Les plaisirs des Clubs Libertins

Le Club – Partie 2

 

Elle avait exercé sur moi son incroyable pouvoir de séduction qui me rendait prêt à la suivre n’importe où, à faire tout ce qu’elle me dirait. Bien sûr, l’avoir rencontré dans un club libertin où c’était la première fois que je me rendais avait sans doute joué un rôle. Dans cette atmosphère particulière où les tabous et les convenances n’existaient plus, j’étais disponible à toutes les expériences.

Les plaisirs des Clubs Libertins

Et cette femme à la beauté impeccable, au corps parfait enrobé dans une robe de soie, avec son visage enjôleur, le regard déterminé, les lèvres pulpeuses… C’était une ensorceleuse. Et je la suivais maintenant le cœur léger et le corps la désirant ardemment.

Nous quittâmes la salle principale et je découvris l’immensité du lieu et ses multiples alcôves. Partout des couples échangistes, des hommes et des femmes nus ou s’apprêtant à l’être, certains masqués, d’autres entièrement dévoilés. Il y avait des caresses, des bouches mêlées, des corps en train de faire l’amour, des femmes pénétrées par deux hommes à la fois… Et au milieu de toute cette lubricité qui emplissait le lieu, je suivais la plus belle de toutes les femmes. Tous ces corps en action me donnaient cependant des envies et j’observais les fesses se déhancher devant moi dans un mouvement ondulatoire terriblement sexy.

— Ici, nous serons bien.

Elle avait écarté un petit rideau derrière lequel une alcôve ronde apparut. Un banc en velours suivait le contour arrondi de la petite pièce et une grande table ronde recouverte d’un tissu molletonné indiquait que ce meuble n’était pas destiné à recevoir autre chose que des corps… J’étais impatient de découvrir celui de cette femme. L’érection qui ne m’avait pas quitté depuis ma fellation impromptue redoubla de ferveur.

En tirant le rideau derrière nous, j’aperçus Florence qui passait par là. Elle était seule, comme je m’en serais douté. Elle ne faisait pas le poids dans un lieu comme celui-ci où on pouvait avoir qui on voulait. Je fus immédiatement irrité par cette apparition. Je ne voulais pas qu’elle sache comment j’allais occuper la soirée qu’elle m’avait imposée. Et surtout, sa fadeur et sa médiocrité me rappelaient les imperfections du monde alors que la mystérieuse femme que j’avais suivie me donnait un sentiment au contraire de sensualité ultime et d’universalité sans défaut.

Quand je me retournai, elle était assise sur le bord de la petite table basse, face à moi, les jambes croisées. À nouveau, elle me jaugeait.

— Que vais-je faire de vous ?

Je me jetai à ses pieds en la suppliant de m’ordonner tout ce qu’elle voudrait. J’avais une envie féroce de lui dévorer le sexe. Je posai une main sur son genou et elle m’envoya une gifle qui me propulsa en arrière. J’en eus le souffle coupé. Mais son sourire me rassura aussitôt. Elle n’était pas fâchée, elle m’informait simplement que c’était elle qui décidait.

Elle posa un genou à terre et se pencha vers moi avec un sourire mauvais, narquois mais tellement sensuel. Elle déboutonna lentement ma chemise et la retira avant de passer sa main sur mon torse. Sa caresse fit frémir tout mon corps peu habitué à une telle poigne. Elle savait mêler vigueur et douceur, évitant de peu de lacérer ma chair de ses ongles pointues tout en me frôlant suffisamment pour que je les sente racler ma peau.

Elle m’ordonna ensuite de me lever et déboutonna mon pantalon qu’elle fit choir sur mes chevilles. Elle détailla mes jambes et jeta à peine un œil à mon caleçon gonflé par mon excitation, puis elle se redressa, s’assit sur le bord de la petit table et me lança sans même me regarder :

— Déshabille-toi entièrement.

Je m’exécutai sans réfléchir et me retrouvai nu, mon sexe bandé à quelques centimètres seulement de son visage. Je souris avec défiance, cherchant son regard. Je savais que j’avais une « belle bite » comme plusieurs femmes me l’avaient fait remarquer. Et j’étais certain qu’elle était en train de se dire la même chose. Elle sourit et m’invita à m’asseoir à côté d’elle sur la table.

Elle approcha son visage de ma nuque et souffla doucement dans le creux de mon oreille en laissant trainer le bout de sa langue.

— Allonge-toi.

Et comme à chaque ordre qu’elle me donnait, j’obéis sans poser de question. Je m’étendis sur le tapis molletonné recouvrant la table basse, mes jambes pliées et mes pieds touchant terre. Elle posa sa main sur ma cuisse et la remonta doucement jusqu’à mes testicules qu’elle caressa, soupesa, cajola. Puis son autre main vint caresser la base de mon pénis et remonta lentement vers le gland. J’aurais voulu retenir l’expression de mon plaisir, ne pas lui montrer à quel point ses gestes me transportaient, mais mes soupirs trahissaient mon bonheur. C’était peu dire qu’elle avait des doigts de fée.

Elle me masturba doucement, faisant aller et venir mon sexe tendu avec une maitrise incroyable tandis que son autre main continuait de jouer avec mes testicules, descendant progressivement vers mon périnée. Elle exerça alors une délicieuse pression sur celui-ci et les muscles de mes jambes se crispèrent de plaisir. Elle en profita pour écarter mes cuisses et masser plus largement mon périnée. Je me laissais faire, submergé par une sensualité ignorée jusqu’alors.

Mon plaisir continuait de monter doucement quand elle commença à éloigner sa main de mon périnée pour descendre un peu plus bas vers l’ouverture de mes fesses. Elle massa alors mon anus avec une infinie douceur et je me raidis aussitôt, partagé entre le bien-être ressenti et la gêne qu’on s’approche de cette zone. Mais son expertise unique et son aura décadent me firent oublier mon tiraillement : j’avais envie de m’abandonner entièrement à elle. Et comme si elle avait lu dans mes pensées, c’est à cet instant qu’elle fit glisser un doigt entre mes fesses. Sous l’excitation, mon anus s’était détendu et elle était entrée en moi avec une facilité qui m’étonna moi-même. Je poussai un cri mêlant surprise et plaisir…

Mon pénis était plus dur que jamais, j’avais l’impression qu’il se fissurerait si mon excitation continuait de grimper. Elle avançait progressivement son majeur en moi et mes mains agrippaient les bords de la table, le corps crispé de plaisir. Une fois son doigt complètement aspiré, elle entama des mouvements sensuels, comme si elle remuait son majeur dans mon intimité avec une infinie douceur. J’hésitais à lui demander d’arrêter, par peur que l’expérience finisse par être douloureuse autant que par celle de continuer d’aimer… Et c’est là que la première décharge eut lieu. Lointaine, flottante, comme une vague submergeant mon bassin. J’ouvris la bouche et émis un son étonné qui fut comme un signal.

Elle accéléra à peine le mouvement et une deuxième vague rejoignit la première, puis encore une autre. Mon corps se cambrait, paralysé par une forme d’extase inédite.

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