cette épreuve. Puis nous sommes partis rejoindre les invités.

Au milieu de mes proches, je sentais qu’une seule personne me manquait. A la fin du repas, Brice me pria de venir danser avec lui. C’était un slow, j’en profitai pour me blottir contre lui, comme pour me consoler. « J’ai très envie de toi », me chuchota-t-il à l’oreille, puis « Enlève ta culotte », « Je vais te bouffer le cul cette nuit ». Je sentais son sexe se durcir contre ma jambe. Je posai ma tête contre son épaule. Brice était vraiment un bon amant, c’était sûr, la nuit de noce allait être torride mais j’aurais mouillé davantage, dans ma robe en dentelle où l’on pouvait voir mes tétons pointer, avec une femme à nos côtés. Le slow s’arrêta, les invités envahirent la piste et je me glissai furtivement à travers eux pour aller aux toilettes.

Autant les paroles de Brice que les souvenirs de Garance m’avaient donné une furieuse envie de me toucher. J’entrai dans les toilettes vides et m’enfermai dans une cabine. Je baissai ma culotte, commençai à me caresser et à aimer ça. Je faisais entrer des doigts de temps en temps dans mon vagin chaud et mouillé. Je pressais la paume de ma main contre mon clitoris, d’une emprise de plus en plus forte. Je me pinçai la bouche pour ne pas qu’on entende mes halètements. Puis, une fois l’excitation retombée, je remontai ma culotte et sortis. Et là, je vis Garance qui m’attendait devant la fenêtre. Maîtresse d’elle-même, elle mit son doigt sur sa bouche pour me signifier de ne pas exploser de joie. J’actionnai le verrou des toilettes.

Nous étions là, toutes les deux, libres de nous parler, de nous toucher, de nous faire du bien. Je m’approchai d’elle, un énorme sourire aux lèvres. Elle sortit de son sac un long vibromasseur blanc. Elle me le tendit et dit « Cadeau de mariage ». Alors je l’embrassai et lui enlevai ses vêtements. Elle se retrouva vite complètement nue devant moi. Ses seins avaient un peu grossi depuis notre dernière entrevue. Elle était toujours aussi belle.

Je commençai par passer ma main sur son sexe qui mouillait déjà. Puis, je la fis s’asseoir sur le rebord de la fenêtre et commençai à lui lécher généreusement le clitoris. Elle gémissait, frottait ses genoux contre ma tête et se laissait aller au tourbillon de plaisir qui s’était emparé de nous. J’entrai alors deux doigts en elle. Elle était chaude, accueillante, douce. Elle me tendit à nouveau le vibromasseur, posé contre ses fesses. Et je le lui enfonçai non sans plaisir.

Dès que j’eus actionné le mécanisme de vibration, ses soupirs devinrent plus forts, plus longs, plus appuyés. J’alternai ainsi entre les vibrations et des mouvements de va-et-vient. Puis ses jambes se mirent à trembler et ses soupirs se transformèrent en râles. Après un court instant où elle reprit ses esprits, elle posa ses pieds sur le sol, prit le vibromasseur et s’engouffra sous mon jupon. Elle enleva la culotte en satin que je portais. Je me rappellerai toujours ce cunnilingus, sa langue tiède et pénétrante qui s’insinuait en moi. Puis enfin le vibromasseur qui m’emmena au septième ciel tandis que je m’appuyais contre un des murs des toilettes comme pour m’accrocher au dernier rocher qui me séparait de l’extase. Et puis, je m’envolai.

Je ne sais pas combien de temps nous sommes restées ainsi, assises dans ces toilettes de salle des fêtes à nous regarder et à nous sourire mais au bout d’un certain temps, nous entendîmes quelqu’un qui frappait. C’était Brice. Il m’appelait. « Juliette, tout va bien ? » D’un geste, je me relevai et remis ma tenue en ordre. Mon chignon était déjà fichu, j’entrepris de l’enlever complètement. D’un regard, je demandai à Garance d’aller se cacher dans une des cabines. Puis, j’enlevai le verrou et sortis. « Qu’est-ce que tu faisais ? », me demanda Brice. « J’enlevais la culotte de la mariée », lui dis-je en lui mettant dans les mains le bout de satin usé et le vibromasseur. Son regard passa de la stupeur à la complicité. « Tu es belle », me dit-il. Il passa ses mains dans mes cheveux et m’emmena danser.

J’avais beaucoup d’énergie en moi. Garance avait disparu. Je dansai jusqu’à l’aube, buvant, riant, tellement heureuse d’avoir pu partager ce moment entre femmes. Qui plus est, en ce jour d’union. Mes doutes avaient disparu et étaient devenus des certitudes. J’aimais Brice et le voulais à mes côtés pour la nuit, mais je voulais aussi Garance. L’un et l’autre me permettait de me sentir vraiment femme.

Une fois arrivée dans la chambre à coucher avec Brice, j’entrepris de lui parler de l’histoire du vibromasseur. Je lui disais que c’était un cadeau, que c’était une bonne amie qui me l’avait offert. Il me déshabilla en me demandant de continuer à parler. Alors, je lui racontai tout. Enfin, presque tout. Je n’ai pas osé à ce moment-là lui parler des deux techniciens et du plaisir sur le lave-linge. Je lui dis que j’avais une amante femme et qu’elle était très belle, très douce, très accueillante. Je lui disais qu’elle me faisait du bien. C’est alors que je sentis son sexe me pénétrer. D’une toute autre façon que d’habitude. C’était plus fort, plus viril, plus axé sur son plaisir que d’habitude.

Et j’aimais ça, je me décontractai rapidement et en voulais encore. Il me demanda de continuer à parler, dit que je l’excitais, qu’il nous imaginait toutes les deux et qu’il aimait ça. Je lui racontai ainsi notre rencontre, nos ébats sur son canapé, ma chatte qui mouillait en pensant à elle. Et je me liquéfiai de plus belle. Il le sentait et continuait à tirer le plaisir vers nous. Il me prit par derrière tout en me tenant les seins. C’était merveilleux. Je ne pouvais pas rêver d’une plus belle nuit de noces. Moi, Brice et puis Garance dans nos têtes.

Mais elle ne pouvait pas rester inconnue longtemps. Après nos premiers orgasmes, Brice était toujours en forme, désireux de plus de plaisirs. Il me regarda dans les yeux et me dit : « Appelle-la ». Rétrospectivement, je me dis que c’est là que commença notre nouvelle vie de mari et femme, exactement au moment où je vis s’allumer une lumière lubrique et avide de partager dans ses yeux. Que la nuit de noce commence !

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Juliette LanzArticle écrit par Juliette Lanz

Juliette Lanz naît en été au milieu des années 80 à Paris. Elle y vit son enfance et son adolescence puis, attirée par le large, décide de s’installer d’abord à Lille, puis à Nuremberg en Allemagne. Elle travaille comme traductrice pour diverses maisons d’édition.