Les Scènes Chaudes du Cinéma Français ou l’Art de Célébrer la Gaule

Les scènes hot du cinéma FrançaisPuisqu’on le dit jusqu’au-delà de nos frontières, soyons chauvins quelques instants et acceptons cette réputation qui nous précède et qui fait de nous autres Français, des âmes romantiques et rêveuses pleines de désirs poétiques et de quête de la sensualité.

Pour certains, cette mystérieuse réputation viendrait peut-être de notre littérature et de nos auteurs dont bon nombre d’entre eux ont agité leur plume au service de l’érotisme (Giono, Maurice Leblanc, Musset, Maupassant…) ou peut-être encore de notre cinéma, de cette époque avant-gardiste ou le cinéma d’auteur et la nouvelle vague montraient des personnages dont les corps étaient plus libres et les histoires d’amour intenses.

Puisqu’il existerait donc une sensualité spécialement « made in France », voici quelques extraits de films bleu blanc rouge qui vous feront vibrer la corde rose et pousser de retentissants cocoricos de plaisir…

Pour établir les origines

Les Amants de Louis Malle : Cette longue scène de baisers langoureux et d’étreintes chaudes entre Jeanne Moreau et Jean-Marc Bory a été qualifiée par François Truffaut lui-même de « première nuit d’amour au cinéma ». A sa sortie en 1958, elle créa un immense scandale et les mouvements catholiques tentèrent en vain de faire interdire le film au festival de Venise…

Pour le film sensuel par excellence

L’Amant de Jean-Jacques Annaud : Tiré du célèbre roman de Marguerite Duras qui raconte son adolescence en Indochine, on y découvre l’actrice Jane March, qui a alors 18 ans, dans ce rôle d’adolescente qui plonge dans les extases de la volupté avec son amant chinois de 17 ans son ainé. On triche un peu avec cet extrait car le film n’est pas exclusivement français mais également britannique et vietnamien. Il fut d’ailleurs sélectionné aux césars de 1993 dans la catégorie « meilleur film étranger »…

Pour la sensualité

Le dernier harem de Ferzan Ozpetek : Même si ce n’est pas un film qui est particulièrement resté dans les mémoires, la scène de massage nu entre Marie Gillain et sa masseuse et l’échange des rôles dans ces caresses sensuelles est d’un érotisme efficace autant qu’élégant…

Pour un retour à la vie

Le hussard sur le toit de Jean-Paul Rappeneau d’après le roman de Jean Giono : Avec ici la fameuse scène où Olivier Martinez tente de sauver Juliette Binoche atteinte de choléra et en pleine crise de fièvre. Pour cela, il la déshabille entièrement et lui applique un massage à tendance plus frictionnelle que sensuelle, mais qui dégage un érotisme électrique…

Pour la douceur de l’énigmatique

Mes nuits sont plus belles que vos jours d’Andrzej Żuławski : Tiré du roman de Raphaël Billetdoux, ce film dont le titre même dégage déjà une forme de sensualité, raconte une histoire d’amour entre une actrice et un ingénieur dont les jours sont comptés. Sophie Marceau et Jacques Dutronc nous offrent ici une scène assez étrange mais empreinte d’une forme d’onirisme étrange et doux…

Pour finir avec une délicieuse pointe d’humour

Les galettes de Pont-Aven de Joël Seria : Même si l’enthousiasme de Jean-Pierre Marielle contemplant les courbes de la jeune fille donne une forme d’érotisme à la scène, c’est avant tout les dialogues et le jeu de cet immense acteur qui en font une scène culte du cinéma français. Par ailleurs, le film est très largement dédié à la sexualité de façon ouverte et libre comme ce fut la mode durant cette période (il est sorti dans les salles en 1975).

Cinéma et fantasme

Le cinéma français est largement pourvu en films offrant sensualité et volupté et certaines actrices et acteurs ont été ou sont encore des symboles de cet érotisme dans le septième art gaulois : Emmanuelle Béart dans La belle noiseuse ou Brigitte Bardot dans Et Dieu créa la femme, Alain Delon dans la piscine, Isabelle Adjani dans La Reine Margot… Pour ne citer que les plus anciens déjà au rang des immortels. Le cinéma est une exceptionnelle source de volupté car il fonctionne comme le fantasme : on y voit une certaine forme de réalité à laquelle on prend plaisir à croire et à s’identifier, mais sans pour autant ressentir le désir que cette fiction devienne réelle.

Le fantasme - reve du corps et realite de l'esprit

La TV et le Cinéma se mettent à nu :