Odieux plaisirs – Partie 5

 

Au fond de son bain relaxant, la jeune fille laissa d’abord ses doigts jouer autour de son clitoris, provoquant son désir avant de trouver son plaisir. Sa respiration s’accéléra et de petits gémissements d’abord discrets puis plus francs vinrent briser le silence de la salle de bain. Barnabé lâcha son pénis dur comme la pierre de peur de finir trop vite. Il voulait conserver sa hargne et son désir pour répandre toute sa semence au fond du sexe de cette fille qui avait osé le défier.

De petites vagues ondulaient maintenant à la surface de l’eau, la jeune étudiante se masturbant plus franchement. Barnabé pouvait voir ses doigts entrer et sortir de son vagin à un rythme de plus en plus effréné. Il songeait « profite de ton plaisir, bientôt viendra le mien ». Puis elle souleva ses jambes hors de l’eau, son buste et sa tête disparaissant sous la surface. Son basin était complètement à la verticale ; son majeur et son index fouillaient son sexe à pleine vitesse. Barnabé ne pouvait s’empêcher d’être émerveillé par la beauté de ses jambes et de ses fesses dressées ainsi devant lui.

Atténué par l’eau couvrant sa voix, il l’entendit finalement hurler son orgasme la tête totalement submergée. Puis elle sortit de son bain son visage à la beauté extraordinaire encore rougi par son extase sous-marine.

Elle consacra encore une petite heure à diverses activités anodines à l’abri dans son peignoir. Diner, lire, jeter un œil à ses cours… Puis elle alla enfin se mettre au lit. Barnabé resta contre la porte pendant qu’elle se préparait à dormir. Elle se démaquilla, coiffa ses cheveux, puis se débarrassa de son peignoir avant de se glisser sous les draps.

Il était toujours autant impressionné par les courbes parfaites de ce corps aux proportions exceptionnelles. Il avait hâtes de la posséder et de dévorer à pleines dents ces deux seins si appétissants.

Et comme elle dormait nue, la tâche serait grandement simplifiée. Il s’installa sur une petite chaise qui faisait face au lit et il attendit qu’elle s’endorme, exactement comme il l’avait fait avec sa voisine il y avait bien longtemps.

Il attendit son heure avec la même délectation, contemplant ce corps innocent éclairé par la faible lueur des lampadaires qui filtrait par les rideaux de la chambre. Son moment venait enfin. Il se leva de sa chaise, souleva le drap, puis se plaça au-dessus de la jeune fille, à quatre pattes. Sa verge était bien dure et se dressait à quelques centimètres à peine du sexe entrouvert de la jeune fille.

Il leva une main pour saisir un sein offert à lui quand une douleur fulgurante le paralysa. Il venait de recevoir un gigantesque et imprévisible coup de genoux dans les testicules. Il en avait le souffle coupé. Il tomba sur le côté du lit en se tenant l’entrejambe sans comprendre ce qui lui arrivait. Lorsqu’il jeta un œil dans le lit, il constata qu’il était vide.

C’est alors qu’un violent coup dans la mâchoire le fit valser en arrière. Il avait l’impression de voir des étoiles tournoyer autour de lui. Et alors qu’il se remettait à peine du choc, il vit la chaise se soulever dans les airs et s’abattre sans ménagement sur lui. Un craquement dans l’épaule suivit d’une nouvelle douleur aigue lui fit pousser un cri. Il tenta de ramper au pied du lit pour quitter la chambre, mais un coup dans le dos lui coupa le souffle. Puis une volée de coups divers jusqu’à perdre conscience.

Quand il se réveilla, il était attaché à une chaise dans une pièce sombre. Il était toujours invisible et nu à l’exception d’un bâillon qui obstruait sa bouche.

— Comme j’ai attendu ce moment…

Il regarda autour de lui, mais il ne vit personne. Il reconnut cependant la voix.

— C’était encore plus facile que prévu. Les pervers sont trop prévisibles…

Barnabé entendit le grondement d’une perceuse puis la seconde d’après il vit l’engin voler dans les airs dans sa direction. Il sentit alors sa rotule exploser dans son genou. Il hurla à s’en déchirer les cordes vocales, mais le bâillon empêcha le son de sortir.

— C’est l’avantage que j’ai sur toi. Je te vois, alors que tu ne peux pas me voir. C’était difficile de me retenir de rire en observant ton visage béat quand je prenais mon bain. Tu étais tellement pathétique. J’ai été obligée de plonger ma tête dans l’eau pour ne pas tout gâcher et rire devant toi. Avec ton pauvre sexe rabougri que tu secouais comme un imbécile en me regardant bêtement.

Nouveau bruit de perceuse, deuxième rotule.

— Un niveau de perversité exceptionnel. Réussir à se branler devant sa propre fille…

Barnabé oublia la douleur quelques secondes, levant une tête étonnée dans la direction de la voix.

— Et oui, Baranabé. Ma mère que tu as violé dans son sommeil il y a de cela vingt ans a eu le temps de pondre le bras de sa vengeance avant de mourir de folie. De folie, Barnabé, tu m’entends ? Elle est morte de folie parce qu’elle pensait avoir été violée par un fantôme.

Une tenaille lévitait dans la pièce, se dirigeant vers la main de Barnabé. Il voulait la supplier, lui dire qu’il était désolé, mais les sons ne parvenaient pas à passer le bâillon. Et il sentit son index se décrocher de sa main, puis son pouce, puis son petit doigt. Il pleurait sans pouvoir s’arrêter, la douleur et la peur le pétrifiant.

— C’est à l’adolescence, dans mon orphelinat que j’ai commencé à développer cette faculté. J’arrivais à devenir invisible chaque fois que je le désirais. Il ne m’a pas fallu longtemps pour découvrir toute l’histoire. Ma mère violée par un fantôme, voisine du scientifique qui a inventé l’invisibilité, et moi doitée de ce don bizarre. Je t’apprends un truc monsieur le grand scientifique : ta boisson, elle fait muter les spermatozoïdes. C’est le seul truc cool que la vie m’a donné, alors merci. Enfin, c’était le seul jusqu’à aujourd’hui… On va bien s’amuser tous les deux.

Barnabé se débattit de toutes ses forces sur sa chaise quand il vit la jeune fille apparaître soudainement devant lui, une tenaille à la main. Entièrement nue, elle était toujours aussi belle, mais Barnabé ne voyait plus cette beauté inouïe. Il contemplait la lame qui s’approchait et le regard fou de celle qui la tenait.

— J’ai apporté quelques outils et plein de ta boisson d’invisibilité. C’est plus pratique pour cacher un corps quand on aura fini de jouer. Et ça ne me dérange pas, parce que moi, je peux te voir souffrir. Allez, il est temps de nous occuper de cette chose qui occupe un peu trop ton esprit.

Barnabé hurlait de toutes ses forces, mais la tenaille s’ouvrait et se fermait dans un claquement menaçant, s’approchant toujours plus près et irrémédiablement vers son entrejambe.

Fin