8 Étranges Affaires de Sexe Qui Ont Fait Rougir les Tribunaux

Le sexe et les bonnes mœurs ont toujours posé problème dans la législation, certains voyant dans le sexe toute une série d’infamies condamnables quand d’autres estiment que la galipette est à la discrétion de chacun… Les législateurs se sont souvent battus sur ce terrain sexuel qui accuse toujours un train de retard sur les réalités de l’époque. L’homosexualité a ainsi été dépénalisée il y a seulement 35 ans en France !

Mais nos juges n’ont pas la vie facile et certains dérapages sexuels sont particulièrement délicats à juger tant l’Homme est capable de tout… Ils ont eu parfois à traiter des cas particulièrement étranges ou sordides et nous vous en avons sélectionné 8 dans l’ouvrage d’Emmanuel Pierrat « Le sexe et la loi » afin de vous montrer la fesse cachée des décisions de justice…

1) Sortie de route

En 1946, un homme a été condamné pour violence après avoir glissé sa main sous la jupe d’une femme alors qu’il conduisait. En effet, la dame, prise de panique, s’est jetée hors du véhicule et s’est blessée dans sa chute… Le sexe en voiture, pour que tout se passe bien, requiert au moins 2 principes de base : que la voiture ne roule pas et que la totalité des participants soit consentante !

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2) Mauvaise blague

Pour « rigoler », un ouvrier a envoyé de l’air comprimé à haute pression dans l’anus d’un de ses collègues avec un tuyau prévu à cet effet (mais pas à cette fin). La victime a vécu six mois de calvaire suite à cette blague et a décidé de porter plainte contre le plaisantin. Ce dernier a été condamné à une lourde peine. Pour initier ses collègues de travail au massage prostatique, mieux vaut leur recommander un outil vraiment prévu pour.

3) Mesure et démesure

Au XIXème siècle, deux ouvriers ont été condamnés pour avoir mesuré de force le sexe d’un de leur collègue. En matière d’intimité, la loi punit sévèrement et à raison, toute forme de contrainte. C’est sans aucun doute dans le domaine de la sexualité que la règle du « quand je dis non, c’est non » est la plus importante à faire respecter.

4) Fais-moi mal mais pas trop

Dans les années 1990 en Angleterre, un groupe d’homosexuels a été condamné pour violence… La vidéo de leurs ébats musclés était parvenue entre les mains de la police et la cour a estimé que la violence était telle qu’elle méritait punition. Même consentie, la violence n’est pas légale !

5) L’atteinte à la pudeur du fond de son lit

Dans la plupart des cas, la justice condamne l’atteinte à la pudeur si la galipette n’a pas été suffisamment cachée. Dans une voiture, un lieu public, etc… Mais un couple a été condamné pour avoir fait l’amour tranquillement dans sa chambre, sans avoir fermé celle-ci à clé ! Un camarade passant par là qui est entré dans la chambre s’est offusqué de voir le couple en pleine action et la justice lui a donné raison ! Précisons tout de même que l’affaire a été jugée au XIXème siècle…

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6) Parce qu’elle était bêêêlle…

Les archives judiciaires fourmillent d’affaires de zoophilie dès le moyen-âge. Et l’accouplement avec un animal entrainait la condamnation de l’homme autant que de la bête. L’histoire judiciaire raconte ainsi que Michel Morin, en 1554, fut condamné à être brûlé vif avec sa brebis. Il avait déclaré à son procès qu’il préférait sa brebis à sa femme et qu’il avait acheté la pauvre bête uniquement pour en faire sa maitresse. Il n’eut cependant l’occasion de ne la sodomiser qu’une seule fois avant qu’ils ne finissent tous deux en méchoui.

7) L’amour des bêtes

Les punitions à l’encontre des amis (intimes) des bêtes se sont un peu assouplies au fil des siècles. En 1897, en Allemagne, un jeune homme de 16 ans surpris à copuler avec une truie fut placé en internat. Dès qu’il en sortit à sa majorité, il commit un vol pour aller s’acheter un cochon… Certains veulent vivre leur passion à fond. Le jeune homme termina sa vie dans un asile.

8) Le cas du Sergent Bertrand

Le plus célèbre des nécrophiles qui a inspiré romans et films, le sergent Bertrand, a commencé sa carrière de nécrophile en se masturbant avec des viscères d’animaux morts. Ensuite, il a préféré déterrer des cadavres humains pour les ouvrir avec son sabre et s’amuser avec leurs entrailles, puis il se mit à violer les cadavres de jeunes filles. Il fut arrêté en 1849 et condamné à 1 an de prison… Il a fini sa vie au Havre, marié, père de famille sans histoire. Même si deux profanations de sépulture restent mystérieuses dans la région du Havre au moment où il y résidait…

Les temps changent

Comme toute activité, la sexualité a ses limites à ne pas dépasser pour le bien de tous y compris de soi-même. On peut trouver sévère que la cour condamne une session BDSM consentie, mais cet exemple reste malgré tout isolé. En revanche, c’est cette sévérité qui a permis de faire évoluer notamment la notion de viol au fil des siècles avec par exemple la reconnaissance récente du « viol entre époux » en 1980. Car si on brulait sans hésiter les hommes qui avaient copulé avec une brebis, on a longtemps été laxiste envers les copulations forcées avec des femmes…

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