6 Problèmes Sexuels Qui n’en Sont Pas Vraiment

Dans une quête absurde de perfection érotique faite de rumeurs sur ce qu’il faut faire et ne pas faire au lit, on finit par ne plus savoir ce qui est de l’ordre du problème intime réelle qu’il vaut mieux régler comme l’éjaculation précoce ou le vaginisme, de ce qui est en fait parfaitement naturel comme ne pas être doté d’un pénis éléphantesque…

C’est pour faire le ménage dans ces « on-dit » coquins que nous avons décidé de pointer du doigt ces petites habitudes sexuelles qui poussent à la culpabilité alors qu’elles sont en fait totalement normales. Voilà donc 6 problèmes sexuels qui n’en sont pas pour que vous puissiez prendre votre pied sur vos deux oreilles.

1) La faible fréquence des rapports sexuels

Si vous prenez comme référence les romans d’amour coquins ou les comédies romantiques, vous pourriez penser que ne pas avoir 3 rapports sexuels complets par jour fait de vous un couple sans libido… La réalité est autre ! A part en tout début de relation où la passion prend toute la place, nos quotidiens ordinaires n’ont pas le temps pour autant de volupté ! Et par ailleurs, ce n’est pas nécessaire à notre bonheur. Une étude récente a révélé qu’un rapport par semaine suffisait au bonheur du couple. L’important est de trouver un rythme qui vous convient, et non de vous imposer un coït quotidien par besoin de coller à un moule imaginaire. Si votre couple est pleinement épanoui avec une galipette bimensuelle, ne changez rien !

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2) L’orgasme pas systématique

Toute galipette ne conduit pas nécessairement à l’orgasme et celui-ci n’est pas la condition sine qua non pour un ébat réussi. En fait, si madame ne parvient pas à grimper sur le sommet de l’extase à chaque assaut coquin, c’est plutôt un signe de « normalité ». Seule une femme sur 2 déclare avoir « souvent » des orgasmes. Nous ne sommes pas égaux face aux plaisirs et certaines femmes ont besoin d’une ambiance particulièrement torride et propice pour que les portes du septième ciel s’ouvrent à elles ! Une raison de plus de ne pas négliger les préliminaires

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3) Le membre pas suffisamment proéminent

Beaucoup d’hommes complexent sur la taille de leur sexe, craignant de ne pas avoir un chibre à la carrure suffisante pour mener madame au septième ciel. En fonction des études menées sur le sujet, la taille moyenne du pénis serait d’environ 13,12 cm en érection. Outre le fait qu’on est bien loin du braquemart effrayamment volumineux de certains films pornographiques, il ne s’agit ici que d’une moyenne, ce qui veut dire que potentiellement, la moitié des hommes ont un sexe en dessous des 13 cm au garde-à-vous. On vous arrête tout de suite, si on a vu juste au-dessus que la moitié des femmes n’avaient pas souvent d’orgasmes, c’est le hasard des chiffres, aucun rapport ! Un sexe est considéré comme « micro pénis », c’est-à-dire comme médicalement trop petit, à moins de 7cm en érection. Au dessus, ce n’est pas un problème !

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4) La durée trop brève du rapport

Autre donnée chiffrée qui fait paniquer les couples : la durée d’un rapport sexuel. Maintenir un va-et-vient tonique pendant 45 minutes ne fera pas de votre couple un duo épanoui, tout juste une belle paire de sportifs. La peur (en partie justifiée) de finir trop vite pousse à l’excès inverse, comme si la performance avait un rôle dans la jouissance… Mais d’après certaines études, c’est entre 7 et 13 minutes que se trouve la durée parfaite pour du plaisir sans frustration ou lassitude. Encore une fois, il ne s’agit que d’une moyenne qui doit dicter vos ébats, mais elle montre que cette durée « idéale » n’est pas si élevée ! L’important, ce sont l’intensité et les préliminaires…

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5) Manquer de lubrification

Toutes les femmes n’ont pas un torrent entre les cuisses lorsqu’elles sont émoustillées dans le feu de l’action érotique. Encore une fois, il n’y a rien d’anormal à devoir s’aider d’un hydratant intime pour aider un invité à entrer. Ce manque de liquidité ne signifie pas que votre libido est en berne ou que vous avez un problème physiologique. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette baisse de lubrification : la prise de médicament, les hormones qui vous inondent en fonction du moment dans votre cycle, un accouchement dans les semaines qui précèdent… Rien d’inquiétant tant que ce n’est pas systématique ou de l’ordre du désert aride et sec.

6) Sortir des rails

Certains couples préfèrent un sage missionnaire dans un lit moelleux pour satisfaire leur libido gourmande. Mais si vous préférez quand il y a du piquant, un peu de fouet, des menottes, des jeux de soumission et de domination… Cela ne fait pas de vous des anormaux ! Une étude avait même démontré que les adeptes du BDSM étaient mieux dans leur peau que la moyenne. Ce sont les restes d’une pensée unique, austère et puritaine qui rendent encore difficile la considération du sexe hors des rails comme normale et valable. Rassurez-vous donc, fétichistes en tout genre, amateurs de fessées ou de jeux coquins débridés : tous les goûts sexuels sont dans la nature !

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La norme de la normalité normale

Ne soyez pas trop attentifs à ce que préconisent les magazines et la rumeur publique. En terme de sexualité, tant qu’on reste dans la légalité et le moralement défendable, il n’y a pas de normalité ou d’interdits réels. Le plaisir est un mystère complexe qui associe nos anatomies particulières aux méandres érotiques de notre esprit. Nous ne puisons pas tous l’excitation dans les mêmes contextes et nos corps répondent différemment à une même caresse : soyez vous-même et le plaisir vous suivra partout !