10 Douleurs Pendant le Rapport ou Quand le Mâle Fait Mal Sans Vouloir

Si le sexe est censé être un moment de bonheur partagé qui pousse au bien-être au moins, à l’extase au mieux, il arrive quelques fois que la douleur vienne s’immiscer et gâcher complètement la fête. Et ce malheureux contretemps touche principalement les dames. Rassurez-vous si vous êtes concernée, il y a des solutions et vous êtes loin d’être la seule. La douleur pendant les rapports a même un nom : la dyspareunie !

Nous avons donc décidé de vous présenter ces différentes douleurs afin de vous aider à les combattre avec les bonnes armes. Cela vous offrira quelques pistes d’identification mais en aucun cas un diagnostique sûr. Si le mal persiste, un médecin en chair et en os saura plus certainement vous sortir de ce mauvais pas coquin.

1) Une mauvaise position

Tous les utérus ne sont pas égaux. Certains d’entre eux sont dits « rétroversés », c’est à dire légèrement inclinés vers l’arrière au lieu de l’être vers l’avant. Ce n’est pas une malformation, mais simplement un constat anatomique qui concerne près d’une femme sur quatre. Cette particularité physique peut rendre certaines positions douloureuses dans la mesure ou le pénis peut venir buter contre la paroi utérine. Mieux vaut privilégier dans ce cas les positions qui ne vont pas trop au fond des choses… Missionnaire, levrette, mais pas d’andromaque.

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2) Un manque de lubrification

Si les va-et-vient de votre homme vous évoquent plus le décapage intensif que la langoureuse caresse érotique, ce peut-être tout simplement dû à un manque de lubrification. Vous pouvez y remédier en hydratant activement la zone à l’aide d’un lubrifiant, mais aussi en ne négligeant pas de longs et foudroyants préliminaires ! Encore une fois, le monde est injuste et certaines femmes, même au sommet de l’excitation, n’ont pas le vagin suffisamment lubrifié. Mais de longues caresses préalables augmenteront toujours vos chances !

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3) Les IST

Une douleur récurrente à chaque rapport et qui continue même parfois entre les galipettes peut être le signe que vous avez contracté une IST. Certaines infections peuvent en effet entrainer une irritation de la vulve ou du vagin. En cas de doute, il n’y a qu’une seule solution : foncez voir votre médecin !

4) Les infections vaginales

Celles qui ont déjà croisé leur chemin savent que la douleur peut être féroce : vaginite candidosique, vaginose bactérienne, infection urinaire… Toutes ces attaques contre l’intimité féminine mettent à mal les bonnes bactéries et dérèglent les niveaux de pH, laissant des sensations de brûlures et d’inconfort qui ne se prêtent pas à la galipette agitée. Si vous ressentez des douleurs pendant les rapports, que vous constatez de pertes ou qu’uriner vous fait souffrir, encore une fois, seul votre médecin pourra vous sortir de ce mauvais pas !

5) Le vaginisme

Le vaginisme désigne la douleur qui assaille une demoiselle à chaque pénétration, autant celle d’un pénis conquérant que d’un tampon ou d’un vibreur. Elle consiste en fait en une contraction involontaire et puissante des muscles du vagin qui condamne l’orifice vaginale et le rend ainsi « impénétrable ». Les causes du vaginisme ne sont pas très claires et sembleraient d’ordre psychologique la plupart du temps (traumatisme lié au sexe, manque de confiance en soi, stress…) mais aussi à des conséquences physiques comme après un accouchement ou en période de ménopause. La consultation d’un sexologue et la pratique d’exercices de Kegel peuvent apporter une aide précieuse !

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6) Le pénis imposant

La cause des douleurs est parfois toute simple : monsieur est trop largement pourvu… Dans ce cas, il est primordial de faire des préliminaires à couper le souffle qui mettent madame dans un état d’excitation avancée. Les muscles vaginaux seront plus détendus et le passage sera mieux lubrifié… Certaines positions sexuelles sont également à privilégier comme le missionnaire en douceur. Et si vraiment Monsieur a une bûche entre les jambes, contentez-vous de caresses mutuelles et échanges buccaux pour aller à l’extase via d’autres chemins !

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7) L’atrophie vaginale à la ménopause

Période difficile pour de nombreuses femmes, la ménopause arrive avec tout un tas de désagréments physiques et psychologiques peu agréables pour ces dames. L’atrophie vaginale fait partie de ces maux dont on préférerait se passer. Elle consiste en une baisse de la lubrification et de la tonicité vaginale qui rend les rapports douloureux. Cela s’explique par la chute du niveau d’œstrogène qui survient à la ménopause. Pour soulager ces symptômes et retrouver une sexualité à la hauteur, demandez conseil à votre gynécologue pour un traitement sur mesure.

8) Le manque d’entraînement

Pour que le sexe soit au sommet, il faut que la machine soit bien huilée ! Si vous ne faites pas l’amour pendant de longs mois, il se peut que la reprise soit un peu douloureuse. Votre intimité doit se réhabituer à lubrifier la zone et les muscles de votre vagin à retrouver leur tonicité. Faites un retour en douceur en utilisant une bonne dose de lubrifiant et en pratiquant des préliminaires suffisamment longs. Et entre vos galipettes, entretenez votre intimité à l’aide d’exercices de Kegel et en vous offrant des sessions de plaisir à l’aide d’un vibreur !

9) L’endométriose

Règles douloureuses, crampes dans le vagin, douleurs pendant les rapports… Voici quelques-uns des symptômes de ce mal qui touche plus d’une femme sur dix en âge de procréer. Ces douleurs sont causées par des fragments de l’endomètre (paroi utérine) qui vont se nicher dans des zones où ils ne devraient pas comme les ovaires ou le vagin. Au risque de nous répéter, si vous pensez que vous êtes peut-être sujette à l’endométriose, consultez votre médecin !

10) La vulvodynie

Voici une douleur bien mystérieuse qui peut survenir au cours d’un rapport sexuel mais également sans aucune raison apparente. La vulvodynie est une douleur chronique de la vulve qui surgit sans qu’on ne sache pourquoi. La douleur peut être constante ou intermittente, elle peut être déclenchée lorsque la vulve est touchée ou même sans aucun contact. Votre gynécologue peut vous aider à trouver le traitement adaptée, même si parfois il n’y a rien d’autre que la patience pour vaincre ce mal…

Prendre soin de soi

On espère ne pas vous avoir effrayés avec toutes ces douleurs qui peuvent venir gâcher la fête coquine ! La bonne nouvelle est que dans la plupart des cas, ces désagréments ont des solutions. Il suffit d’identifier le problème pour le prendre à bras le corps. Et n’oubliez pas que votre gynécologue est le seul capable d’ôter ou confirmer vos doutes, alors n’hésitez pas à lui poser vos questions. C’est en laissant traîner les problèmes qu’ils risquent de se compliquer !

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