La soif de Laure (Partie 3)

 

Cette saison se terminait comme prévu avec des bénéfices record. Andrew visait les 2 millions en début de saison et c’est avec pas moins du double qu’elle se terminait. Clairement, pour lui, c’était bien la présence de Laure qui lui avait permis d’atteindre ce chiffre. Son équipe avait collecté près de 110 kilos d’or en seulement 3 mois, le tout sans aucun stress, aucune prise de bec. Laure n’y était pas étrangère…

Lorsque Andrew était revenu à la concession, l’argent sur son compte, il affichait un large sourire.

Laure regardait la scène depuis son bungalow, elle avait apprécié ces 3 mois passés dans le Yukon. Tous étaient très sympas, doux et vraiment gentils. Ils ne la considéraient pas comme une simple pute mais plus que ça. Certains venaient simplement lui parler, d’autres ne cherchaient que la tendresse d’une femme et, au final elle n’avait eu que très peu de plan de baise pure.

Elle était leur confidente mais bon, elle pratiquait tout de même des fellations à damner le plus puritain des hommes.

Laure se souvenait, nostalgique, de sa première rencontre autour du repas du soir.

Andrew lui avait présenté toute l’équipe, Ethan avec son sourire Colgate, Matthew et son sexe hors norme. Owen et Aaron, les joyeux lurons avec qui elle aimait passer ses soirées qui se terminaient souvent sur le King Size où elle s’endormait au milieu de ces deux compagnons. Il y avait aussi les jumeaux si sexy : Cedryk et Walter qu’elle adorait taquiner. Bien sûr elle aimait bien Dave, Edi et Barry mais elle n’avait pas vraiment eu l’occasion de les connaître, ils se confiaient très peu et se contentaient d’une pipe de temps en temps.

Stephan, le spécialiste aurifère, ne venait la voir qu’une fois par semaine, il aimait la sodomiser.

Elle adorait sentir ses doigts rugueux sur sa peau, ses coups de bassin étaient intenses, à chaque fois il lui fallait quelques heures pour se remettre de ce plaisir puissant. Elle aimait se donner du plaisir en repensant à ses visites, il n’y avait que peu de mots…

*

Il est 9 heures quand la sonnette raisonne dans le bungalow. Ici pas de semaines de 5 jours, on travaille 7 jours sur 7, il en est de même pour Laure.

– Bonjour, Stephan c’est ça ?

– Bonjour Laure, oui oui, c’est ça. Je peux entrer ?

– Bien sûr.

Les premières fois étaient toujours les mêmes, chacun venait seul, et timidement il demandait s’il pouvait entrer.

– Tu as passé une bonne journée ?

– Oui, longue et fatigante mais ça va.

– Assieds-toi, tu veux un petit café ?

– Oui j’veux bien, merci.

Laure essayait toujours de les mettre à l’aise, elle les écoutait même si au fond d’elle, elle n’attendait que leur sexe. La première fois, l’envie de les découvrir nus l’excitait, ensuite ce n’était que le plaisir de les soulager qui la stimulait.

Un bon massage des épaules lui permettait d’entrer en contact.

Sensuellement, elle faisait grimper la température, la pièce s’emplissait d’arômes érotiques, ses gestes se faisaient plus tendres, plus doux.

Leur peau se dévoilait et rapidement leur sexe gonflait. Ainsi débridés, ils devenaient plus charnels, parfois plus rudes, Laure adorait les voir passer de la timidité à la dépravation. Le sexe enfin dressé, Laure s’en délectait.

Stephan devenait, une fois excité, plus bestial, plus dominant, c’est pour cela qu’elle l’adorait.

Elle obéissait au moindre de ses ordres, fellations, fessés, travail des tétons, avec lui sa libido était au paroxysme, elle explosait en elle et se répandait de mille flots.

– Déshabille-toi ! Et appelle-moi comme il se doit !

– Oui, Maître.

Il sortait son sexe et tout en la maintenant par les cheveux lui baisait vigoureusement la bouche, il adorait voir sa salive luire sur sa queue. Il aimait lui caresser le visage avec son long membre luisant, il s’amusait de voir sa bave enduire son visage d’ange. Il la souillait et elle adorait ça !

– Lèche bien, ma chienne !

– Moui Maître, répondait-elle la bouche emplie du pieu de Stephan.

– Montre-moi comme tu es une bonne chienne !

Les insultes et les mots humiliants l’excitaient toujours plus, elle devenait des plus obéissante lorsqu’on l’humiliait. Elle découvrait son côté « soumise », elle qui dominait si souvent les hommes.

Dès qu’il s’était suffisamment amusé, il aimait disposer de son anus. Il la plaquait alors contre un mur ou sur le sol, en levrette et sans le moindre égard, il s’enfonçait en elle. Voir son anus s’ouvrir sous ses coups de bassin l’excitait, il devenait alors encore plus virulent, plus humiliant…

Laure se souvient avec plaisir de ce moment où il lui a ordonné d’aboyer puis de gémir comme une chienne.

– Aboie, Salope !

Sans réfléchir, elle s’exécuta « Wouaf wouaf wouaf ».

– J’adore, continue, excite-moi !

Sous l’excitation il lui agrippait la chevelure et ramenait sa tête vers l’arrière, son dos se cambrait, son séant ce tendait recevant plus profondément le sexe turgescent de Stephan.

Ses bourses frappaient la vulve de notre belle coquine, chaque pénétration la faisait gémir de plaisir mais ce qui la stimulait par-dessus tout était le fait de sentir l’air se raréfier lorsqu’il l’étouffait.

Tout en la sodomisant, il serrait ses deux mains autour de son cou, suffisamment longtemps pour faire monter son plaisir …

– T’aimes ça, Salope !

– Oui, Maître.

– Demande-moi de t’étouffer, montre-moi que t’es à moi !

– Humm, s’il vous plait Maître, étouffez-moi, s’il vous plait.

– Bonne pute !

Laure apprenait à se connaître, elle découvrait ses vices, ses perversions. Elle se laissait aller, lâchait prise et jouissait bien plus intensément. Elle se surprenait à aimer être dévalorisée par cet homme habituellement si doux et gentil.

Quand il se retirait, elle savait qu’il attendait sa bouche pour jouir en elle. Alors, conformément à ses souhaits elle se retournait, dégustait son séant et recevait le nectar onctueux de Stephan. Elle aimait le faire rouler sur sa langue, en détecter toutes les effluves, elle le dégustait.

Stephan se transformait à nouveau, une fois qu’il avait éjaculé, il redevenait doux et gentil. Au début il s’excusait puis, voyant que Laure adorait ce traitement, il se contentait de quelques longues minutes où il la prenait dans ses bras.

Loin de tout, ces hommes esseulés n’avaient besoin que d’attention.

*

– Laure, dépêche-toi ! Hurla Andrew depuis son pick-up.

– J’arrive Andrew, deux petites minutes !

Il n’était que 10 heures dans le Yukon, Laure devait embarquer à midi. Elle venait de passer trois mois auprès de 11 gaillards, elle y avait passé de bons moments sexuels bien sûr mais aussi amicaux.

La concession était déserte, tous étaient partis la veille, après une journée de Kermesse où tous les orpailleurs se réunissaient.  Les jumeaux si sexy s’occupaient des grillades tandis qu’Owen et Aaron animaient la fête.

Rapidement Laure attira l’attention des propriétaires, tous savaient ce qu’elle faisait et même si au début ils en riaient, les résultats d’Andrew leurs donnaient l’occasion de réviser leurs avis.

Chacun leur tour ils se présentaient à Laure et puisque tous les moments sont bon pour parler « business », ils n’hésitèrent pas à lui proposer une commission plus importante : 3 pourcents puis 5 et 10. Il fallut l’intervention d’Andrew pour éviter à cette journée Kermesse de se transformer en journée Enchère. Ils finirent par prendre son courriel en lui promettant de la contacter rapidement.

Laure venait de découvrir un très bon filon, son propre filon, le filon de Laure…

Fin

KmilleArticle écrit par Kmille

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