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7 Épines dans le Pied de la Libido Pointées du Doigt par la Science

Quand on évoque les tue-l’amour de la sexualité, on pense surtout aux ongles sales, aux chaussettes qu’on garde pendant le coït, à la télé qui reste allumée, etc… Mais il existe de nombreux autres facteurs qui influent négativement sur notre vie sexuelle de façon plus ou moins directe.

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Heureusement, la science est là pour éclairer notre lanterne sur le chemin parsemé d’embuches de la libido exaltée. Voici donc pour vous 7 pièges à éviter pour que vos roses galipettes poursuivent leurs extases dans les méandres du délice.

1) Manquer de nez

Les odeurs sont très importantes dans le processus de séduction et on sait notamment que les phéromones présentes dans la sueur sont créatrices de désirs très efficaces. Aussi faut-il avoir le nez fin pour que l’envie soit présente.

Une étude menée en 2012 à l’Université de Gothenburg en Suède a permis de découvrir que les hommes sans odorat avaient moins de partenaires sexuels que ceux ayant un système olfactif développé. De même, chez les femmes, l’absence d’odorat provoquerait un sentiment d’insécurité dans leur relation.

Selon le Docteur Ilona Croy qui a conduit l’étude, de nombreux signaux sont échangés via nos odeurs et un manque d’odorat donne l’impression de passer à côté. Le Docteur David Edwards, spécialiste en santé sexuelle, ajoute que même un rhume passager peut ainsi perturber notre libido !

2) Faire un régime

Avec des kilos en moins, vous serez peut-être mieux dans vos baskets, mais pas sous la couette. En effet, perdre du poids rapidement a un effet négatif sur le corps, même si c’est pour atteindre un poids idéal. L’un des effets indésirables est l’abondante sécrétion de prolactine dans le corps, une hormone qui freine significativement la libido.

Cela peut également réduire la production d’estrogène et de testostérone et entraîner ainsi des perturbations dans le cycle menstruel, précise le Docteur Sarah Brewer. Elle ajoute par ailleurs que perdre 10% de son poids rapidement peut conduire le corps à penser qu’il meurt de faim et l’éloigner toute autre préoccupation physique…

3) Marcher avec des talons

Du haut de vos talons, vous serez peut-être plus élégante, mais au détriment de vos orgasmes… La gynécologue Eden Fromberg explique que les talons poussent le corps en avant, obligeant celle qui les porte à compenser la perte d’équilibre en forçant sur les muscles postérieurs et notamment les muscles du périnée. En les contractant ainsi de manière abusive, ces muscles se tendent, empêchant ainsi d’être traversés par les nerfs stimulés lors des caresses sexuelles.

Le plaisir est alors plus difficile à obtenir et les chances d’orgasme s’éloignent à grands pas (sans talon).

4) Être assise à un bureau

Cette même Madame Fromberg fustige également la position assise devant un bureau, qu’imposent certains jobs. Les muscles du périnée sont cette fois trop peu mis à l’épreuve, immobiles. Ils stagnent dans un entre-deux, ni dans la contraction, ni dans le repos.

Cet état de léthargie musculaire peut avoir des conséquences négatives sur les signaux envoyés à travers les nerfs dans le système reproducteur. Le corps est fait pour bouger : en étant mobiles, nous incitons le sang à circuler et les nerfs à mieux répondre à toutes sortes de stimulations.

5) Avoir des poignées d’amour

Perdre du poids trop vite est risqué pour votre libido, de même que conserver ces adorables poignées d’amour… Autant pour les hommes que pour les femmes, l’excès de gras peut augmenter le niveau d’estrogène et réduire ainsi l’effet de la testostérone, selon l’endocrinologue Mark Vanderpump. Votre désir est alors en berne…

La testostérone se retrouve par ailleurs prisonnière du gras, ne pouvant plus circuler librement dans votre corps. Les gras du bide courent encore plus de risques de chute libidineuse, puisque la graisse stockée dans le ventre empêche le foi de produire une protéine nommée la globuline dont l’un des rôles majeurs est de transporter la testostérone à travers le corps.

6) Faire trop de vélo

Si le sport pratiqué régulièrement permet de réduire de 70% les problèmes de dysfonction érectile, en revanche, mieux vaut se consacrer à la natation ou au curling plutôt qu’à la bicyclette. La pression répétée exercée par la selle sur la zone reproductive peut en effet avoir des effets néfastes sur la circulation sanguine dans le pénis.

Si un bleu apparaît au niveau du nerf pudendal, le principal nerf du périnée, cela peut entraîner des problèmes d’érection pouvant durer jusqu’à 2 ans, le temps que les choses se remettent en place, explique le docteur Edwards. Et ce bleu n’apparaît en général qu’un à deux jours après la balade en vélo.

Il conseille ainsi d’utiliser une selle avec un large creux au milieu, de manière à ne pas créer trop de pression sur le périnée.

7) Avoir les pieds froids

D’après une étude hollandaise publiée en 2005, les femmes auraient besoin d’avoir les pieds au chaud pour atteindre l’orgasme. 80% des femmes étudiées atteignaient l’orgasme les pieds abrités dans les chaussettes, contre seulement 50% quand leurs orteils étaient à l’air.

Selon le professeur Gert Holstege, le neuroscientifique à l’origine de l’étude, le pied joue un rôle crucial dans le maintien de la température de tout le corps. En ayant les pieds au chaud, ils garantissent ainsi que le corps soit à la bonne température, et mettent dans un état de détente prêt à l’orgasme.

L’abus nuit

Désir et plaisir ont donc besoin d’un terrain propice pour pouvoir éclater au grand jour et il faut savoir mettre toutes les chances de son côté pour mieux les dompter. Ces différentes études prouvent surtout qu’il faut prendre soin de soi et agir avec logique et sans excès. Régimes draconiens, vélo excessif, surpoids… C’est au-delà de la raison sexuelle qu’il faut ménager sa monture !

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