Les réactions du corps pendant l'orgasme

Avant, Pendant, Après : Réactions du Corps Féminin dans les Parages de l’Orgasme

L’orgasme et sa montée progressive vers un point culminant suivi du silence soudain du sentiment de soulagement et de bien-être fut comparé par l’expert sexuel de la première moitié du  XXème siècle, le Docteur Alfred Kinsey, à un… éternuement.

Les réactions du corps pendant l'orgasme

Une comparaison qui n’est pas des plus glamour mais qui, finalement, résume assez bien le processus d’une galipette réussie, depuis la mise en place du désir jusqu’à la phase de calme post tempête, en passant évidemment par le point d’orgue du plaisir : l’orgasme bien aimé.

Afin de mieux cerner ce qui se passe dans un corps féminin victime de cet heureux et long éternuement de plaisir, voici un petit guide explicatif et chronologique !

Durant la phase d’excitation

Tandis que votre homme vous caresse et vous cajole, vous consacrant des préliminaires langoureux autant que délicieux, voici ce qui arrive dans le même temps à votre corps…

  • Votre rythme cardiaque entame une accélération, de même que votre respiration.
  • Certains de vos muscles commencent à se tendre délicieusement et la pression sanguine augmente elle aussi peu à peu.
  • Votre poitrine se gonfle petit à petit et les veines qui les parcourent deviennent plus apparentes. Dans le même temps, vos tétons s’érigent doucement…
  • La lubrification vaginale commence entre 10 à 15 secondes après le début de l’excitation afin de rendre l’assaut masculin agréable et le clitoris s’humidifie également.
  • Les lèvres vaginales s’écartent peu à peu et l’entrée du vagin s’ouvre tel une invitation à la présence de Monsieur… Par ailleurs, le vagin s’étend grâce à l’afflux de sang dans la zone pelvienne afin que l’attribut viril s’y sente à son aise.
  • Des rougeurs peuvent commencer à apparaitre autour de la poitrine et du cou.
Principale hormone impliquée dans cette phase de désir : la testostérone.

Contrairement à l’idée répandue, cette hormone est aussi nécessaire aux demoiselles qu’aux hommes dans la montée du désir. Mais les femmes en ont besoin de beaucoup moins pour en ressentir les effets…

Durant la phase d’entame des galipettes

Tandis que vous entrez finalement dans le vif du sujet, submergée du plaisir de ne former qu’un avec votre partenaire fougueux, voici ce qui arrive à votre corps agréablement chamboulé :

  • Votre rythme cardiaque et votre respiration poursuivent leur accélération.
  • Les tensions musculaires continuent avec de petites contractions qui font leur apparition sous la forme de spasmes dans les hanches, les mains…
  • Les glandes de Bartholin assurent la lubrification vaginale pour que les ébats restent une caresse lisse et extatique.
  • Les auréoles autour des tétons s’élargissent.
  • Les lèvres vaginales gonflent et leur couleur change vers des teintes plus foncées.
  • Le clitoris quant à lui commence à se rétracter lorsque l’orgasme n’est plus très loin et voit sa taille diminuer de 50%.
  • Les rougeurs progressent et s’étendent vers le ventre, les épaules… selon les personnes.
Principale hormone impliquée dans cette phase copulatoire : PEA, sérotonine…

En fonction de l’état d’excitation et des moments de la galipette, diverses hormones de plaisir viennent entretenir le bonheur de cette union charnelle avant que l’explosion ne pointe son nez délicieux.

Durant l’orgasme

Après l’heureux effort vient le puissant réconfort ! Le plaisir a monté progressivement, envahissant votre corps comme un crescendo superbe et vous voilà enfin au sommet de la vague, submergée par cette apothéose succulente. Bien que l’orgasme puisse être très différent d’une femme à l’autre, certaines en connaissant des longs quand d’autres en vivent des multiples, voici, globalement, ce qui risque de vous arriver :

  • Vous atteignez la vitesse maximale de rythme cardiaque, et votre respiration peut quant à elle se bloquer… L’essentiel étant que ce ne soit pas l’inverse qui se produise !
  • Votre corps est parcouru de spasmes musculaires, particulièrement dans la région pelvienne, mais aussi parfois dans les pieds et les mains qui se tétanisent de bonheur.
  • Les muscles du vagin, de l’utérus, ainsi que les muscles annaux se contractent entre 5 et 12 fois toutes les 0,8 seconde, dans le but d’amener la semence au bon endroit.
  • Tout le corps, cette fois-ci, prend des teintes roses.
  • Environ 1 femme sur 10 éjacule pendant cette phase orgasmique.
Principale hormone impliquée dans cette phase extatique : l’ocytocine

Elle est considérée comme l’hormone du plaisir par excellence et est à l’origine de ce sentiment de bien-être ultime que rien n’égale et qui fait parler de septième ciel ou de petite mort…

Le repos de la guerrière

Une fois vos apothéoses atteintes, vous entrez dans cette phase de bien-être et de repos, encore tétanisée par le bonheur qui vous a submergée… Voici, pendant ce temps, ce qui arrive à votre corps :

  • Ca y est, votre respiration et votre rythme cardiaque décelèrent finalement !
  • Le corps tout entier transpire.
  • Votre poitrine et vos tétons retrouvent une taille plus quotidienne.
  • Votre clitoris se décontracte et retrouve sa taille initiale
  • Vos lèvres se resserrent et perdent leur couleur foncée.
  • Tous vos muscles se relâchent, vos muscles pelviens y compris.
  • Le col de l’utérus reste ouvert pendant encore une période de 20 à 30 minutes afin de laisser la semence masculine faire son petit bout de chemin…
Principale hormone impliquée dans cette phase de relâchement jubilatoire : les endorphines.

Elles sont responsables de ce sentiment de travail accompli et de langueur douce et agréable qui vous donne des envies de prélassement et de détente…

Les voies du plaisir sont diverses

Vous vous reconnaitrez sans doute dans ce petit guide explicatif de la réaction corporelle face aux différentes étapes du plaisir charnel, mais chaque femme étant évidemment unique, toutes ne vivront pas la totalité des réactions décrites ci-dessus, quand d’autres en connaitront de différentes.

Par ailleurs, l’orgasme n’est qu’une étape parmi d’autres dans le bonheur des plaisirs de la sexualité et celui-ci ne doit jamais devenir une fin en soi. Il reste le petit bonus agréable à une vie sexuelle épanouie, mais le plaisir est un jeu dont chacun possède ses propres règles !

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