Plaisirs Sexuels Coupables… Si Bons !

Nous avons tous des plaisirs coupables ! Chanter à tue-tête sur du Mariah Carey (on espère que vous en avez bien profité pendant les fêtes) ou regarder un peu de téléréalité. Pas de jugement par ici ! Simplement une question : pourquoi continue-t-on à s’adonner à ces activités qu’on considère comme coupables ?

La question est la même lorsqu’il s’agit de plaisirs coupables d’ordre sexuel.

Qu’est-ce qu’un plaisir sexuel coupable ?

Commençons par observer ce terme même de « plaisir coupable ». Il désigne en général une activité très appréciée par celui ou celle qui la pratique mais pour laquelle il/elle pourrait ressentir de la honte si quelqu’un le/la surprenait s’y adonnant. On vous redonne l’exemple de chanter à pleine voix sur une chanson pop.

Typiquement, c’est ce moment où vous changez précipitamment de chaîne, que vous rabattez l’écran de votre ordinateur lorsque quelqu’un entre dans votre chambre ou dans votre salon de peur qu’il/elle ne découvre ce que vous étiez en train de regarder. On est sûrs que tout le monde voit de quoi nous parlons. Tout le monde a déjà expérimenté cette sensation d’être pris sur le vif et de vouloir s’en cacher.

Pour certains, les plaisirs coupables liés au sexe le sont encore plus (coupables) car le sexe et la sexualité sont toujours tabous et parfois enveloppés d’un halo de honte…

Fort heureusement, ce blog est un safe space ! Et vous êtes libres de partager ou non avec nous une partie ou la totalité de vos plaisirs sexuels coupables !

Quelques exemples de plaisirs coupables sexuels.

Normalement, à ce stade de lecture de l’article, vous devriez être en train de vous demander si vous avez-vous-même quelques plaisirs sexuels coupables…

Voici quelques-uns des plaisirs sexuels coupables les plus fréquents. Est-ce que l’un d’eux vous parle ?

Faire l’amour en public

– Être traité/traitée de manière désobligeante voire insulté/insultée pendant le sexe

– La domination féminine (la FemDom)

– L’émission fontaine

– Le pegging (ou chevillage)

– La sodomie

– L’anulingus (ou rimming)

– Le fisting

– Le fétichisme des pieds

– Les orgies

Une fois ces plaisirs coupables listés, une question surgit : si pour vous aucun d’entre eux n’est susceptible de provoquer un sentiment de gêne ou de honte, peut-on les considérer comme des plaisirs coupables ? Pour certaines personnes, parler librement de leurs fantasmes, de leurs envies, de leurs plaisirs coupables qu’ils soient communs ou au contraire plus rares n’est pas un sujet. Elles ne ressentent pas la moindre honte face à leurs désirs. Ce qui rend un peu caduque la notion même de plaisir coupable.

Les bénéfices de ne pas avoir honte de ses plaisirs sexuels coupables

Pour celles et ceux chez qui au contraire la culpabilité prend le pas sur le plaisir et qui sont vraiment embarrassés par leurs fantasmes sexuels, posez-vous la question suivante : à quoi ressemblerait votre vie sexuelle si la honte ou l’embarras n’existaient pas ?

Lorsque nous nous débarrassons de la gêne que nous nous infligeons à propos de nos intérêts sexuels, cela peut en fait être très valorisant. La culpabilité pourrait elle aussi diminuer et vous pourriez profiter de votre sexualité, libérée des émotions négatives.

En général, lorsque l’on se sent coupable mais que l’on n’a fait de mal à personne, c’est que l’on est pris dans les filets du perfectionnisme ou de l’auto-critique. En d’autres termes : si vous aimez l’anulingus, sodomiser votre partenaire ou que la vue, l’odeur ou le goût d’un pied vous excite, tout est ok ! Vous ne faites de mal à personne (tant que votre partie de jambes en l’air est consentie). Donc faites-vous du bien !