poupee gonflable luberon

Lubrique Lubéron – Partie 4

 

L’homme ne remarqua pas ma présence. Il installa sa poupée dans le même transat que la veille. Elle était vêtue d’un maillot de bain également identique. Il prenait son temps, la positionnait dans des gestes lents et attentionnés, avec cette même tendre application avec laquelle il lui avait fait l’amour.

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J’étais terrorisée à l’idée qu’il me découvre. Je n’aurais pas d’explication légitime à lui donner. Et je serais obligée de sortir de l’eau complètement nue, humiliée et vulnérable. Mais petit à petit, à la vue du beau jeune homme manipulant avec le plus grand soin sa poupée parfaite, je me détendis. Il était accaparée par sa créature et semblait absent du monde qui l’entourait. Je ne craignais rien.

Quand il eut terminé de l’installer, il s’éloigna, retournant dans la maison. Je sortis aussitôt de la piscine et courus m’asseoir derrière mon arbuste où attendaient mes habits. Je m’assis nue sur les dalles de pierre, pour me sécher au soleil. Je m’en tirais à bon compte. Je n’avais plus qu’à me rhabiller et à partir de cet endroit avant qu’il ne me rende définitivement folle.

La curiosité était pourtant la plus forte. Je me demandais pourquoi l’homme suivait ce même rituel étrange de laisser sa poupée « bronzer » avant de venir s’occuper d’elle. Je jetai un œil vers la maison qui semblait calme, sans le jeune homme dans les parages, puis je m’approchai de la poupée.

Elle était aussi belle que dans mon souvenir. Plus réaliste encore. J’étais fascinée par le sens des détails qui allaient jusque dans les moindres recoins de la peau, avec de petits poils blonds clairsemés sur ses bras. Je caressai ses épaules et compris aussitôt pourquoi l’homme la laissait là. Sa peau était froide. Il la faisait chauffer au soleil pour lui donner une température aussi vraie que le reste. Elle n’était pas encore prête. Il attendrait probablement encore un moment avant de venir lui faire l’amour…

La tentation était trop grande. Je m’agenouillai près d’elle et l’embrassai sur la bouche. Ses lèvres étaient douces, tendres. Je passais ma langue dessus, espérant la voir se réveiller comme une princesse de comte de fée. Ses yeux étaient cachés derrière de larges lunettes de soleil. Le fait de ne pas voir son regard accentuait mon excitation, je pouvais l’imaginer m’observant, ou clignant des paupières… Et ses cheveux étaient dissimulés derrière un foulard chic. Elle ressemblait à une actrice des années 70, élégantes et sexy.

Nue à ses côtés, je me sentais délicieusement sous son joug, intimidée par sa beauté, alors que c’était elle, la poupée malléable. J’attrapai sa main et la pris dans les miennes. Ses doigts fins étaient aussi impeccables que le reste. Je mis son index dans ma bouche et le suçai lentement. Dans mon délire dû à l’excitation, j’eus l’impression qu’elle frémissait. Tout en aspirant son doigt avec ferveur, je posai ma main sur le haut de son maillot de bain, sentant ses seins à travers le tissu en nylon.

Je la pelotai sans retenue en observant parfois du côté de la maison. J’avais envie de la chevaucher, de lui faire l’amour, mais le risque était trop grand. Je me redressai et pliai sa main de façon à ce que l’index que j’avais longuement sucé soit dressé vers le ciel. Puis je le fis glisser doucement dans mon sexe. J’étais tellement excitée par cette femme et par tous les interdits que je transgressais d’un coup que je pouvais sentir l’humidité abondante de mon sexe couler entre ses doigts.

Je retenais mes soupirs sans perdre une miette du plaisir qu’elle m’offrait. Je remis ensuite consciencieusement sa main le long du corps et m’approchai de son entrejambe. Je retirai le bas de son maillot de bain et admirai tous les détails de son sexe. Les lèvres roses, le clitoris, l’alignement des poils, rien n’était laissé au hasard. Plus je constatai le réalisme de son corps, plus mon excitation était grande. Et pourtant, le corps des femmes ne m’avait jamais attirée. Celui-là faisait exception, peut-être parce qu’il était accessible, que je pouvais le contempler et le posséder sans jugement, sans justification… Où était-ce la situation incongrue qui libérait mes désirs ?

Je n’avais jamais léché de sexe féminin et la sensation me plut immédiatement. Certes, j’aurais aimé que la poupée réagisse plus à mes coups de langue maintenant que j’étais plus à l’aise, mais je prenais malgré tout un plaisir sublime à dévorer ses lèvres, à sucer son clitoris et à enfouir ma langue aussi loin que je le pouvais dans son intimité. Mais je savais que le temps m’était compté.

C’était sans doute la dernière fois que je mettrais les pieds ici. Nous devions repartir dans deux jours et je ne voulais pas perdre l’esprit à cause de cette poupée. Alors je décidai d’en profiter à fond une dernière fois. Tout était calme vers la maison. Je n’avais qu’à remettre de l’ordre pour que le beau jeune homme ne se doute de rien, et attendre son retour.

Je n’eus pas besoin de patienter longtemps. À peine une dizaine de minutes plus tard, il revint vers la piscine, et s’installa à hauteur du transat. Il ne se doutait de rien, cela se voyait à son regard serein et doux. Il procéda comme la veille, en susurrant des mots d’amour et en caressant les jambes avec douceur. Puis il exhiba son pénis durci d’excitation et je sentis une douce chaleur dans le bassin à la vue de ce beau sexe prêt à l’emploi. Il s’agenouilla, poussa légèrement le tissu du maillot de bain et fit pénétrer son sexe jusqu’à le faire disparaître complètement dans l’intimité. Je retins un cri et esquissait un sourire furtif en pensant à la poupée immobile qui nous observait en cachette derrière l’arbuste…

Fin

ON CÉLÈBRE LA JOURNÉE DES DROITS DES FEMMES !
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