La Véritable Histoire de Sandrine Dion

La véritable Histoire de Sandrine Dion – Partie 4

 

Lorsque Marianne, Sandrine et son père arrivèrent chez Marianne au bout d’une vingtaine de minutes silencieuses, celle-ci les installa aussi confortablement que possible dans son petit deux-pièces.

La Véritable Histoire de Sandrine Dion

Sandrine et Marianne allongèrent le père de Sandrine dans le lit de Marianne, puis les deux jeunes femmes s’installèrent sur le canapé dans le salon. Marianne servit un verre de vodka à son amie pour qu’elle se remette de ses émotions et de la violence avec laquelle sa belle-mère et ses belles-sœurs l’avaient traitée.

Sandrine s’effondra finalement en larme dans les bras de Marianne qui enchaîna mots rassurants et blagues de mauvais goût pour la dérider. Cela finit par faire effet et Sandrine remercia son amie pour tout ce qu’elle avait fait pour elle. Sandrine s’inquiétait déjà de leur avenir à elle et son père mais Marianne lui ordonna de ne pas y penser tout de suite. Il fallait dormir, demain, c’était le grand soir, avec l’arrivée du Prince Georges à l’hôtel.

Épuisée par toutes ses émotions, Sandrine s’endormit presque immédiatement dans les bras de Marianne, toutes les deux serrées dans le petit canapé.

Lorsque Sandrine se réveilla, Marianne avait déjà remis son père sur sa chaise roulante, fait le repas, et repassé sa tenue de soirée qui était en vrac dans son sac. Sandrine se jeta au cou de son amie et la couvrit de baisers. Les deux femmes rirent de bon cœur puis Marianne aida son amie à se préparer.

Dans cette magnifique tenue imposée par l’hôtel et avec la petite touche de maquillage discret que lui avait mis Marianne, Sandrine resplendissait. Certes, la jeune fille était naturellement belle, mais avec ces quelques artifices de soirée, elle détonait absolument. Et à cet instant, même si elle ne dit rien pour ne pas donner de faux espoirs à Sandrine, Marianne eut la certitude que le Prince Georges la remarquerait.

Marianne donna quelques billets à Sandrine pour qu’elle se rende à son hôtel en taxi. Il était hors de question qu’elle prenne les transports en commun dans cette tenue.

Dès que la jeune femme sortit du taxi, le portier se précipita pour l’aider à grimper les marches qui menaient à l’hôtel, oubliant que Sandrine était une employée comme lui.

Sur son passage, clients, employés de l’hôtel, traiteurs et extras venus pour l’organisation de la soirée, tous s’interrompirent dans leur activité pour contempler cette femme à la splendeur irréelle qui venait d’entrer. Sandrine rougissait, ne sachant comment réagir.

C’est finalement son chef qui frappa dans ses mains et ordonna à tout le monde de se remettre au travail. Il entraîna Sandrine dans son bureau et ferma la porte derrière lui. Puis il contempla Sandrine de la tête aux pieds.

– Mon dieu que tu es divine… J’ai peut-être été un peu trop loin avec ces tenues. En même temps, sur les autres, l’effet n’est pas aussi… Enfin bon. Ah, ma petite Sandrine, parfois je me dis que mon hôtel a beau être l’un des plus chics de la région, tu es peut-être trop bien pour rester ici.

– Oh non, s’il vous plait, ne me renvoyez pas…

Le petit homme éclata de rire. Sandrine se demanda si ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait rire.

– Ma pauvre Sandrine… C’est toi qui partiras un jour, je le sais. Mais je te garderai le plus longtemps possible !

Sandrine sourit de soulagement, et le sourire donna des frissons au petit directeur.

– Tu seras parfaite pour les convives de ce soir, mais en attendant, je veux que tu restes dans mon bureau. Les autres n’arriveront pas à travailler si tu restes dans les parages. Je viendrai te chercher. En attendant, n’hésite pas à prendre un livre dans la bibliothèque, je n’ai pas grand chose d’autre à te proposer.

Puis le petit homme retourna à son travail en laissant Sandrine dans son bureau. Elle attrapa un livre au hasard, feuilleta quelques pages puis s’endormit dans le fauteuil confortable.

Elle fut sortie de son sommeil par le directeur qui lui tapotait l’épaule.

– Sandrine, Sandrine, réveille-toi, la soirée a commencé !

Sandrine ouvrit les yeux, incapable de se souvenir où elle se trouvait. Puis tout lui revint en mémoire et elle se leva d’un coup de son fauteuil.

– Désolé Sandrine, j’ai eu beaucoup de travail, j’arrive un peu tard. Remets ta robe droite, voilà, comme ça, et pour le reste tu es parfaite. Suis-moi.

Et tandis que Sandrine sortait du bureau, le directeur arborait un petit sourire en coin ; Il avait fait exprès d’attendre l’arrivée du Prince Georges pour faire entrer Sandrine, afin qu’une deuxième entrée triomphale eut lieu dans la même soirée.

Et effectivement, lorsque Sandrine pénétra dans la grande salle de réception, les conversations cessèrent sur son passage. Les hommes autant que les femmes, tous restaient bouche-bée d’admiration devant ce prodige de beauté. Toutes les jeunes femmes de la région s’étaient pourtant apprêtées du mieux qu’elles pouvaient, mais aucune ne pouvait rivaliser.

Le directeur, suivi de Sandrine, se dirigea vers le Prince Georges en pleine discussion et lui demanda tout à fait innocemment dans un anglais parfait si tout se passait bien. Le Prince Georges s’apprêtait à répondre lorsqu’il aperçut Sandrine derrière le petit homme. Aucun son ne réussit à sortir de sa gorge. Sandrine quant à elle restait figée devant l’allure de ce Prince aussi beau qu’élégant dans sa tenue officielle. Tous les regards étaient tournés vers les deux jeunes gens.

La belle-mère de Sandrine et ses deux filles se tenaient tout près et la méchante femme fulminait. Le Prince était pour ses filles et pour personne d’autre. Elle laissa glisser sa coupe de champagne qui se brisa contre le sol et prit immédiatement à parti un serveur qui passait par là en l’accusant de négligence. Le vacarme provoqué exprès sortit la petite foule de son état hypnotique et les discussions reprirent dans tous les coins de la salle.

Sans réfléchir, le Prince saisit Sandrine par la main et l’entraina à l’autre bout de la salle. Dans un français parfait, il lui demanda s’il y avait un espace extérieur pour prendre l’air, il étouffait. Sandrine lui montra le chemin vers la terrasse du salon supérieur. Ils s’y rendirent en silence. L’air était tiède et les voix de la réception qui venaient d’en-dessous semblaient loin.

Sandrine regardait le jardin de l’hôtel droit devant elle, pétrifiée.

– Pardon pour ce kidnapping, sourit le Prince. Je cherchais un moyen de m’évader d’une discussion particulièrement ennuyeuse, vous êtes arrivée à temps. Et puis…

Il ne continua pas sa phrase mais Sandrine le comprit en lisant ses yeux, même si elle refusait de le croire. Il avait été sous le charme et exalté par tant de beauté, il avait agi sans réfléchir.

Les deux jeunes gens restèrent longtemps à discuter sur leur balcon, riant et s’amusant. Sandrine était sur un nuage, oubliant même qu’elle était censée travailler et le Prince n’avait plus ses obligations princières en tête.

Après un énième rire merveilleux, le Prince prit la main de Sandrine dans la sienne. Elle se figea.

– Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau que vous.

Sandrine rougit, incapable de répondre quoi que ce soit. Elle aurait voulu avoir la force de lui dire combien il lui plaisait aussi, combien elle aurait laissé son cœur chavirer complètement si la vie avait été autrement. Mais elle ne voulait pas gâcher ce doux rêve. Alors elle ferma les yeux et attendit.

Et bientôt, elle sentit les lèvres chaudes du Prince se poser sur les siennes. Un doux frisson la traversa. Elle les ouvrit un peu plus et le Prince glissa sa langue si douce dans sa bouche. C’est alors que le désir qui était monté lentement au fil de leur discussion l’embrasa soudainement.

Leurs deux langues se rencontraient maintenant dans un torrent de caresses que les deux jeunes gens inexpérimentés ne parvenaient à contrôler. Il la serra contre lui, elle l’entoura de ses bras. Leurs deux corps cherchaient à ne faire plus qu’un sans savoir comment s’y prendre.

Sandrine songea alors que pour la première fois de sa vie, elle voulait être possédée par un homme. Ce n’était pas cette simple envie de voir son clitoris excité par une langue experte comme celle de Marianne. Cette fois, c’était différent. Elle voulait être prise, elle voulait que le Prince Georges envahisse son corps et l’écrase de son poids, qu’elle disparaisse entre ses bras.

Leurs mains s’agitaient dans tous les sens, cherchant à caresser l’autre pour attiser et atténuer en même temps leur désir, mais ils ne savaient pas comment procéder. C’est alors que naturellement, comme mués par une même intuition, les deux amoureux se figèrent exactement en même temps et ouvrirent leurs yeux.

La main du Prince s’était retrouvée entre les cuisses de Sandrine, par dessus sa robe, les doigts repliés vers l’entrée de son sexe tandis que celle de Sandrine s’était refermée sur le pénis dur qui faisait une bosse par-dessus le pantalon.

– Je ne l’ai jamais fait, murmura le Prince.

– Je ne l’ai jamais fait, soupira Sandrine.

Ils sourirent et enlevèrent leurs habits lentement, chacun leur tour. Et chaque fois que l’un des deux amants dévoilait une nouvelle partie du corps, l’autre l’embrassait tendrement. Bientôt, le Prince se retrouva en caleçon et Sandrine en sous-vêtement.

Ils s’enlacèrent et leurs langues se joignirent à nouveau. Le Prince Georges plaça maladroitement sa main sur le sein de Sandrine, par dessus son soutien-gorge, et Sandrine agrippa les fesses du prince de ses deux mains.

A nouveau, un élan érotique incontrôlable les saisit et ils accélérèrent leurs caresses. Sandrine pétrit les fesses musclées du Prince par dessus le tissu puis elle glissa ses deux mains sous l’élastique. Pendant ce temps, le Prince retirait les agrafes du soutien-gorge.

Lorsque le directeur entra précipitamment sur le balcon, le Prince était hypnotisé par les deux seins gros et fermes de Sandrine qui pointait vers lui, tandis que Sandrine gardait entre ses deux mains comme un trésor fragile le superbe sexe tendu du Prince Georges. Leurs deux bouches étaient irrémédiablement attirées par le trésor découvert chez l’autre, mais le directeur interrompit cet instant d’apothéose sensuelle.

– Sandrine, je vous ai cherchée partout, il faut vous rhabiller.

A cet instant, Sandrine était prête à donner à démission, à se damner pour quelques instants de plus avec le Prince.

– Revenez plus tard s’il vous plait, supplia Sandrine.

– Vous ne comprenez pas, mon enfant. C’est votre père, il a été conduit à l’hôpital dans un état critique.

Cette nouvelle ramena Sandrine à la réalité en un éclair douloureux. Elle se rhabilla rapidement tandis que le Prince balbutiait des phrases incompréhensibles. Les yeux de Sandrine s’embuaient de larmes. Des larmes d’inquiétude pour son père et de désespoir. Jamais le destin ne lui accorderait de répit heureux.

– Que s’est-il passé ?

– Un incendie chez votre amie, comment s’appelle-t-elle déjà… Marianne ! C’est elle qui nous a prévenus. Elle n’a pas réussi à déplacer votre père à temps, il a été intoxiqué par les fumées.

Au moment où elle quitta le balcon, elle jeta un regard plein de tristesse au Prince qui en fut encore plus charmé.

– Adieu, murmura-t-elle…

Puis elle courut vers la sortie où un taxi l’attendait déjà. Elle ne remarqua pas en traversant la salle le sourire satisfait de sa belle-mère ni la légère odeur d’essence qu’elle dégageait…

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