désir des sens

Désir des sens

Il est arrivé il y a quinze jours et depuis je ne me reconnais plus. Il exerce en moi une attraction étrange, je me sens irrémédiablement attirée par lui, tous mes sens sont en ébullition chaque fois qu’il entre dans mon bureau.

désir des sens

Dès que je le croise dans les couloirs je rougis telle une écrevisse, je n’arrive même pas à articuler un mot sans bafouiller, pourtant je suis d’un naturel assez ferme, je n’hésite pas à dire ce que je pense et tant pis si ça dérange. Mais là, avec lui, c’est autre chose… Je balbutie à peine un bonjour comment ça va et c’est tout ce que je peux lui dire.

Il m’attire à ce point où je suis heureuse de me rendre au boulot, je m’apprête avec pour seul but de sentir son regard se poser sur moi, je ne me reconnais plus. Je suis en couple depuis 2 ans, fidèle, jamais je ne me serais imaginée à 25 ans agir comme une adolescente de 15 ans prête à tout pour un simple regard.

Depuis ces quinze derniers jours je n’ai qu’une envie, passer un peu plus de temps avec lui. Je l’ai tellement souhaité que je n’en crois pas mes yeux quand je lis ce mail :

« Kmille, merci d’étudier le dossier n°25A359 avant la semaine prochaine.
Ce dossier est actuellement traité par M Gimenes. Nous comptons sur vous.
Cordialement,
La direction »

Je relis ce mail trois fois, je n’en crois pas mes yeux, mon regard reste fixé sur mon écran quand on frappe à ma porte…

Il est là, debout dans l’encadrement, un dossier à la main. Ça y est je sens mes joues s’empourprer, mes sens s’excitent, mon cerveau est submergé, je tente de garder une certaine contenance : il ne doit pas se douter, c’en est trop… Je l’envoie dans la salle de réunion, je dois absolument reprendre le contrôle de mes émotions, quelques minutes…je n’ai pas eu le temps d’appréhender la situation.

Je profite de ces quelques instants de répit pour me passer de l’eau sur le visage. Devant la grande glace des toilettes, je me contemple, les joues pourpres de désir, les yeux pétillants… Tout en moi indique que je le veux, je le vois. Et si je le vois, nul doute qu’il s’en est rendu compte.

Là, dans les toilettes à contempler mon désarroi, j’entends ma p’tite voix…Ma p’tite voix, elle est encore là, je ne l’avais pas entendu depuis 5 ans, elle existe donc encore ?

Comme d’habitude elle me pousse dans mon vice. Après tout je dois être honnête avec moi-même : depuis 2 ans que je suis en couple, suis-je heureuse, suis-je ravie de ma vie actuelle ? Métro boulot dodo. Le sexe ? Il n’existe plus depuis une bonne année, je ne sais même plus ce que c’est que jouir. Je sens qu’avec cet homme se sera différent, il est tellement sûr de lui, sa prestance, son aura, tout en lui m’attire, c’est lui, je le sens. Et ma p’tite voix m’enjoint de reprendre les rênes : « Séduis-le, tu as jusqu’à ce soir, ce soir tu dois être dans son lit, soit salope…montre-lui qui tu es réellement. »

Sans réfléchir je me redresse, déboutonne les 3 premiers boutons de mon chemisier, me réajuste. Là, c’est sûr, il ne saura me résister. Mon 95C sera mon arme de séduction massive, mon p’tit cul moulé dans ce pantalon noir l’achèvera. Ça y’est, enfin je reprends ma contenance, je suis prête.

D’un pas décidé je me rends sans la salle de réunion, il est là, assis en bout de table, dos à la porte, il ne me verra pas venir c’est parfait.

Je rentre dans la salle et m’éclaircis la voix.

Je reprends enfin le dessus. C’est lui qui est décontenancé, son regard semble ne plus pouvoir se détacher de mon décolleté, il est à ma botte, à ma merci… J’assène mon coup de grâce et l’invite à étudier ce dossier ce soir, je commanderai un repas chez le traiteur du coin de la rue. Je prétexte un manque de place dans mon emploi du temps pour m’assurer de sa réponse.

Rendez-vous est pris ce soir à 19 heures devant mon bureau. Ça me laisse 3 heures, un peu de temps pour me remettre de mes émotions.

J’occupe ces 3 heures en me plongeant dans le boulot, mon cerveau est ailleurs, je n’ai même pas pris la peine de reboutonner mon chemisier. Mes collègues se retournent sur mon passage et j’adore ça, ces regards qui se posent sur moi m’excitent encore plus…

19 heures, ça y’est…je vais devoir finir ce que j’ai commencé 3 heures plus tôt, je sais qu’à 19h30 il n’y a plus personne au bureau, mon chef de service est prévenu, le traiteur nous livrera un petit repas à 20 heures, j’ai donc 30 minutes pour le séduire ou me laisser séduire…

Le voici à nouveau devant ma porte, mais cette fois-ci je le sens moins sûr de lui, il a perdu un peu de sa prestance, je le sens plus timide, plus troublé même.

« Garde l’avantage » me dis-je dans ma tête. Je ne lève pas les yeux et lui jette, désinvolte, un : « J’arrive dans 5 minutes, je termine. »

Dans la salle de réunion il est installé à la même place, le dossier ouvert devant lui, je me mords les lèvres de désir, il est trop beau…

Je rentre dans la salle de réunion : une grande table rectangulaire en hêtre, 8 fauteuils blancs autour d’elle. Une grande baie vitrée donne sur le couloir, je vais donc devoir être sûre que plus personne n’est présent au bureau…

Le traiteur nous a livré quelques plats chinois simples à manger et pas trop gras. Le repas terminé, nous nous remettons sur le dossier. Ma tête est ailleurs, je m’imagine là sur la table allongée et entièrement nue, je sens mon intimité s’inonder de plaisir, je n’en peux plus, dès que nos mains se frôlent, une vague de chaleur me prend, elle part de mon bas ventre remonte le long de ma colonne vertébrale, elle me tétanise. Mon décolleté fait toujours son effet et j’en joue. Je n’hésite pas à me pencher avec provocation, mon regard lui hurle de me prendre.

Discrètement un de mes tétons tente une sortie, ma poitrine est volumineuse, 100% naturelle. À force de mouvements, parfois mes tétons s’extirpent de mon soutien-gorge. Inutile de vous dire qu’avec ce décolleté provoquant ils sont bien visibles… L’un d’eux pointe outrageusement.

Enfin je vois son pantalon se tendre, ça y’est, sa bite est enfin en train de se dresser, il est à moi…

Assise à côté de lui, la salope qui sommeille en moi depuis ces deux dernières années s’éveille, ma main se pose sur sa cuisse, nos regards se croisent un instant et une pulsion intense nous envahit. Nous nous embrassons fougueusement, ce n’est pas romantique mais bestiale et j’adore ça…

Les boutons de mon chemisier ne tiennent pas longtemps devant sa fougue. Très vite je me retrouve en soutien-gorge dans la salle de réunion. Les bureaux sont éteints et seule la lueur des sorties de secours les éclairent. Nous avons éteint quelques néons de la salle de réunion, je suis là où je m’imaginais quelques instants plus tôt. Sur cette grande table de réunion, les seins à l’air, en string. En un instant je suis passée de salope provocante à soumise à la merci de celui qu’elle désire plus que tout. Il a repris de sa prestance, il se mordille la lèvre inférieure tout en me dévorant du regard.

Tel un prédateur il tourne autour de moi, il m’admire, me dévore du regard.

Sa main glisse le long de mes courbes, il évite avec savoir toutes mes zones érogènes, il joue avec mon désir, mes gémissements lui indiquent pourtant ce que je veux, il sait que je suis là, submergée par l’envie de me faire prendre sauvagement. Je suis sa garce, sa salope, sa chose, je suis à lui.

Ses caresses se font plus intenses. Par moment elles se transforment même en griffure, elles cisaillent ma peau… Je découvre des sensations qui me sont inconnues, moi, moi Kmille si sûre d’elle, de nature dominante je suis là telle une soumise, je subis et j’adore ça, chaque griffures assène en moi un torrent de plaisir qui est tellement intense, tellement profond qu’il me fait tourner la tête.

Ma respiration s’arrête dès que je sens ses mains se poser sur moi, je savais qu’il savait y faire, mais je ne pensais pas qu’il puisse me faire découvrir des zones si érogènes en moi.

Ses mains glissent sur mes épaules, elles contournent ma poitrine et descendent vers mon bassin en longeant mon torse. De chaque côté, ses caresses provoquent de petites décharges de plaisir, elles sont délicates. Arrivées à mon bassin, elles se dirigent vers mon entre-jambes mais contournent soigneusement ma chatte. En remontant elles effleurent délicatement mon clito déjà gonflé par le plaisir, puis vient le moment qui me fait chavirer. Je ne suis plus salope, je ne suis plus soumise, je suis tout entière une braise ardente, je me sens partir vers des sensations inconnues, tout disparait autour de moi, il n’y a plus que lui et moi, tout se trouble.

Il s’apprête à me faire découvrir la douleur, une douleur qui me donne du plaisir… et j’adore.

Là, à côté de moi, ses mains caressent ma poitrine, il suit le galbe de mes seins, le droit puis le gauche, ses caresses sont redevenues douces, délicates. Puis d’un coup je sens sa main se refermer sur un de mes seins, fermement elle l’agrippe puis le tire vers le haut, sans ménagement il fait de même avec l’autre sein, sa pression se relâche quand sa main arrive au niveau de l’aréole. La douleur me cingle, elle me saisit et provoque en moi un gémissement, ma voix c’est adoucit, je ressemble à cette adolescente qui découvre le plaisir sexuel. Mais il n’a pas fini.

Ces doigts prennent le relais et alternent toujours entre douceur et douleur. D’abord ils suivent le galbe de ma poitrine, contournent délicatement mes aréoles puis d’un coup agrippent mes tétons. Cet homme sait y faire, je ne m’étais pas trompée.

Je n’y tiens plus, j’ai envie de sentir à mon tour son plaisir, ma main se tend et agrippe à travers son pantalon son sexe gonflé de désir. Il déboutonne son pantalon j’ai maintenant toute la latitude nécessaire pour m’occuper de lui, je cherche à me relever pour lui montrer à mon tour que je sais y faire mais il en a décidé autrement, il me repousse sur la table et glisse à mon oreille : «  Reste là, je te dirai quand tu pourras bouger »

Je suis sa salope c’est maintenant une évidence…

Ses doigts se font plus entreprenant, ils s’introduisent en moi quand bon leurs semblent tantôt dans ma chatte, tantôt dans mon anus, je m’ouvre à lui sans pudeur, sans réserve. Mon plaisir est intense, je me découvre soumise.

Ses doigts agrippent mon clito, le pincent, le tirent, puis au moment où je commence à jouir il le sent et s’arrête, il a le savoir nécessaire pour jouer avec ma frustration, il est très doué.

Mes tétons sont dressés, ma main astique sa bite que je sens énorme, il m’ordonne alors de le sucer et je ne me fais pas prier…

À genou devant lui je commence à lécher ses couilles puis remonte le long de son sexe gonflé par le désir. Je le lèche goulument puis, arrivée au gland, je laisse ma langue faire le travail. Elle se délecte de se gland doux et gonflé, mes lèvres l’enserrent puis délicatement je l’aspire et l’enfonce au plus profond de ma bouche, j’alterne moi aussi entre délicatesse et intensité, je le suce et j’aime ça, sa bite se gorge encore de plaisir, je sens les contractions de son plaisir.

Il me reprend alors en main, m’allonge sur la table et d’une main me torture le téton tandis que l’autre vient titiller mon clitoris. Je me tords de plaisir, mon bassin se dresse, mon souffle est coupé, à chaque pincement de téton je me rapproche un peu plus du nirvana, des flots alors inconnus se déversent en moi, plaisir, douleur, excitation, chaleur, supplice tout se mélange et m’entraine dans un tourbillon, mon regard se pare d’un voile de jouissance, je ne vois plus rien, je ne fais que sentir ses doigts sur mon clito et sur mon téton, à chaque pression à chaque titillement je me sens partir, il joue toujours un peu avec ma frustration et de temps en temps relâche la pression autour de mon clitoris, il me doigte avec délectation n’hésitant pas à me faire goûter mon plaisir, un léger goût sucré…

C’en est trop pour moi, je me tors sous ses assauts, mon bassin se dresse, mon clito se durcit encore, ma chatte se contracte, mon souffle s’arrête, je jouis dans un râle d’achèvement, mes jambes se tétanisent, j’agrippe sa main et la presse fermement contre mon clito. Ma jouissance est intense, sans commune mesure avec ce que j’ai ressenti jusqu’alors, cet homme a su me faire jouir comme jamais auparavant. Mais ce n’est pas fini, il me descend alors de cette table, me penche en avant et s’apprête à me baiser en levrette comme jamais.

Ma chatte, mon clito sont hypersensibles. Je n’ai jamais ressenti ça avant, mais ça ne le gêne pas, après m’avoir fait jouir comme jamais, il veut à son tour prendre du plaisir. Il est derrière moi et s’apprête à m’empaler sur sa bite dressée.

Il me pénètre doucement, fait quelques va-et-vient puis commence à me pilonner intensément, profondément, je ne gémis plus je hurle mon plaisir, j’en veux encore, encore plus, plus fort, plus vite, plus plus plus… et il me le donne.

Sa queue sort complètement puis pénètre en moi avec vigueur, il est endurant et malgré ses va-et-vient frénétiques il ne jouit pas, pas encore, je me cambre alors un peu plus, j’intensifie ses mouvements en me mettant en rythme avec lui, dès qu’il me pénètre je recule mon bassin et sa pénétration en est donc plus intense ; il me percute avec vigueur, ma chatte subit ses assauts avec bonheur, mes gémissements se font plus profonds, plus intenses aussi, vais-je jouir une nouvelle fois…

Les images de ce qui vient de se passer sur cette table ressurgissent dans mes pensées, je sens mes tétons s’exciter une nouvelle fois. Mes jambes vacillent, je me crispe à nouveau, je sens aussi sa bite se contracter en moi, il jouit alors que je me lâche une nouvelle fois, je m’affale, ma joue contre la table de réunion. Je viens de jouir une seconde fois, mes jambes flanchent et je me retrouve agenouillée au sol, épuisée par tant de plaisir. Je le regarde retirer son préservatif, il semble satisfait…

Il me tend mes affaires et avec un clin d’œil m’indique que l’étude du dossier n’est pas terminée…

Je souris de plaisir, bêtement, je n’ai qu’une envie : m’allonger dans ses bras et m’endormir auprès de lui.

KmilleArticle écrit par Kmille

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