Les Clips Musicaux Sexy : Ces Chansons qu’on Ecoute avec les Yeux

Tandis que la musique adoucit globalement les mœurs, il est des clips qui enflamment indiscutablement les ardeurs…  A l’instar du cinéma qui sait faire monter la température quand il l’a décidé, certains artistes proposent leurs œuvres sous des formats vidéo à faire rougir les plus avertis et certaines maisons de production sont largement soupçonnées d’opter pour ces voies teintées de lubricité dans un but assez clair : choquer, amuser, déplaire et plaire à la fois pour qu’on parle de leurs musiques beaucoup, passionnément, à la folie…

Quelque soit l’objectif visé par tant de voluptés dévoilées, certains de ces petits films se sont faits une réputation érotique solide et la mode de la musique sur fond visuel coquin n’est pas en berne, autant du côté des rappeurs américains coutumiers de la chose que des plus sages tels que Justin Timberlake et son « Tunnel Vision » chez les outre-Atlantique toujours, voire même chez une ancienne de la « Star Ac » du côté français…

Voici donc une sélection de quelques uns de ces clips musicaux un peu torrides parmi la masse innombrable des possibilités offertes sur le marché du genre !

Le clip de cap et d’épée : Libertine – Mylène Farmer

http://youtu.be/C9Z7V9m7HU4

Incontournable classique, Mylène Farmer donne déjà le ton avec des paroles parfaitement explicites. Quelques femmes nues déambulent dans une atmosphère de cour royale du XVIIIème siècle un brin orgiaque et décadente.  Avec une histoire et son début, son milieu, sa fin, on a affaire ici à un clip musical très cinématographique et qui dure bien plus longtemps que la chanson elle-même.

Température : 28° Erotisation essentiellement autour de la femme, on apprécie en revanche la scénarisation qui donne au clip sa consistance et pour lequel la nudité n’est pas ici un prétexte mais une illustration.

Sensualité des corps qui s’entremêlent : Twin Flammes – Klaxons

Voici une belle réussite de sensualité et d’étrangeté qui plaira à certains et en dérangera peut-être d’autres. Mais on ne peut nier la véritable recherche artistique ! On voit ainsi des hommes et des femmes se déshabillant peu à peu, s’embrassant et glissant doucement vers la partie fine de corps qui s’entremêlent en une osmose trop parfaite…

Température : 30° Partie fine très suggérée, on voit beaucoup de chair mais peu d’anatomie. Les caresses et baisers sont en revanche très présents et la dimension esthétique ajoute encore à la sensualité.

Le clip culte qui fit fantasmer toute une génération masculine : Boys – Sabrina

Le pouvoir érotique de la suggestion est parfaitement résumé dans cette vidéo dont le spectateur n’a d’yeux que pour ses deux protagonistes principaux : la chanteuse et son haut de maillot de bain. A tout moment, ce carré de tissu très transparent a l’air de pouvoir céder et laisser enfin apparaître la généreuse poitrine. Voici encore une chanson dont la célébrité aura été liée à son clip plutôt qu’à son génie musical un peu absent…

Température : Un bon 28° Outre la suggestion permanente qui fait grimper le thermomètre, les tentatives désespérées de la chanteuse pour laisser les poitrines à l’abri donnent un côté improvisé qui, réel ou pas, renforce le suspens voluptueux…

La vidéo pas cher à tourner et à destination largement féminine : How does it feel – D’Angello

Le genre de clip dont on ne se rend compte qu’à la fin qu’on avait oublié de mettre le son… Il commence un peu lentement mais offre rapidement la vue du corps du chanteur qui est, il faut bien le reconnaître, relativement bien bâti… Son torse d’abord, son dos ensuite, il n’y a pas une zone de son corps qui ne soit pas gorgée de muscle !

Température : 29° Si on enlève le fait que le chanteur aime un peu trop son corps et que le clip ne représente que le bonhomme sur fond noir durant toute la durée de cette chanson légèrement soporifique, on doit bien admettre que les bouffées de chaleur apparaissent au fur et à mesure que l’on avance dans la vidéo…. Pour une fois qu’un clip torride est à destination d’un public féminin !

L’étrange partie fine : Cochon Ville – Sébastien Tellier

Le titre a le mérite d’être clair, la vidéo itou. Une joyeuse foule en délire qui s’en donne à cœur et à corps joie avec Sébastien Tellier et son air satisfait de la tournure des événements… Fessées, tenues en cuir, hommes nus et femmes pareil, douceur, violence, fétichisme, il y en a pour tous les goûts !

Température : 28° La partie fine au ralenti et dans une foule immense crée un vertige sensuel… Certains détails sont plus étranges que d’autres (comme la fille nue qui caresse un chien ou cette autre qui pose sa poitrine sur un miroir…) mais ces éléments stylisent finalement la vidéo qui perd en érotisation mais gagne en intérêt !

L’incontournable rap américain : P.I.M.P – 50 Cents & Snoop Dogg

http://youtu.be/LjmIRxhsnOA

Si l’on ne supporte guère la vision machiste de la femme dans les clips de rap américain, mieux vaut ici passer son chemin. On trouve en effet le rituel schéma qui a fait ses preuves : le classique rappeur chante face caméra et des filles presque nues se trémoussent autour de lui… C’est absolument explicite et les femmes sont là surtout pour décorer agréablement et illustrer les paroles qui ne sont pas non plus d’une grande aide pour la défense du féminisme !

Température : 20° Si l’on est sensible à la vue de courbes féminines explicites, bien faites et sans bavure, on a frappé à la bonne porte.

L’amour au lit sage et efficace : Juste mon homme – Lucie Bernadoni

Cette ancienne de la « Star Ac » avait réussi à créer un petit scandale avec ce clip pourtant plutôt sage : on ne voit qu’à peine le bout d’un sein parfois, quelques embrassades goulues ainsi que de vagues caresses linguales… On doit cependant admettre que le script est sans appel : il s’agit d’un couple qui fait l’amour pendant les trois minutes de la chanson !

Température : 25° Malgré des paroles très sages et une réalisation qui ne cherche pas la tension érotique, on finit par envier ces deux là qui semblent bien s’amuser…

Le scandaleux Outre-Atlantique : Blurred Lines – Robin Thicke

Ce duo avec Pharrell Williams est l’occasion de parsemer le film de mannequins aux seins nus dans un but artistique peu clair mais qui lui a valu de provoquer un joli scandale surtout aux Etats-Unis. Accusé de machisme à travers la vidéo autant que les paroles de la chanson, ce morceau aura bénéficié d’une grande couverture média pour le pire plutôt que le meilleur… Ce clip existe également dans une version où les mannequins sont vêtus. Cette célébrité lui aura permis de rentrer dans la catégorie des incontournables, d’autant qu’il faut bien avouer que les plastiques des demoiselles choisies pour l’occasion sont assez impeccables…

Température : 20° Sensuel avant tout, les messieurs du clip restent entièrement habillés, se contentant de regarder passer les filles, pas d’ambiance torride, donc.

La musique dans la peau

S’il y a des musiques qui donnent des envies de galipettes sans l’aide d’images, cette petite sélection propose plutôt l’inverse et vous pourrez admirer la plupart de ces clips sans la bande son pour un résultat d’excitation éventuelle parfaitement similaire…

On pourrait citer encore de nombreux exemples car la plus grande proportion de femmes en bikini côtoyant des hommes aux torses virils se trouve indéniablement dans les clips musicaux, tubes de l’été et clips de rap aux premières loges.

Le clip musical est donc situé à cette frontière entre deux de nos sens propices à nos désirs d’étreintes : l’ouïe en quête de mélodies voluptueuses qui donnent des envies de se trémousser à deux et la vue de galipettes et de corps chevauchés dont on prendrait bien la place…

La TV et le Cinéma se mettent à nu :