A bord du Train – Récit érotique – Partie 2

« Aaaah je me sens mieux, un tout petit peu moins chaud » dit-elle, se rasseyant dans son siège, à quelques centimètres de lui. « J’ai dû multiplier les couches lorsque j’étais dans les wagons de la queue du train dans lesquels l’électricité était coupée. »

« Sens toi libre d’enlever toutes les couches qui te feront plaisir et de permettront de te sentir plus confortable. » Il s’arrêta tout net, conscient des paroles qu’il venait juste de prononcer. Il avait vu sa tête se tourner précipitamment vers lui. Il commença à s’excuser : « Je ne voulais pas dire qu’il fallait que tu enlèves tous tes habits… Je voulais juste te dire qu’il fallait que tu te sentes à l’aise. Je ne voulais pas faire de sous-entendus particuliers… Juste que… »

« Pas de problème », lui répondit-elle gentiment. « Je sais que tu ne pensais pas à mal. Tu parles pour parler et tu parles trop. »

Il sentit un frisson d’embarras lui parcourir la colonne.

Généralement, il se sentait assez peu mal à l’aise. Il pouvait parler aux femmes, aux gens en général, relativement facilement. Il avait des amis. Ce n’était pas un asocial ou un type bizarre. Il n’était pas la cible de plaisanteries en raison d’une quelconque difformité sociale. Il se demanda si être enfermé dans un espace si étroit était la cause de son malaise. Ils se partageaient l’accoudoir entre leurs deux sièges, comme dans un avion mais pour beaucoup plus longtemps.

Ou alors peut-être que c’est le sous-entendu du steward qui l’avait échauffé. La pensée de ce qu’il pourrait se passer si… avait pris le contrôle de son esprit.

Ils étaient assis tranquillement, avaient un peu moins chaud – ce qui n’était pas pour lui synonyme d’un plus grand confort, dans la cabine. Ils regardaient le paysage vallonné se transformer en muskeg comme il avait quitté l’état de prairie quelques heures plus tôt.

Elle commença à s’agiter sur son siège, à changer de position toutes les minutes. « J’ai besoin de m’étirer, de bouger un peu. Je vais me retrouver coincée dans cette position pour toujours si je ne bouge pas un peu. »

Elle se pencha d’un côté puis de l’autre pour étirer son dos. Elle tendit les bras au-dessus de sa tête puis devant elle et s’excusa lorsqu’elle toucha Derrick. Puis, elle se leva et commença à fouiller dans son sac. Penchée sur son sac, Derrick lui avait une vue plongeante sur le bas de son dos et sa culotte beige. Son jean un peu grand ne cachait pas grand-chose de son postérieur. Elle essaya de couvrir son dos ainsi exposé comme si elle savait qu’il le contemplait.

Elle se redressa, tenant un t-shirt blanc et un short dans la main. « Je vais aller enfiler quelque chose de plus confortable. J’aurais voulu le faire aux toilettes mais il n’y a pas l’espace. Je vais me changer ici, ne me regarde pas. »

« Je ne te regarderai pas. Ou du moins je vais essayer. La cabine est si petite, c’est dur d’y cacher quelque chose. »

« Je sais. J’ai moins même remarqué beaucoup de choses. »

Sa remarque le laissa perplexe. Est-ce qu’elle parlait du paysage ou bien de quelque chose qui le concernait lui ?

Elle enleva son t-shirt et Derrick détourna le regard. Ce faisant, il croisa son reflet dans la fenêtre. Elle dégrafa son soutien-gorge et le fit glisser le long de ses épaules. Elle le jeta sur le siège à côté de celui de Derrick. Ce geste permit à ce dernier d’apercevoir la forme de ses seins et un bout de son téton. Elle enfila son t-shirt blanc.

Il bougea pour essayer de masquer son érection grandissante.

Elle défit ensuite sa ceinture, déboutonna son jean et le fit glisser sur ses fesses et ses hanches. Il tomba sur le sol, avec un bruit sourd qui venait de la boucle de sa ceinture. Il tourna son regard vers elle, se détournant de la fenêtre. Sa culotte était tendue sur ses fesses alors qu’elle se baissait pour attraper son jean. Se relevant, sa culotte se retrouva emprisonnée entre ses fesses. Une jambe après l’autre, elle enfila son short. Derrick eut un bon aperçu du mouvement de ses rondeurs.

Elle se retourna. Ses seins se balancèrent et se cognèrent l’un contre l’autre comme deux enfants en train de jouer.

La température de son corps augmenta instantanément de quelques degrés.

« Hé, tu avais dit que tu ne me regarderais pas ! » Elle couvrit ses seins, ses bras les écrasant et les ramenant l’un vers l’autre, révélant à quel point ils étaient gros et malléables.

Il leva la main pour plaider coupable. « Je n’avais aucun moyen pour y arriver. Il y a des reflets partout. Nous sommes à l’étroit dans cette cabine et nous sommes condamnés à tout voir l’un de l’autre. »

Elle regarda son entrejambe. « Moi aussi je vois quelque chose. Est-ce que c’est moi qui suis responsable de ça ? Simplement en me changeant ? »

Son visage s’empourpra et il essaya de croiser les jambes mais la raideur de son sexe ne pourrait pas être cachée sir facilement.

« Peut-être que j’ai été sacrifiée pour passer la nuit avec toi. Ne profite pas de la nuit pour me faire quoi que ce soit » lui dit-elle doucement.

« Tu es… » Puis il s’arrêta de nouveau.

« Quoi ? » lui dit-elle. Elle n’avait pas voulu le prononcer de façon abrupte. Elle se reprit : « Je suis quoi ? »

« Tu es charmante. Tu m’as fait durcir. » dit-il en baissant les yeux mais en avançant en avant afin de couvrir son érection.

Elle gloussa devant la situation et ce qu’elle avait provoqué : « C’est incroyable. Moi ? J’ai provoqué ça… »

« Je n’ai pas pu détourner mon regard de toi. »

Elle vit son regard glisser sur son corps puis revenir se planter dans ses yeux.

« Ce vieux machin ? dit-elle en attrapant un bout de ses fesses et en le secouant. « Je l’ai depuis toujours. Il a toujours été trop gros. »

« Trop gros ? Tu plaisantes ! il est parfait. » Il s’arrêta, un coup sourd dans sa poitrine lui fit se demander s’il devait s’arrêter là. Mais il décida que non. « J’adorerais entendre le bruit d’une fessée sur ton cul et le voir gigoter. »

« Ah, ça te plairait hein ? ». Elle rit à nouveau. Puis elle s’arrêta de rire et son corps se raidit. De la même façon qu’il s’était interrogé sur la possibilité de faire son commentaire, elle semblait se demander quelle était la bonne attitude à adopter. Elle décida d’y aller. Elle fit glisser son short, révélant sa culotte beige et tendit son cul vers lui : « Le voilà. Frappe-le. Une bonne fessée. »

L’audace ayant pris le dessus, Derrick leva la main et lui donna une claque sur le cul. Sa culotte atténua sa portée. Elle était si serrée qu’elle empêcha la chair de se trémousser.

« Ça a assez blobloté pour toi ? »

« J’ai besoin d’un contact peau à peau. Descend un peu ta culotte. »

Une seconde plus tard, et de façon assez inattendue, elle était penchée vers lui, les fesses nues, prête à recevoir une claque. Il se leva, se tourna de façon à ce que sa bite la frôle puis lui donna une fessée. Les ondulations de la chaire se propagèrent d’une fesse à l’autre. Elle soupira sous la douleur agréable. Elle se redressa et remonta culotte et short.

« Qu’est-ce que je peux avoir en échange ? »

« Est-ce qu’il y a quelque chose qui te ferait plaisir ? » lui demanda-t-il, pensant que cette atmosphère coquine allait se prolonger. Il n’était pas sûr de ce qu’elle allait lui demander mais il était plein d’espoir.

« Un peu d’intimité. Un moment toute seule. »

« Comment ? » répondit-il abruptement et sèchement, dans l’incompréhension la plus totale après ce qui venait de se passer.

« Un moment d’intimité pour me préparer pour la nuit » lui dit-elle sans ambages.

Il marmonna dans sa barbe alors qu’il se préparait à sortir de la cabine. Il était abasourdi par son changement d’attitude si soudain.

Il se maudit : « Et dire que j’ai laissé ma cabine bien chauffée pour la seconde classe… »

Il marchait dans le couloir, le sexe toujours dur. La fessée n’avait pas débouché sur ce qu’il espérait : un moment excitant. Elle avait seulement consenti à la fessée pour pouvoir en échange obtenir un moment toute seule ? Quelle déception, pensa-t-il.

Il n’y avait pas beaucoup de sièges libres en seconde car les passagers y avaient été massés à cause du problème électrique. Il marchait à travers les couloirs, essayant de masquer son érection, sa raideur, qui était à hauteur d’yeux. Il cherchait un siège près d’une fenêtre. Aucun n’était disponible. Il se dirigea alors vers le wagon-bar pour un encas et une boisson : un bon moyen de passer le temps. Il avala un hamburger réchauffé au micro-ondes et sirota lentement un Coca. Il essayait de calculer combien de temps passé toute seule correspondait à une claque sur ses fesses nues ?

Après avoir mangé son burger et bu son Coca, il acheta un petit donut dans un sachet plastique et un café. Il s’enfonça dans son siège, stressé et regardant sans les voir les lumières de l’horizon. Une demi-heure plus tard, le serveur lui signifia que le wagon-bar fermait. Jetant un coup d’œil à sa montre, il vit qu’il lui avait laissé 45 minutes pour se préparer pour la nuit. Largement suffisant. Il remercia le serveur et retraversa les wagons plongés dans le noir. Les gens y dormaient dans des positions improbables. Un couple était collé l’un à l’autre et regardait un film en partageant des écouteurs. Il finit par rejoindre sa cabine. Il prit une grande respiration et fit coulisser la porte. Pénétrant à l’intérieur, la pièce était sombre et silencieuse. La lune éclairait faiblement la pièce, il distingua sa silhouette. Ses épaules, sa taille, ses hanches rondes puis son cul adorable disponible à la contemplation car non couvert par la couverture. La fesse supérieure se reposait sur celle du dessous, aplatie sous son poids de la première.

Son sexe se raidit immédiatement à la pensée de son doigt se promenant sur chacune de ses fesses remontant lentement le long de sa raie. Pendant un instant, il envisagea sérieusement de tenter une approche. Elle était endormie, avait eu son petit moment d’intimité et avait renoncé à tout jeu. Il entra dans la minuscule salle de bain pour se laver le visage. C’est alors qu’il entendit sa voix.

« Tu en as mis du temps. »

Il jeta un œil dans la cabine, son visage mouillé et froid, le robinet crachant toujours de l’eau. Elle n’avait pas bougé. Son large cul toujours pareil à une pile de crêpes épaisses.

« Tu es réveillée ? » demanda Derrick, confus et se demandant s’il n’avait pas inventé la voix dans sa tête.

« Oui. » Elle roula vers lui, ses seins bougèrent, la couverture cachant la plus grande partie de son corps. « Je t’attendais. Où étais-tu ? »

Sa voix avait un accent sulfureux, un ton profond, qui soulignait ses mots. Son ton révélait ce qu’elle avait en tête alors qu’il avalait un burger caoutchouteux et un donut rance. Il aura pu se mettre des choses plus charnues et savoureuses sous la dent. »

Elle posa sa tête sur sa main et lui dit : « On dirait que tu es excité de me revoir. » Ses yeux glissèrent vers son entrejambe. « Tu veux que je te donne quelque chose ? J’en ai envie. Viens le chercher. »

Derrick marcha vers le lit en déboutonnant sa ceinture, Madeline lui donna un coup de main pour défaire son jean. Son jean glissa sur le sol. Elle tira sur ses sous-vêtements pour libérer sa bite qui réclamait toute son attention.

Elle le regarda, le sourit avant de prendre son sexe dans sa bouche. Derrick sentit sa langue lui donner de petits coups. Il sentit sa bite se frotter contre l’intérieur de sa joue. Il lui attrapa les cheveux et guidait sa tête d’avant en arrière. Elle laissa échapper un gémissement étouffé de plaisir étouffé. Prise en main par un homme.

Au bord de l’explosion, il éloigna sa tête.

« Lève-toi et tourne-toi » lui ordonna-t-il. Elle obéit et se mit debout rapidement avant de s’allonger sur le ventre. Elle leva son cul vers lui et écarta ses fesses. Son adorable trou du cul rose était froncé et ses lèvres rebondies étaient suffisamment écartés pour révéler sa fente.

« Dans le cul s’il te plaît » murmura-t-elle d’une voix pleine d’attentes.

Il fit claquer sa bite contre ses fesses larges et laissa tomber une goutte de salive dans son cul, la laissant glisser vers son trou du cul. Il pressa son pouce contre ce trou afin de détendre son sphincter. Elle soupira alors qu’il enfonça son pouce avant de le faire entrer et sortir. Une fois son anus détendu, il approcha son sexe et le fit pénétrer lentement. Elle siffla de plaisir, sa bite était beaucoup plus large que son pouce.

« Oh putain ! » Elle a sifflé et soufflé pendant qu’il s’enfonçait. « Vas-y doucement mais pas trop vite. » Elle a murmuré pendant un moment, puis son corps s’est détendu. « Ah oui, c’est ça. Plus fort maintenant. »

Il s’éxécuta.

Ils faisaient vibrer le train, leurs corps s’entrechoquant et s’enfonçant l’un dans l’autre. Ses fesses se tortillaient et s’agitaient sous le coup de ses poussées. Il grogna. Elle se souleva, jusqu’à ce qu’ils s’effondrent tous les deux.

Elle a repris le lit. Il savait qu’elle souriait, simplement en entendant ses respirations douces. Il s’affala dans un siège pour reprendre des forces. Plus tard, le train s’arrêta dans une petite gare.

Il sortit pour prendre l’air. Les vents étaient froids, attaquant son nez et ses oreilles.

Apercevant le conducteur, Derrick lui demanda : « Où sommes-nous ? »

« Dans la gare d’Armor. Nous allons réparer le problème de chauffage. On a eu beaucoup de plaintes. »

« J’imagine oui. »

« Ça va vite être réparé. Vous pourrez reprofiter de votre cabine tout seul. Vous avez envie de vous débarrasser de votre compagne de cabine ? » lui dit-il en regardant vers la fenêtre.

Les fesses de Madeline étaient pressées contre la vitre, offertes au regard. Deux grosses fesses avec un sillon profond entre les deux.

« Jamais de la vie. »

 

 

* Pour lire la première partie du récit, c’est par ici.

* * Pour lire le texte dans sa version originale, écrite en anglais par Claire Woodruff, c’est par .