Fête de Noël au bureau – Fiction érotique

La fête de Noël de la société battait son plein. Chaque année, j’y vais à reculons. Les événements sociaux ne sont vraiment pas mon truc.

Le thème, cette année, était « le feu et la glace ». Chaque table était ornée de sculptures de glace élaborées, tandis que des gymnastes crachant du feu déboulaient sur la piste de danse dans des costumes moulants de couleur rouge – les hommes les regardaient sans vergogne.

La salle était en ébullition avec des anges titubants en robes blanches et des hommes en costumes noirs portant des masques mystérieux et des cornes de diable. Comme je suis du genre à aimer me conformer, ni à me soucier de ce que les gens pensent, j’étais enveloppée dans une robe moulante rouge vif Herve Leger. Mes collants noirs avec une couture noire parfaite à l’arrière de chaque jambe, terminaient leur course sur mes Louboutin noirs. Contrairement à beaucoup de femmes ici, je savais comment marcher avec des stilettos.

Déjà de mauvaise humeur à cause de la journée que je venais de passer, j’en étais à trois whiskys quand je l’ai aperçu en train de broyer du noir dans un coin. Il était grand, musclé, sexy et avait l’air têtu comme une mule. Brenda du troisième étage, essayait désespérément de l’engager dans un bavardage absurde en gloussant et en tendant ses seins vers lui, débordant de sa ridicule robe d’ange à volants bon marché.

Je me suis reculée et les observais depuis le bar, tandis que des hommes que je reconnaissais mais ne connaissais pas vraiment essayaient d’établir un contact visuel, à la recherche d’un signe d’amitié ou d’un geste d’encouragement afin d’entamer une conversation entre personnes saoules. Je n’étais pas intéressée. En réalité, j’avais bien failli ne pas venir, mais je n’allais jamais pouvoir être promue Partner si je ne faisais pas « un effort de sociabilité lors des événements importants », comme on me l’avait dit. Des conneries d’entreprise.

Rich continuait à hocher la tête poliment de temps en temps vers Brenda, qui essayait maintenant – sans honte – d’attirer son regard sur le médaillon juste au-dessus de ses seins. Ses yeux, cependant, balayaient la pièce, et semblaient chercher quelque chose ou quelqu’un. Probablement une excuse pour échapper au parfum de Brenda.

Rich était aussi un prétendant au poste de Partner. Nous avions travaillé ensemble amicalement pendant des années, mais aujourd’hui nous nous étions disputés de façon spectaculaire. Il avait porté un jugement injuste sur l’un de mes articles qui avait été publié et j’avais souligné son manque de succès en matière de publication ces derniers temps.

La situation s’était aggravée dans la salle de réunion où il avait tapé de la main sur la table et m’avait accusé d’avoir joué de manière déloyale pour arriver là où je voulais être. Si seulement il savait à quel point je pouvais jouer salement.

De la fumée semblait toujours sortir de ses oreilles et honnêtement, j’en avais plus qu’assez de ses bouderies. La fête m’étouffait, j’avais besoin d’air.

Je vidai mon verre, commandai un autre whisky et appliquai mon rouge à lèvres sur mes lèvres pleines et humides avec le miroir compact de mon sac.

Je passai devant Rich la tête haute, lui envoyant un baiser et lui murmurant « je t’emmerde ». Sa bouche s’est ouverte sous le choc et ses yeux se sont rétrécis de colère. En sortant sur le balcon dans l’air frais de la nuit, je ricanai en pensant à la colère qu’il avait dû ressentir.

Je me suis dirigée vers un coin tranquille, à proximité de quelques plantes en pot, et je me suis appuyée contre la rampe en respirant profondément et en me demandant combien de temps il me restait à « faire bonne figure » avant de pouvoir planifier ma fuite.

J’ai sorti mon téléphone pour vérifier mon rouge à lèvres, j’ai fait claquer mes lèvres l’une contre l’autre et j’ai vaporisé un peu plus de mon parfum très cher. J’ai jeté mes longs cheveux couleur miel sur mon épaule et j’ai regardé l’heure. Encore 20 minutes à tenir et ensuite je pourrai partir.

Une ombre longue et sombre passa sur la chaise en face de moi et il était soudainement là. Rich. Dans son costume noir. Grand, maussade et sans doute prêt pour le 2e round.

« Je vois que tu boudes toujours, Rich. Je pensais que Brenda les gros nichons aurait réussi à mettre un sourire sur ce visage suffisant. »

Il leva un sourcil, et s’assit sur la chaise en face de moi.

« Tu sais », a-t-il dit, « tu fais beaucoup d’efforts pour essayer de m’agacer. Si tu cherches à ce point à attirer mon attention, tu n’as qu’à le formuler. »

Je me suis retournée pour lui faire face. Il était appuyé sur sa chaise avec désinvolture, comme si l’endroit lui appartenait.

« Si je voulais attirer ton attention, je n’aurais pas besoin de la réclamer. De même, si je souhaitais ta compagnie, tu le saurais. Et ce n’est pas le cas. »

Il haussa un sourcil parfaitement arqué et me regarda : « Mon Dieu, on n’est pas très festive aujourd’hui. Tu ferais peut-être mieux de cracher directement du feu en rapport avec le thème de la soirée. Il semble que ce soit un de tes talents naturels. »

Je fulminais intérieurement. Il savait comment me pousser à bout, mais je n’allais pas le lui montrer. Peut-être qu’il était temps de faire de même, et de vraiment l’énerver.

Je me penchais légèrement en arrière, mes seins gonflés serrés dans ma robe décolletée. Je levai un talon aiguille et le posai sur la chaise à côté de sa cuisse.

Son attitude froide n’y résista pas. Il haleta et j’utilisai un de mes longs doigts manucurés pour fermer sa mâchoire.

« Je n’ai pas besoin de ton attention, ni de celle d’aucun autre homme d’ailleurs, Rich. Je me fais plaisir toute seule. Quant à cracher du feu, fais attention à tes taquineries, tu pourrais te brûler. »

J’écartai délibérément mon genou avec ma jambe levée. Je le vis lutter pour essayer de ne pas regarder.

« Qu’est-ce que tu essaies de faire maintenant, Jess ? Tu es folle. »

Il était visiblement mal à l’aise… ou bien il avait juste un peu chaud sous sa chemise. Sa main se porta nerveusement à son cou en essayant de desserrer davantage son col déjà ample.

« Je ne te vois pas t’éloigner », lui dis-je dans un souffle. Je me disais que je ne faisais que taquiner et que je ne voulais pas vraiment ça. Mais j’étais assez douée pour me tromper moi-même.

Je soulevais ma jupe. La culotte noire transparente que je portais était déjà mouillée. Je pouvais le voir la regarder à présent. Remarquant comment le tissu humide soulignait mes lèvres soignées.

Avec mon doigt et mon ongle rouge, je remontais du bas de ma zone humide jusqu’en haut. Puis je le portais à mes lèvres pour le goûter.

Il inspira brusquement et attrapa ma cuisse, remontant ma jupe plus haut.

Personne ne pouvait nous voir, mais nous pouvions les voir boire et danser à l’intérieur. La musique battait son plein et mon cœur la chamade.

Se mordant la lèvre, il attrapa mon doigt et le porta à sa bouche, le suça. « Mon Dieu, tu as bon goût ».

Je me penchai en arrière, au-dessus de la rampe, et je levai mon autre jambe, la plaçant de l’autre côté de lui.

« Tu n’as pas idée à quel point c’est bon », lui dis-je en tirant ma culotte sur le côté pour l’inviter à le découvrir. « Mais tu es le bienvenu. »

Ses mains puissantes remontèrent le long de mes cuisses et autour de moi, elles attrapèrent mes fesses, me tirant vers lui. Il s’arrêta un bref instant, regardant autour de lui pour vérifier que nous étions seuls. Pour être honnête, je dois dire que je ne me souciais pas de savoir si nous étions seuls. Nous étions dans un train à grande vitesse et rien ne pouvait plus nous arrêter à présent.

J’attrapai sa mâchoire avec mes ongles parfaitement manucurés et tournai sa tête vers le travail qu’il avait à accomplir.

Je lui ordonnai : « Mange. »

Il n’hésita pas une seconde. Il se précipita sur moi avec sa langue. Il l’enfonca en moi et me suça comme s’il était affamé et que j’étais la seule chose capable d’assouvir sa faim. Sa langue était longue et forte, caressant chaque centimètre de mes zones les plus sensibles de manière experte alors que je perdais toute lien avec la réalité.

Mes bras devinrent tout mous et je me mis à gémir alors qu’il me dévorait. Mon humidité dégoulinait sur son menton et son cou. Il me souleva de ses bras puissants au moment où je pensais que les miens allaient lâcher. Il me porta si haut que mes jambes étaient à présent à cheval sur lui et je pouvais sentir son érection dure comme de la pierre à travers son pantalon contre mes lèvres nues.

« S’il te plaît », le suppliai-je. « S’il te plaît, baise-moi. »

« Je croyais que tu n’avais pas besoin d’un homme ? » me dit Rich d’un ton bourru. Mais nous savions tous les deux que j’en avais besoin et que je le voulais.

« Jamais… » dis-je d’une voix tremblante et très peu convaincante.

Plein d’assurance, il me dit : « Laisse-moi te prouver que tu as tort. À ma façon. »

Il me fit descendre brutalement, me pencha sur la rampe et arracha ma culotte trempée. Il écarta mes jambes avec l’une des siennes et me gifla les fesses.

Puis, sans prévenir, il enfonça trois doigts en moi. Il me frappait furieusement les fesses pendant que je hurlais de plaisir et de frustration. Alors que son autre main défaisait son pantalon, je sentis son pouce faire le tour de mon anus. Il l’y inséra rapidement mais doucement dans mon cul et commença alors à me doigter par les deux trous comme je ne l’avais jamais été avant. Si la rampe n’avait pas été là, je me serais retrouvée par terre.

« Maintenant tu vas me dire que tu as besoin de moi », grogna-t-il. « Maintenant je SAIS à quel point tu me veux. Je peux le sentir. Je peux le goûter. »

« J’ai besoin de toi, s’il te plaît, s’il te plaît », le suppliai-je.

D’une main puissante et sexy, il maintenait ma main sur la balustrade, l’autre tirant l’un de mes seins hors de ma robe et faisant rouler mon téton entre ses doigts.

Il a écarté mes jambes avec l’une ses siennes et s’enfonça fermement et rapidement en moi, se maintenant aussi profondément que possible alors qu’il me chuchotait à l’oreille : « Je t’emmerde, Jess. »

 

* Cette fiction érotique a été écrite en anglais par Kitty Denning. Pour la lire dans sa version originale, c’est par ici !