« Alors comme ça, tu penses que t’as du talent ? »
Vinny croisa les bras sur sa poitrine et pencha légèrement la tête. Lurita sentit son regard posé sur elle, scrutant l’audace d’une femme aussi petite.
Bien qu’elle ait une silhouette menue et un menton marqué, Lurita se redressa, déterminée à prouver sa confiance en elle.
« Aucun doute là-dessus. » Elle haussa les sourcils, comme pour lui lancer un défi.
Vinny parla sans détour, les bras toujours serrés.
« Tu as déjà sucé une bite énorme, vraiment monstrueuse ? »
Elle posa les mains sur ses hanches fines.
« Qu’est-ce que tu qualifies de monstrueux ? C’est ça la vraie question. »
Cette fois, ce fut elle qui le détailla du regard. Il lui faisait penser à un garçon de ferme, du genre à passer trop de temps au soleil, la peau rougie sur un teint très clair.
Vinny déplia les bras et les écarta largement.
« Pas juste quelque chose grand. Je parle d’énorme, d’énormissime. »
« Je ne suis pas grande, d’accord. Tu n’as que quelques centimètres de plus que moi. » Elle se rapprocha pour comparer leur taille. Son nez pointu arrivait à la hauteur de la clavicule de Vinny.
Ainsi proche, elle perçut une odeur de cologne agréable – un mélange de tabac doux et de cognac. Mais elle fit abstraction du parfum.
« Si ta bite est tellement énorme que je ne peux pas la sucer, alors t’es une sorte de Frankenstein. »
Vinny esquissa un large sourire.
« Oh non non non, il ne s’agit pas de moi. À côté du sien, ma bite est vraiment une petite joueuse. » Il haussa les épaules. « Y a des mecs, c’est comme ça, qui sont juste… gâtés. »
Lurita était intriguée. Un sexe tellement impressionnant qu’il reconnaissait sans honte la petitesse du sien devant elle.
« Je peux gérer n’importe qui, » affirma Lurita. « Regarde ces lèvres et cette grande bouche. »
Elle fit une moue avec ses lèvres épaisses et charnues, puis ouvrit grand la bouche.
« Ajoute à ça mes yeux clairs et—bam !—aucun homme ne peut y résister. »
Et Lurita sembla ainsi clore la conversation.
Vinny haussa ses sourcils blonds, fronçant son front rougi.
« Je vais le chercher alors. Attends ici. »
Vinny se dirigea vers la porte.
« Yo ! » cria-t-il dans le couloir. « J’ai une reine ici ! »
Lurita attendait dans une pièce encombrée. Elle mordillait ses longs ongles argentés. Elle avait vanté ses talents devant Vinny, mais malgré ses paroles, elle se posait des questions sur ce fameux l’énormissime en question. Pourtant, ce n’était pas son genre de reculer.
Une première partie de la réponse à ses interrogations fit son entrée dans la pièce. Un homme noir de grande taille passa la porte, baissant la tête pour éviter de se cogner.
Lurita observa l’homme imposant. Ses épaules étaient larges, ses bras musclés. Une vraie force de la nature. Il tendit sa main vers la sienne. Elle leva une main délicate et la laissa retomber souplement, comme une dame du XIXe siècle.
Vinny donna une tape dans le dos de l’homme. « Voici Germaine. »
Germaine afficha un sourire éclatant. Il leva la main de Lurita et y déposa un baiser.
La douceur du geste la surprit.
« Germaine, voici Lurita. Elle se prend pour une reine de la pipe. »
« Se prend ? » répliqua Lurita, interloquée.
« Germaine, cette fille me vante ses talents, elle parle comme si elle savait y faire », lança Vinny.
Germaine s’approcha de Lurita par derrière. Elle sentit aussitôt sa carrure imposante lui faire de l’ombre, réduisant sa présence à celle d’une enfant. Elle, si sûre d’elle, se sentit minuscule.
Ses mains puissantes se posèrent sur ses épaules, lourdes comme des pattes d’ours.
— « Qu’est-ce que t’as raconté, bébé ? » demanda-t-il en se frottant doucement contre elle.
Lurita ouvrit la bouche pour répondre, mais Vinny l’interrompit :
— « Elle dit qu’elle est la reine, la meilleure dans l’art de suçer. »
— « Ouais, aussi que j’adore les bites lorsque je suis agenouillée devant elle. J’adore faire jouir les hommes. J’ai dit ça, ouais,w » confirma Lurita avec fierté.
— « Alors prouve-le, » ordonna Vinny.
— « Tu veux que je le fasse ? » répondit Lurita, provocante.
— « Je veux que tu le fasses, » murmura Germaine d’une voix grave et chaude.
Elle se tourna vers lui. Ses mains massives encadraient ses épaules. Lorsqu’elle effleura son jean, elle sentit quelque chose qui confirma tout ce qu’on lui avait suggéré. Elle releva les yeux, surprise par la stature de son sexe, mais encore plus par son regard profond et son expression douce. Il n’était pas qu’un colosse ; il avait de la lumière en lui.
Elle sourit franchement.
— « Laisse-moi voir ça, » dit-elle, audacieuse.
En un instant, un sexe gigantesque se mit à pendre devant elle, avec derrière des couilles tout aussi imposantes.
Germaine s’en saisit et lui prodigua quelques caresses.
« Dis donc mon grand. Tu as vraiment été gâté. » Lurita ne pouvait détacher son regard du sexe de Germaine.
Ce dernier, avec ses larges mains, la fit s’agenouiller. Tout en descendant, elle redoutait de prendre ce sexe dans sa bouche et dans tous ses autres trous. Une fois sur le tapis rouge, elle avait repris confiance.
Elle posa une main ferme sur le sexe noir et dur. Sa main peinait à en faire le tour. Elle en observait chaque détail, chaque veine, hypnotisée. Arriva alors le gland couronnant ce qui lui apparaissait à présent véritablement comme quelque chose d’énormissime.
Germaine posa doucement une main derrière sa tête pour l’accompagner.
La bite semblait la regarder. Cela la faisait presque loucher.
Vinny interrompit ce moment :
— « Allez, montre-nous ce que tu sais faire. »
Lurita inspira profondément et commença à lui prouver ce dont elle était capable, avec lenteur, avec application. Les gestes étaient prudents, puis plus assurés. Elle ajusta sa mâchoire afin de pouvoir l’accueillir.
Germaine ferma les yeux.
— « Ouais, bébé, ouais… »
— « C’est si bizarre, » murmura Vinny. « Être là, juste à côté… »
Lurita s’interrompit et le regarda :
— « Quoi ? »
— « Regarder quelqu’un d’autre se faire sucer… C’est pas évident. »
— « Elle commence à montrer un savoir-faire intéressant » murmurant Germaine alors que Lurita prenait son sexe profondément dans sa bouche.
Il lui prit la main pour qu’elle s’occupe de ses couilles. Elle les souleva tandis qu’elle continuait de le sucer avec sa bouche.
Bientôt elle en vint au gland. Son sexe passait à cet endroit d’une couleur marron foncé à un beau rouge bordeaux alors que son propriétaire réagissait devant les talents de Lurita.
Elle sortit le sexe de sa bouche, se contentant de lécher le gland de façon rapide.
Elle cracha dans sa main et se mit à masser la verge de bas en haut bien fermement.
« Grands dieux ! » marmonna Germaine. « Elle est en train de… »
« La reine de la pipe ! » s’écria Vinny joyeusement. « Et je peux l’affirmer alors qu’elle ne s’occupe même pas de ma queue. »
« Tu rates quelque chose. »
Germaine attrapa ses longs cheveux et lui tira la tête en arrière. Il saisit son sexe et le plaça devant son visage. Il s’étendait de son menton pointu jusqu’à sa raie des cheveux bruns. Il attrapa ses testicules et les plaça au-dessus de sa bouche.
Lurita huma l’odeur de sueur et de crépuscule entre ses jambes et sur ses testicules. C’était pourtant une odeur excitante qui lui rappelait un tas de paillis.
Elle tapota les testicules avec sa langue.
« Grosse et massive », marmonna-t-elle innocemment, d’une voix douce.
Elle ouvrit grand la bouche et caressa le sexe, incitant Germaine à éjaculer dans sa bouche consentante.
« Pas encore, petite. Tu as encore un peu de boulot. »
Elle cracha une nouvelle fois sur son sexe et l’embrassa sur toute sa longueur, de haut en bas.
Elle accéléra le mouvement, montrant ses talents à Vinny tout en laissant Germaine les apprécier.
Elle leva les yeux vers Germaine. Leurs regards se croisèrent. Elle lui offrit ses yeux vertueux et naïfs. Le mélange de sa langue qui papillonnait et de ses yeux qui parlaient fit se congestionner le visage de Germaine.
Il attrapa ses cheveux avec force et l’attira à lui.
« Ouvre la bouche, ouvre la bouche. »
Elle s’exécuta.
Deux va et vient plus tard, sa bouche était remplie de sperme. Un dernier jet atteignit son oreille.
Lurita sortit sa langue pour montrer sa semence. Puis elle la laissa couler sur son menton et sur sa poitrine.
Germaine s’affaiblit. Il n’était plus l’ours grizzly, mais un ours en peluche, un ours en peluche fatigué. Son visage se détendit.
« C’est la reine. Sans aucun doute. »
Lurita se releva, satisfaite. Elle regarda Vinny, triomphante.
— « Ne doute jamais d’une reine. »
* Cette fiction érotique a été écrite en anglais par Claire Woodruff. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici.