Galipettes et Chronomètres : La Durée Idéale du Rapport Sexuel

Si le temps qui passe est un fait objectif et comptable, la sensation de ce décompte régulier et implacable est subjective et l’on peut trouver que le temps passe tantôt trop vite ou qu’au contraire il s’écoule trop lentement. Ainsi, les week-ends de 172 800 secondes filent sans qu’on s’en rende compte tandis qu’on trouve le temps long lorsque notre doigt se colle à une plaque électrique brûlante pendant une demi-seconde.

 

Si l’on s’intéresse à cet implacable sablier que rien n’arrête du point de vue de la galipette, la durée idéale du rapport pourrait ainsi être perçue comme un subtil équilibre entre le trop et le pas assez, entre la lassitude de galipettes répétitives qui s’étendent et la frustration irritante qui laisse un arrière-goût de pas assez. Car contrairement au mythe qui circulât longtemps et qui prônait des ébats qui traversent le temps, preuve d’une virilité à couper le souffle, plus c’est long plus ça n’est pas particulièrement bon.

Alors tel un proverbe moyenâgeux un peu mystique et avant de rentrer dans le détail du sujet, nous pourrions poser la maxime suivante :

« Plaisirs d’ébats des heures ne durent pas ; extases d’étreintes en secondes ne sont point atteintes. »

Quelques vérités scientifiques

La vérité pratique : la durée moyenne dans les faits

En 2005, un médecin américain, le Docteur Irwin Goldstein a fait une expérience auprès de 1 500 couples afin de déterminer la durée moyenne d’un rapport sexuel. Les femmes tenaient le chronomètre qu’elles démarraient et stoppaient aux moments adéquats. Le résultat fut de 7,3 minutes en moyenne. C’est-à-dire bien moins que ce que la rumeur fanfaronne répand.

La vérité théorique : la durée moyenne dans les souhaits

En 2008, un autre médecin américain, le Docteur Eric Corty a effectué avec son équipe une expérience sur 50 couples afin de connaître cette fois non la durée de leur rapport, mais la durée idéale jugée par ces couples. Ces derniers devaient « noter » la durée de leurs galipettes à partir de la pénétration jusqu’à l’éjaculation selon les critères suivants : « trop court », « satisfaisant », « souhaitable », « trop long ». Voici les résultats de l’enquête :

  • Entre 1 et 2 minutes, comme vous vous en doutez, nos couples témoins ont jugé la promenade « trop courte ».
  • Entre 3 et 7 minutes, ils jugeaient déjà la galipette « satisfaisante » !
  • Entre 7 et 13 minutes, ils étaient enfin comblés en qualifiant la durée de « souhaitable ».
  • Au-delà de 13 minutes, ils commençaient à trouver le temps « trop long »…

Selon cette étude, c’est donc entre 7 et 13 minutes que la durée idéale d’un ébat se situe. Mais on notera tout de même que pour certains, c’est satisfaisant dès 3 minutes!

La vérité darwiniste : la durée moyenne pour assurer sa descendance

Dans la nature, la plupart des animaux copulent le plus rapidement possible car faire la bête à deux dos rend extrêmement vulnérable aux prédateurs des environs. Pas question de varier les positions ou prendre son temps pour savourer. Alors pourquoi l’Homme tiendrait-il autant à faire durer le plaisir ? Une étude menée en 2003 au sein d’une université américaine pourrait donner un élément de réponse. À l’aide de pénis et vagins artificiels et de sirop de maïs pour imiter le sperme, les chercheurs ont réussi à démontrer que la forme du pénis était conçue pour éliminer l’éventuel sperme d’un concurrent déjà présent dans le vagin. Les va-et-vient répétés seraient une façon de s’assurer que plus aucune trace de sperme d’un autre ne risque de féconder la dame. Ensuite seulement monsieur peut planter sa graine. Et cela expliquerait également la douleur ressentie par l’homme s’il essaie de continuer juste après l’éjaculation : il ne doit pas éliminer son propre sperme.

Et le temps des préliminaires ?

Chauffer le moteur pour arriver plus vite

En s’intéressant au temps moyen des rapports sexuels depuis la pénétration jusqu’à l’éjaculation, cela minimise quelque peu l’importance des préliminaires. Or, s’ils sont bien menés, ils permettent d’atteindre des orgasmes beaucoup plus rapidement et peuvent ainsi diminuer largement la durée nécessaire d’ébats satisfaisants.

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Mais peut-on véritablement calculer la durée des préliminaires ?

Si ce temps de préparations voluptueuses correspond à l’étape d’excitation qui précède le début des galipettes, ne devrait-on pas considérer alors que les préliminaires commencent dès le restaurant lors d’une soirée intime où l’excitation monte au fil des plats ? Des sextos envoyés toute la journée entre deux partenaires n’auront-ils pas pour résultat une excitation poussée à son comble à la fin de la journée ?

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La durée idéale des préliminaires

Si l’on met à part ces situations d’excitations textuelles et contextuelles et que l’on se limite à la définition classique des préliminaires sous forme de caresses qui commencent dès la couette, la durée idéale serait ainsi de 10 à 30 minutes selon que les principes utilisés sont plus ou moins sensuels et romantiques ou sexuels et droit au but.

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La durée du rapport avec préliminaires

Au vu de ce qui a été dit, le constat est clair : nous devrions consacrer au minimum 10 minutes aux préliminaires et 7 minutes au vif du sujet soit un total de 17 minutes. Même si l’on aime se surpasser, il faudra veiller à ne pas dépasser le maximum toléré de 30 minutes de préliminaires et de 13 minutes d’étreintes soit 43 minutes maximum.

La durée idéale, préliminaires compris, est donc située entre 17 et 43 minutes.
Vous visez le minimum de 17 minutes : l’art du quicky

Si vous êtes du genre à vous contenter du minimum, que vous estimez que le plaisir est histoire d’intensité avant que d’être de longue haleine, alors apprenez à maitriser le sexe rapide et efficace. Choisissez un lieu qui s’y prête soit par son inconfort physique (placard, toilettes, ascenseur…) soit par son aspect risqué (chambre à une soirée, voiture, lieu public…) Votre plaisir sera alors nourri par l’interdit de la situation et la nécessité de la vitesse, votre ébat étant alors aussi extatique qu’expéditif.

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Vous relevez le défi des 43 minutes : optez pour le slow sex

Comme il est difficile de consacrer trois-quarts d’heure à une galipette fougueuse sans pause, mettez-vous au slow sex ! Cela consiste à faire l’amour au ralenti, en prenant le temps de vivre et de profiter de chaque mouvement du corps afin d’exacerber ses sens et de ressentir des plaisirs plus subtils à côté desquels on passe lors de nos ébats rythmés classiques. Prendre le temps de prendre lentement…

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Vous aimez être dans la moyenne : préparez vos ébats

Vous visez la demi-heure pour être dans la moyenne mais vous ne savez pas comment remplir cette durée pour ne pas sombrer dans la monotonie du coup de rein poussif ? Mettez du piment dans votre galipette ! Commencez par un massage coquin de 6 minutes pour vous mettre dedans, profitez ensuite d’un petit vibreur externe que Monsieur utilisera pour caresser Madame durant 7 minutes puis poursuivez en entrant dans le vif de l’ébat avec de doux va-et-vient dotés d’un masseur à télécommande à porter pendant les rapports pour une durée de 9 minutes. Enfin, terminez en consacrant les 8 minutes restantes à explorer 4 positions de votre choix pendant 2 minutes chacune.

 

Vous êtes d’un pragmatisme intransigeant : la durée en fonction du contexte

C’est bien beau de se donner des objectifs de durée, mais la réalité est que nos corps sont uniques et leurs particularités propres peuvent influencer les choses. L’homme qui a tendance à partir trop vite devra tout miser sur les préliminaires. De même, les femmes adeptes des orgasmes vaginaux auront besoin de plus de temps pour jouir en cas de pénis de petite dimension. À l’inverse, une femme sensible à l’orgasme clitoridien voudra que cesse la galipette sitôt l’orgasme arrivé pour éviter toute sensation douloureuse. Enfin, l’humeur du moment peut jouer. Si vous êtes ravagés par le désir, une poignée de minutes suffira. Si au contraire vous sentez que la machine est froide, il faudra consacrer plus de temps à vos étreintes…

Le temps qu’il faut

Voilà de quoi briser le cou à cette légende urbaine répandue de l’étalon fougueux capable de va-et-vient de 3 heures 40 laissant les femelles croisées dans son sillon lubrique dans un état d’épuisement orgasmique façon pornographie bas de gamme.

La durée idéale des rapports reste avant toute chose celle qui satisfait les deux partenaires, même s’il est plutôt déconseillé d’utiliser un chronomètre dans ces instants d’intimité privilégiée durant lesquels l’accent de la qualité prévaudra toujours sur celui de la quantité. Il y a un temps pour tous, à vous de trouver le vôtre.

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Une Question de Temps :

ON CÉLÈBRE LA JOURNÉE DES DROITS DES FEMMES !
PLAISIR POUR TOUTES JUSQU'À - 40 %

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