8 Punitions de Nos Ancêtres Liées au Sexe à Faire Passer du Rose au Blême

Dans des temps pas si anciens, nos ancêtres faisaient preuve d’une imagination particulièrement effroyable pour punir et mettre au pas ceux qui s’écartaient du droit chemin. On a tous à l’esprit les quelques décapitations, crucifixions, tortures en tout genre qui fourmillent dans nos livres d’histoire et sur les tableaux des musées…

Or dans cette volonté de remettre les choses dans l’ordre avec une main de fer, il est un domaine qui a toujours beaucoup plu aux redresseurs de torts : le sexe.

Aujourd’hui encore nous avons du mal à nous débarrasser de cette vision honteuse de la copulation, même si dans nos sociétés occidentales, on nous laisse faire à peu près ce qu’on veut au fond du lit. Mais il fut une époque où il valait mieux se contenter d’un missionnaire silencieux au sein du couple si on ne voulait pas s’attirer des problèmes douloureux. Voici 8 condamnations barbares liées au sexe à faire dresser rien d’autre que les cheveux…

1) Homosexualité et feu de joie

Durant le long règne de Charles Quint au XVIème siècle, le souverain d’Espagne a eu à cœur de rétablir les bonnes mœurs dans la société en rédigeant quelques ordonnances bien senties. L’une d’entre elles visait expressément les homosexuels qui devaient finir sur le bûcher… Cette habitude de bruler les homosexuels à duré plusieurs siècles en Europe. Si ces derniers appartenaient à la noblesse, un petit arrangement pouvait être envisagé, comme la mort discrète par étranglement dans le fond de sa cellule…

2) L’inceste spirituel

Ce principe de « l’inceste spirituel » visait à punir les rapports sexuels entre le confesseur et la confessée. Il y avait en effet une double faute puisque la galipette impliquait que le curé ait rompu son vœu de chasteté et que la dame ait commis l’adultère (ou la galipette hors mariage, crime tout aussi odieux). Pareils escrocs de la morale ne méritaient rien d’autre que la peine de mort.

3) L’inceste tout court

Un texte de 1633 raconte comment un certain Léonard Moreuil avait convaincu un frère et une sœur âgés respectivement de 13 et 11 ans d’avoir des rapports vaginaux et anaux devant lui. L’homme fut condamné pour sodomie, viol, séduction et incitation à commettre l’inceste. Avec le recul, on pourrait même ajouté un peu de pédophilie dans les accusations… Mais cela a suffi à envoyer l’homme à la potence. Les deux enfants passèrent deux ans en maison de correction pour retrouver le droit chemin.

4) Les amis des bêtes

Les zoophiles n’étaient pas beaucoup mieux lotis que les homosexuels. Charles Quint qui avait vraisemblablement le goût du feu, réservait le même bucher aux homosexuels et aux zoophiles. Sous l’Ancien Régime, en cas d’amitié trop prononcée avec une bête, on risquait le bucher ou l’exil. Mieux valait pour l’animal que son amant ait un bon avocat, car celui-ci subissait exactement la même peine que l’homme !

5) Le viol au cas par cas

C’est un peu injuste de dire que nos ancêtres n’étaient que d’intraitables barbares. Ils savaient aussi se montrer compréhensifs et cléments dans certains domaines. Comme le viol des femmes… En effet, chez les Germains, le viol d’une femme ne pouvait être reconnu qu’à la condition que celle-ci soit considérée comme moralement irréprochable. Une condition qui fut longtemps mise en avant dans les procès pour viol et qui l’est encore parfois aujourd’hui…

6) Le vide juridique des transsexuels

Durant de nombreuses années, la loi française fut perplexe quant à la question des transsexuels. Ce n’est par exemple qu’en 1992 qu’un arrêt a reconnu le changement de sexe et donc de nom d’une personne. Maud Marin, célèbre transsexuel, raconte ainsi qu’elle fut poursuivie en tant que travesti sur la base d’une ordonnance de 1907 qui interdisait de se déguiser « en dehors des dimanche, lundi, mardi gras et jeudi de la mi-carême »…

7) Prostitution et désaccords

Les Charles ne sont décidément pas des drôles, puisque Charles VIII voulait qu’on brûle toutes les prostitués… Et sous l’ancien régime, on les envoyait en prison avec un régime de faveur comprenant habits particulièrement inconfortables, nourriture spécialement immangeable et des heures de travail supplémentaires… Sous la Révolution, on autorisa la prostitution à condition que les femmes se soumettent à un examen médical annuel obligatoire, examen au cours duquel elles devaient payer une taxe…

8) Les lois de Manu

Les lois de Manu sont le plus ancien texte de loi. Ces lois viennent d’Inde où le système de caste a toujours été bien ancré dans les mentalités. La preuve en est avec ce texte juridique qui prévoyait qu’avoir un rapport sexuel avec une personne d’une autre caste que la sienne entrainait tout simplement la castration !

Vices de jadis

Voilà bien la preuve que « C’était mieux avant » n’est pas toujours une position défendable. D’autant que si nos ancêtres avaient un sens aigu de la punition, ils étaient de bien piètres conseillers en matière érotique que ce soit dans le choix de leurs aphrodisiaques ou dans leurs recommandations coquines pures… Et si tout ce qui touche à la loi et la sexualité vous intéresse, sachez que ces jolies anecdotes sont tirées du livre d’Emmanuel Pierrat « Le sexe et la loi ». Vous y trouverez tout ce qui fait dresser le marteau de la justice…

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